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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 21:50
COMMENTAIRE : Voici un article qui nous apprend que la crise en Occident provoque une immigration en sens inverse, au point où les Portugais fuient en masse en Angola pour survivre. Cette fois-ci, ils ne viennent pas en colons mais en immigrés économiques : LES PORTUGAIS SEMBLENT AVOIR DECOUVERT QUE LEURS RICHESSES VIENNENT DE L'AFRIQUE ! Si le phénomène se globalise, la problématique même de l'immigration risque de changer parce que ceux qui accueillaient hier sont aujourd'hui accueillis au pays de ceux qu'ils accueillaient ! 
L'auteur soutient  d'autres thèses qui n'engagent que lui comme l'"égyptianité" des habitants du KASAI (RDC) ou le fait que Jésus soit noir ou le fait que les douze tribus d'Israël se trouveraient en réalité en Afrique ! Pour ma part, je sais que le Dieu de la Bible ne nous vient pas d'Israël (PALESTINE) mais de l'Afrique ; ce qui rend ces thèses moins fantaisistes à ce qu'il paraît car en effet, les peuples noirs, ceux qui sont habités par le KIMUNTU ont subi de façon prouvée PLUS DE QUATRE SIECLES D'ESCLAVAGE. Simple coïncidence ou illustration de la parole biblique ?
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Crises financières de 2011 et L’immigration de l’occident vers l’Afrique
Par Alain Ngubu Matiki


La crise financière actuelle a poussé des pays européens à la faillite. Cinq d’entre eux sur une longue liste sont désignés cyniquement sous un nom PIGS (cochons). Il s’agit du Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne (Spain). L’Italie qui se met en vedette malheureuse ne change pas la dénomination, son initial se confond avec celui d’Irlande. Ces pays sont des cas désespérés. Tous les autres sont pratiquement dans les mêmes conditions. Ils ne se doutent pas entre eux sur les truquages des statistiques. Le complexe de supériorité faisant la règle et le mensonge l’exception font que les grands se la coulent douce cette situation, faisant paraitre que chez eux ça va bien. Mais les mesures d’austérité en vogues dans ces pays expliquent la vraie réalité. Quelles sont alors les conséquences sur l’Afrique ? Elle a longtemps été ignorée dans les discussions économiques non simplement par ce qu’elle n’a pas eu droit à la parole mais plutôt par ce qu’elle servait uniquement de solutions pour parer les crises des autres. A ce titre, elle est habituée à la souffrance de telle sorte qu’aucune nouvelle crise et même un accroissement global ne lui a profité ni n’a changé son sort. L’actuelle crise présente une particularité qui fait exception aux premières: le temps de la fin du présent système pervers des choses.


A la découverte du bassin du fleuve Kongo, au centre de l’Afrique, l’histoire retient le nom du Portugais Cao en 1842. Mais pour un public restreint, on sait qu’à la demande expresse du 212ème Pape catholique SIXTE IV, en qui il devait rendre des comptes, il écrit qu'il a retrouvé ce peuple au basin du Kongo; précisant aussi que ce peuple a ces us et coutumes semblables à ceux des juifs du premier siècle. Pour toute récompense à cette découverte, il en sera surnommé DIEGO en portugais, ce qui signifie dieu. Diego Cao, ce petit dieu Portugais après avoir découvert, non l’embouchure du bassin du Congo mais le peuple habitant ce bassin aux us et coutumes identiques aux Juifs du premier siècle ouvrira l’accès aux Occidentaux en une aventure humaine dangereuse : l’esclavagisme.


Et pour se départager « équitablement » les butins de l’exploration à savoir: esclaves et de surcroit d’immenses richesses qu’égorgent ces nouvelles terres, sous l’instigation de Léopold II Roi des Belges, à la demande du Chancelier Allemand Bismarck et sous la bénédiction du 256ème Pape catholique Léon XIII que la conférence dite de Berlin est convoquée. Au terme de laquelle, pendant trois mois (une outrance qui revêt son importance) le partage du bassin du Kongo entre les puissances colonisatrices est acquis avec solution finale l’exploitation de tout et du tout. Pour embellir la décoration on y associa le reste de l’Afrique. Ainsi la conférence de Berlin sur le bassin du Kongo prendra la figuration de conférence de Berlin pour le partage de l’Afrique. Nous ne pouvons pas isoler ces paramètres historiques de la situation politique du moment en RDC. C’est l’occasion de réfléchir pourquoi l’engouement de tous les pays, associations, organisations internationales, politiques, financières, judiciaires et militaires s’intéressent avec violence dans les élections en RDC au moment où les Congolais cherchent à se libérer. Leur mission est en effet de tenter de garder l’irresponsable à la tête du pays pour qu’il puisse faire gratuitement les frais de recouvrement des économies occidentales en décadences. Peines perdues ! 


Notons que depuis, ce peuple Juif est persécuté par l’empire romain, allant de l’Egypte ancien jusqu’au Zimbabwe où il est facile de voir les ruines de leur temple. Où sont donc partis les douze tribus perdues d’Israël, après la présence remarquable au Zimbabwe, se demande-t-on ? Du moins « Thanks » au Portugais Cao qui en devint dieu Diego Cao. La découverte récente des vases pharaoniques au Kasaï, en RDC, est révélatrice. Avons-nous dit pour ceux qui cherchent à connaitre les causes profondes des malheurs congolais, l’histoire vraie mais cachée est de grand apport. Nos historiens ont du beau travail !

 

La traite des Noirs fera son chemin pour le bonheur de l’Europe et des Amériques. Les lieux de ventes étant spécialement les lieux autrefois destinés à la louange du Créateur Dieu vénéré par ce peuple Israelite. Cinq siècles plus tard, le Portugal au bord de la faillite n’espère pas du tout attendre son salut de la solidarité européenne, lui qui a pourtant donné accès à l’Europe de soumettre l’Afrique à la merci pour son développement. Bizarre ! Les Portugais découvrent maintenant qu’ils ont été pendant longtemps désinformés quant à la vraie source de richesses. Par milliers ils prennent la direction de l’Angola. C’est encore révélateur ! En même temps que la Grèce, cette mère de civilisation occidentale, le Portugal et l'Italie (siège de la papauté) se battent pour leurs survies. La Belgique ayant le bassin du Congo sous sa tutelle politique dès la conférence de Berlin se retrouve étrangement en cette même période de crise sans optimisme de former un gouvernement dans les brefs délais. C’est sur l’Allemagne de Bismarck, encore poids lourd de la zone euro que pèse les conséquences de la dislocation éminente de ladite zone. C’est le Portugal (Europe) qui attend l’aide de l’Angola (Afrique) et ce sont les Portugais (Européens) qui immigrent massivement en Angola (Afrique) pour chercher la survie. Ils y vont non en colonisateurs, c’est-à-dire en force, mais en volontiers colonisés, demandeurs d’asile économique si pas en esclaves modernes volontaires !

 

Chacun selon son entendement trouve des raisons ou des justifications de cette version de la réalité. Pour notre compréhension de cette petite histoire, ce n’est pas une surprise. Au contraire nous attendions que cela arrive bien longtemps et se généralise même. Dans nos réflexions antérieures à cette immigration forcée de l’Europe vers l’Afrique à la recherche du salut, nous écrivions sous le titre «Vont-ils gagner la guerre qu'ils nous font? », pour nous répéter que : « La Belgique et ses alliées de 1885 se sont enrichis sur le sang des Congolais (Africains) et ont atteint leur apogée d’une part ... et selon le précurseur de leur présence au Congo (Afrique), il ne leur reste que de déguerpir ; le Congo se réveille de son sommeil et cherche à se libérer de l’autre ... et conformément à la déclaration de par qui ils jurent la libération (KIMBANGU), il ne leur reste que de voir s'engloutir sous les eaux ceux qui oseront les attaquer. Les positions visibles et invisibles des troupes de chacun des deux camps opposés à la reconquête du Congo ne feront qu’accomplir ce que les esprits derrières ces visions ont annoncé.» Ceux qui croient aux déclarations prophétiques de KIMBANGU DIANTUNGUNUA savent que le système pervers établi sera ébranlé, le Noir deviendra Blanc et vice versa. Petit à petit, Nous y sommes: à la convergente des érudits anciens : Mayas, Indiens, Chinois, Bibliques, Africains et Kongolais en particulier. 

Ouvrons une parenthèse importante. Kimbangu est le fruit de la dernière prophétie de Maman Kimpa Vita brulée vive avec un enfant au dos le 02 juillet 1706 en Angola (partie prenante du Kongo), sous les ordres du Vatican, lesquels furent exécutés par Monseigneur Bernado Da Gallo. Notons enfin qu’autant plusieurs partis politiques se réclament lumumbistes sans y mettre à profit les idéologies de Patrice Emery Lumumba ; autant certaines églises qui se disent de Dieu n’appliquent pas les vertus de celui-ci. Cela n’empêche pas pour autant les Congolais n’étant pas membres de ces partis soient véritablement disciples de Lumumba. Il en est de même de beaucoup (comme moi en particulier) qui ne sont nullement kimbanguistes, ni membres d’un parti politique mais qui sont véritablement Lumumbistes politiquement et spirituellement héritiers de Kimbangu Diantungunua. Sans passions, sans états d’âme et sans calcul politicien aucun, établissant la différence entre la personne de Kimbangu et l’église kimbanguiste, nous pouvons lui être disciples sans nous faire membre de l’église dite de son nom. Nous fermons la parenthèse.  

Pendant que les bateaux s’écoulent sous d’autres cieux, nous aurions pu, grâce à une remise en question de nous-mêmes appliquer notre spiritualité saine, non inféodée à nos actions politiques pour accélérer et/ou accentuer le processus de libération de notre continent. En effet, sous la loi de l’équilibre, lorsque la balance baisse d’un côté, elle monte de l’autre et vice versa. 

Par ailleurs, l’occident a eu maintes opportunités, au temps de la modernité et de la civilisation, pour réparer les actes de la barbarie orchestrés dans le passé mais a opté de s’en passer sans outre mesure. C’est un choix fait en toute conscience et en toute liberté; un choix que nous respectons. Comment dire pardon aux sous-hommes et comment coopérer adéquatement avec ceux dont la maison est considérée comme vache à lait, se dit l’occident ? Se renfermant ainsi dans un cercle vicieux de culpabilité gênante, l’Occident (par ses représentants politiques) manque de courage de renverser les théories édifiées sur le Sud, les pays du Tiers monde, pays pauvres. C’est ici que nous comprenons la présence au Congo d’observateurs et agents d’appoints étrangers en nombre impressionnant lors des élections de 2011 et leur silence de cimetière à toute fraude manifeste du pouvoir décrié comme un moyen de maintenir à tout prix le statu quo entretenu depuis 1885. Cependant le geste de l’Angola pour le Portugal montre à suffisance le caractère humain et/ou humanitaire voire hospitalier de l’Afrique envers l’occident, pour lequel la peur de l’occident est injustifiée et injustifiable.

Qu’à cela ne tienne, l’Occident n’est pas au bout de ses peines. La solution ne viendra pas d’une exploitation extra maximale de l’Afrique; l'exploitation maximale observée jusqu'à ce jour ayant prouvé son inutilité. La descente musclée récente en Afrique est bien différente de celle du 15ème siècle. Certains avisés pensent qu'au finish les apparences seront trompeuses. Les Africains aspirent plus que jamais à une indépendance réelle politique et économique qu’ils ne voudraient plus un système autoritaire ni néocolonial en des formes multiples. Ils s’en défendraient aux prix de leurs sangs. Ils considèrent qu’ils en ont beaucoup perdu même en ne se défendant pas d'ailleurs. Ils n’ont donc plus rien à perdre que l’occident, par expérience de l’histoire, doit comprendre et s’ajuster correctement s’il ne veut pas passer à côté de la bonne plaque. Le bon sens aurait poussé l’Occident en une coopération gagnant-gagnante au lieu de persévérer sur une voie éthiquement et juridiquement obsolètes. Qui sait ce que les Grands Esprits ont arrêté dans lieux inouïs !

En définitive, nous voyons qu'au sortir de la crise profonde de 2011 en occident, l’Afrique se fait inviter au rendez-vous des solutions. Elle vient voler au secours d’un Occident en faillite vertigineuse et irréversible, en ouvrant ses portes à une immigration forcée de l’Occident à la quête du salut. Il appartient à l’Occident de saisir l’occasion pour se comporter dignement afin d'en profiter. Car sinon, nous craignons que si l’occident viole cette fois encore l’hospitalité africaine de dernière chance en usant sa brutalité légendaire, cette immigration risque de s’engloutir selon les préceptes des Aïeux et Prophètes Africains.

Cette explication n’est fournie qu’à titre d’interpellation personnelle voire communautaire de sorte que nous pouvons faire une remise en question de nous-mêmes, de notre identité, de nos aspirations et MIEUX des voies de les réaliser pleinement. Les Kongolais ne devraient donc plus se fier aux apparences trompeuses et s’abstenir de capituler sous aucune ironique pression qui viendrait dans n’importe quelle direction. Le Kongo étant entendu au sens strict des territoires contenant l’Angola, les deux Congo frères et le Gabon et dont la gâchette se trouve au Congo Kinshasa ; et au sens large de toute l’Afrique au Sud du Sahara. Notre Heure, l’Heure du Kongo telle que prédite a sonné ; nous devrions en saisir toutes les opportunités. En y mettant de l’eau dans nos vices d’inimitiés interpersonnelles ou interethniques qui bénéficient nos détracteurs de tous les temps ; et nous y approfondissant dans nos valeurs traditionnelles enrichies, nous pouvons redéfinir notre destinée et la prendre définitivement en mains pour les meilleurs de nos générations futures. A nous de jouer.

Alain Ngubu Matiki

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 21:23

NEM.jpgSelon une dépêche de l’AFP reprise par Libération (21 novembre 2011) le consul du Congo à Rio de Janeiro serait mêlé au grand banditisme. Voici comment.
Alors qu’une dizaine de policiers d’élite resserraient l’étau sur la plus grande favela de cette mégapole, Nem, le trafiquant de drogue le plus recherché du Brésil a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi « caché dans le coffre d’une voiture.. »
Il s’agit du véhicule du consul du Congo.
« Un des trois occupants du véhicule s’est identifié comme étant le consul honoraire du Congo et, mettant en avant son immunité diplomatique, a refusé que le véhicule soit fouillé immédiatement  » a dit le commissaire.
La basse pression des pneus due à la charge que contenait le coffre arrière du véhicule a tout de suite attiré l’attention des policiers. Le narcotrafiquant s’est extirpé du coffre sans opposer de résistance.
Cocaïne et politique
Alors le diplomate congolais un dealer ?
Le vendeur de drogue, un certain Antonio Francisco Bomfim Lopes, alias Nem, 35 ans, est un véritable caïd sous le contrôle duquel se trouvait l’une des plus grandes favelas du Brésil. C’est l’ennemi public n°1.
Le diplomate aurait proposé de l’argent aux policiers pour permettre à son précieux « colis » de s’exfiltrer de la zone encerclée.
« Sur le chemin du siège de la Police fédérale, un des occupants de la voiture a proposé aux policiers jusqu’à un million de reais (560.000 dollars) pour qu’ils les laissent filer, misant sur la corruption endémique dans la police. »
Niet catégorique des poulets. Pour une fois, la corruption n’a pas marché alors que les flics brésiliens sont réputés manipulables à souhait. Par ailleurs l’immunité diplomatique (à l’inverse de Jean-François Ndenguet à Paris) n’a pas protégé le véreux diplomate.
Une question brûle les lèvres : que faisait le consul congolais (fut-il « honoraire ») en compagnie du plus grand bandit brésilien, l’équivalent de Pablo Escobar, le parrain colombien de la drogue abattu jadis par la police ?
Des diplomates ripoux
Comment choisit-on nos consuls ? Apparemment, vu les mœurs plus que douteuses du diplomate, les lettres de créances sont données par Mpila au premier voyou venu pour représenter le pays (s’il s’agit de notre Congo et pas de la RDC) à l’étranger. Ou alors notre « ambassadeur » au Brésil a été nommé en connaissance de cause.
Quand on sait que le Brésil est une destination que connaissent bien nos amis du Chemin d’avenir, il y a lieu de se poser des questions. Existe-t-il une « Congolese connection  » (à l’image de la french connection ) ? Il y a des chances que la réponse soit affirmative. Selon une carte géographique de la drogue établie par Le Monde Diplomatique, Brazzaville serait une plaque tournante du trafic mondial de la drogue .
La question est : peut-on trafiquer cette saleté au Congo sans avoir l’aval des hommes forts de ce pays ?
Jusqu’à quel niveau de pourrissement le Congo se situe-t-il au bout du compte ?

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 20:22

Vous connaissez certainement ces Congolais qui lorsqu'ils sont malades sont traités comme des êtres supérieurs  : le système de santé congolais, national, local, ne correspond pas à leur grandissime personne. Ils sont évacués aux frais de l'Etat pour se faire soigner en Europe - notamment en  France. S'ils venaient à leurs frais propres, il n'y aurait pas de problème mais même lorsqu'ils ont des moyens, ils profitent de la mansuétude du régime royal pour obtenir des bons de santé leur permettant de se faire soigner à l'étranger.

Ce jeune homme est un lieutenant de la gendarmerie nationale congolaise dont le père est un pilier du système, un jeune homme qui souffre d'une pathologie qui est le mal du siècle. Il vient chaque fois se faire soigner en France ; parfois, c'est juste pour des consultations qu'il s'amène en Métropole aux frais du contribuable et ils sont nombreux comme ça. Au Congo, il existe pourtant un traitement gratuit mais celui-ci ne lui correspond pas : un homme de son sang, non de son rang, doit bénéficier d'une médecine plus stricte, plus sûre.

On se souvient de l'hécatombe de l'année 2010 avec des décès à foison d'hommes politiques congolais à l'étranger. C'est que l'hôpital au Congo est l'allié de la mort de sorte que lorsqu'on y entre, on n'est pas sûr d'en sortir debout. Alors, ceux qui le peuvent, n'y entrent pas !  Ceux qui sont censés permettre qu'on nous soigne de façon convenable, notre élite supérieure, notre caste de dignitaires qui vénèrent le grand éléphant, le savent, eux qui viennent TOUS se faire soigner à l'étranger pour une égratignure. Le grand éléphant, à ce qu'il paraît, préfère l'Espagne ces temps-ci pour des cures de jouvence...

Pour le petit peuple, il n'y a pas d'autre choix que d'aller à l'hôpital du coin qui fonctionne comme une succursale de la pharmacie  : il faut toujours préparer sa poche pour aller acheter les ordonnances ; il n'y a pas de médicaments à l'hôpital comme il manque de structures dignes de ce nom pour un système de santé adéquat.

Au Congo, on meurt pour un rien, un bobo, l'hypertension, le paludisme, etc. En matière de santé, le Congo est un mouroir à ciel ouvert, un mouroir tropical où la faim est le premier des "microbes sociaux". Et que dire lorsque l'on sait que le Congo est un pays producteur de pétrole comme le Qatar, l'Arabie saoudite, la Lybie ou la Guinée Equatoriale ? Certains préfèrent même aller se soigner au Maroc avec des conséquences parfois dramatiques...

Déjà que les soins sont médiocres non par la faute de nos valeureux médecins mais parce que les conditions d'exercice de la médecine laissent à désirer, il faut encore payer et payer cher. Déjà, à la naissance, il faut payer si l'on veut que l'enfant ait un état civil à la sortie et cela n'est pas normal pour un petit pays de trois millions d'habitants sans le million d'étrangers qui vivent parmi nous. Nous sommes pour la gratuité des soins, déjà qu'ils valent ce qu'ils valent et il faut doter le pays d'hôpitaux dignes de ce nom - parce que nous le pouvons et revaloriser le salaire des médecins car il n'est pas normal qu'un général gagne vingt fois plus qu'un médecin - alors qu'il ne sauve personne et le plus souvent, ordonne le massacre de paisibles citoyens...

Un ancien président vient soigner sa cataracte en France aux frais de l'Etat ; pourtant, il n'est pas plus Congolais qu'un autre pour avoir un tel privilège : tous ceux qui souffrent de la cataracte au Congo doivent aussi bénéficier de ce privilège sanitaire si les conditioons sanitaires intérieures ne le permettent pas. Cette discrimination face à la santé est un crime, une violation de la fausse Constitution de monsieur Denis Sassou Nguesso qui garantit la santé à tous.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 14:25
Le processus électoral change doucement en Afrique avec une exigence de transparence qui grandit sans cesse pour ne s'arrêter que lorsque chaque voix, chaque vote comptera tout son pesant d'or. L'Afrique peut se libérer toute seule mais cela prendra du temps. Si l'Union Européenne l'aide un peu, le processus s'accélérera beaucoup plus vite. Les dictatures  armées du droit légitime de tuer se croient le droit de s'imposer sur leurs peuples quitte à la massacrer sans vergogne. La question de la mainmise d'un chef d'Etat dictateur sur l'armée doit être au centre du questionnement car sans la force, aucune dictature ne tiendrait un seul jour. Nous le constatons en Syrie, au Congo-Brazzaville et ailleurs où des dictateurs appliquent le principe sauvage suivant : "le pouvoir est au bout du fusil" - c'est-à-dire qu'il s'agit d'un processus que le peuple subit au lieu de le déterminer et dans lequel il ne compte pas du tout. IL FAUT DONC QUE LES PEUPLES DEVIENNENT UNE FORCE SUPERIEURE A L'ARMEE OU QUE L'ARMEE CHANGE DE NATURE...
La donne évolue doucement ; les droits des peuples s'affirmant un peu plus chaque jour, ceux des dicatures diminuent et c'est tout le droit constitutionnel qui doit être remis en cause en Afrique, ce droit d'importation comme tous les autres n'est pas adapté à ce continent. Tout doit être remis en cause, repensé, rediscuté et cette fois-ci avec les volontés populaires.
Nous ne sommes pas des Blancs, des Occidentaux ; nous avons des filtres culturels différents - même si du point de vue de l'entendement humain, il y a des concepts vitaux comme la liberté, l'égalité en droit, la justice en dépit du fait que ces concepts ne veulent pas forcément dire la même chose dans les Pyrénées ou en dessous des Tropiques. La vraie justice dans le KIMUNTU-BOMOTO est dans le concept du partage, de la matérialité réduit à son symbolisme le plus vivifiant et celui-ci exclut que l'on agisse en mal contre son prochain. Or, c'est dans le partage des richesses que toutes les sociétés du monde pèchent le plus, la production étant devenue plus internationale au point d'échapper à un seul pays.
L'Europe aime à être au centre de tout mouvement de valeurs vers le progrès et l'émancipation ; elle voit l'Afrique du nord et le monde musulman s'émanicper doucement sans son implication directe et elle s'inquiète car si l'Afrique s'émancipe totalement sans elle, c'est d'égale à égal que l'Afrique et l'occident devront discuter demain et cela, l'Europe ne s'y est pas encore préparée. C'est pour cela que la coordonnatrice des affaires électorales et politiques de l'Union européenne (UE), Vanessa Dick, a exigé jeudi soir à Brazzaville, au Congo, plus de transparence dans le processus électoral qui va bientôt se dérouler lors des élections législatives - espérant peut-être qu'un sourd comme Denis Sassou Nguesso peut entendre, lui qui n'entend pas depuis treize ans les clameurs de tout un peuple.

Elle est intervenue à la clôture de l'atelier de renforcement des capacités des ONG en matière d'observation des élections, tenu du 12 au 15 décembre en demandant à la société civile de faire le plaidoyer pour une meilleure gouvernance électorale, pour l'éducation civique et électorale tout en assurant une observation domestique digne de ce nom.

"Nous comptons sur le gouvernement et ses partenaires pour progresser ensemble vers plus de transparence, vers des listes d' électeurs qui soient les plus réalistes possibles, vers une Commission nationale d'organisation des élections (CONEL) véritablement indépendante et une clarté des responsabilités entre la CONEL et la Direction générale des affaires électorales (DGAE), vers une meilleure loi électorale, et qui soit mieux respectée, vers des médias véritablement équitables et indépendants", a-t-elle notifié.

La représentante de l'UE a aussi prôné  plus d'informations neutres divulguées aux citoyens sur le processus électoral, de véritables campagnes d'éducation ainsi que pour une meilleure tenue des bureaux de vote, etc.

Notant le rôle essentiel de la société civile et des médias dans le processus électoral, elle a souhaité non seulement soutenir "l'offre de meilleure gouvernance mais aussi la demande de meilleure gouvernance".

Quant à Rimtéta Ranguebaye, chargé du bureau du PNUD, il a invité les acteurs de la société civile congolaise à la mise en pratique des connaissances acquises lors de cet atelier.

"Les connaissance acquises au cours de ces formations, vous permettront de jouer avec efficacité le rôle d'acteur de la police du jeu électoral", a-t-il déclaré.

Le fonctionnaire de l'ONU a indiqué que la sensibilisation et l'observation des élections exigent de leur part un comportement conforme à une certaine norme, une norme définie par l'Occident. En effet, la qualité de sensibilisation et d'observateur électoral, ne constitue en fait que l'application au processus électoral de règles qui les régissent.

Ainsi, il a relevé la nécessité pour les membres de la société civile de bien maitriser tous les textes qui participent de ce processus au Congo. M. Ranguebaye s'est déclaré sûr qu'il sera mis à leur disposition tous les textes qui ont fait l'objet des débats au cours de cet atelier.

" L'observateur que vous êtes, fait de vous le témoin privilégié, et souvent officiel, de l'événement le plus important de la vie démocratique dans un pays", a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Ranguebaye a attiré l'attention des ONG sur le fait qu'en les associant dans cette entreprise, on attend d'eux un comportement honnête, impartial et objectif.

"En prenant part à tout le processus électoral, il vous revient d'attirer l'attention des organisateurs sur les faiblesses que vous aurez constatées. Autrement dit vos critiques doivent être constructives pour asseoir une véritable démocratie", a-t-il signifié.

Cette formation, qui est l'exemple d'une sorte de reprise en main du processus électoral africain par l'occident, avait pour but d'assurer un scrutin libre et transparent pour les élections de 2012. Formation par ailleurs organisée par le gouvernement congolais en partenariat avec le PNUD, l'Agence des Etats-Unis pour le développement International (USAID), la France et l'Union européenne pour se donner bonne conscience et créer l'illusion d'un Etat qui veut la démocratie qui en fait signifie son arrêt de mort si elle venait à se manifester vraiment.

Une élection reste un moment déterminant car c'est le temps même de recomposition des forces politiques en présence, l'occasion d'un changement tandis que le pouvoir en place aspire au statu quo et fait tout pour annuler la volonté du peuple qui n'a aucune institution internationale de prévue pour sa défense. En trichant, le pouvoir dictatorial fait mine de respecter la démocratie mais en s'assurant qu'elle lui est de facto favorable - de la sorte, il s'auréole d'un semblant de légitimité qui n'est en fait qu'une farce imposée de force...

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 13:39

Congolais, Indignez-vous
Collectif des Indignés du Congo-Brazzaville
Elèves, Etudiants, Salariés, Chômeurs, Syndicats, Hommes de Dieu,
Croyants, Athées, Militaires, Professions libérales, Fonctionnaires.
Chers compatriotes et frères de lutte,
Le pouvoir de Brazzaville a convoqué ses partenaires habituels à une concertation à Ewo
pour la période du 15 au 17 Décembre 2011. Le choix de la date de clôture est loin d'être
anodin ; il correspond à la date prévue pour le démarrage des manifestations populaires.
La stratégie du pouvoir de Brazzaville obéit à la nécessité de déployer ses milices pour
étouffer le mouvement; les forces de police et les forces armées étant officiellement
réquisitionnées pour permettre la tenue dans la « paix » de la concertation.
Chers compatriotes et frères de lutte,
La pseudo concertation accouchera d’une souris d’une part parceque les raisons d'un
échec cuisant sont réunies (pas d’ordre du jour, mauvais timing, mauvaise organisation)
et d’autre part par le manque de courage, d’épaisseur et de volonté politique d’une
opposition de façade qui ne sert qu’à maintenir l'illusion d'une démocratie.
La fierté et l'honneur d'un peuple qui se bat pour sa liberté et pour ses droits résident dans
la capacité de ses leaders à agir avec justice, franchise et générosité.
Vous avez été très nombreux à avoir manifesté votre désir de participer à la journée
nationale de l’indignation.
Les suggestions pertinentes faites par une forte majorité d’entre vous ont été, non
seulement analysées avec une attention particulière, mais aussi prises en compte.
Tenant compte des derniers échanges avec nos partenaires, de la portée et l’impact des
suggestions des frères de lutte sur le terrain et pour des raisons stratégiques qui ne seront
pas étalées ici, le Collectif 1712 a décidé de reporter la date de la manifestation des
indignés. La date exacte vous sera annoncée très prochainement en veillant à ce que
celle-ci ne coïncide plus avec une réunion hypothétique fallacieuse improvisée pour
empêcher le peuple de s’exprimer et de manifester sans être confronté à un déploiement
illégal de la milice du gouvernement.
La date du 17 décembre 2011 demeure le point de départ d’une série d’actions qui
conduiront à la fin de la dictature au Congo-Brazzaville.
Le collectif 1712 vous prie donc de veiller, de rester en alerte et de demeurer serein.
Soyons préparés et préparons le chemin pour la liberté et la démocratie.


Collectif 1712 - Indignez_vous_congolais@yahoo.fr – Collectif Indignés Congo-Brazzaville (Facebook)

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 18:53

Les présidents de l'Afrique centrale viennent de reconnaître la victoire de Joseph Kabila. Pour cause : ils appartiennent à la même engeance de falsificateurs d'élections et les loups ne se dévorent pas entre eux sauf en cas de reproduction de l'espèce mais cela est une autre histoire...

Sassou joue au jeu de la démocratie virtuelle, de la démocratie-slogan ou démocratie de façade en utilisant la propagande, le discours lénifiant pour entretenir l'illusion d'une dichotomie gouvernement/opposition qui s'oppose matin-midi-soir, alors que c'est une bande de voyous qui s'échangent les femmes, les billets de banque et qui jouent une farce au peuple congolais, une comédie de basse-fosse, un théâtre de canniveau qui dure depuis plus de 50 ans.

Sentant les choses se conscientiser un peu plus chaque jour dans notre pays, le grand éléphant a besoin de sa fausse opposition entretenue à coups de millions et de milliards de francs cfa pour justifier une nouvelle victoire électorale écrite de longue date : il lui faut créer une fausse concertation, une concertation-conspiration pour que sa tricherie des élections législatives passe.

En effet, Sassou a besoin d'une assemblée nationale totalement acquise à sa cause pour faire voter ses lois assassines pour le congo et les Congolais. Si le Congo avait une vraie opposition, elle refuserait de se déporter à Ewo - comme s'il manquait de salles à Brazzaville et ferait en sorte que tout soit dit et fait dans la plus grande transparence.

A Ewo, ils seront tous corrompus pour dire que les conditions d'une élection transparente sont réunies alors que nous savons que ce n'est pas le cas : les listes électorales sont truquées et les gagnants connus d'avance. Il s'agit juste de théâtraliser la mise en scène d'une assemblée totalement acquise à Denis Sassou Nguesso, la fausse opposition ne réclamant pas les moyens d'un contrôle de l'élection à travers toute l'étendue nationale.

C'est la concertation des ventres et des estomacs, la concertation de ceux qui cassent des cacahuètes sur le dos du peuple, la conspiration des adorateurs du pognon, le dévisement des boukouteurs adorant l'argent facile. Il ne sortira rien de nouveau Ewo puisqu'ils ne feront qu'avaliser l'existant - ce qui perdure déjà comme système de capture électorale. Les pièges sont bien rôdés et il n'est pas question de changer d'un iota le système de fraude officielle qui dure depuis treize ans. En effet, Denis Sassou Nguesso n'a jamais gagné une élection proprement, agissant toujours en conquérant d'un peuple vaincu en 1997, d'un peuple-prétexte pour gérer des ressources immenses.

La dernière mandature a vu des vainqueurs inimaginables à des endroits où la victoire était mission impossible mais pour Sassou, il n'y a rien d'impossible et ce n'est pas une fausse opposition qui se laisse balader de Brazzaville à Ewo dans la Cuvette-Ouest qui dira le contraire. A l'abri des oreilles et des yeux indiscrets, les vrais faux ennemis vont boutiquer leur magouille et afficher leur satisfaction réciproque à la sortie. Comme ils ont la dent dure et que la longévité semble elle-même être séduite pour conserver leurs vieux os, le Congo souffrira encore pour quelques années car ils n'ont pas fini de sucer l'os d'un pays qui est encore bien en chair...

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 21:04

La thèse de ministres à vie au Congo est toujours en vigueur et ne se démentira pas du vivant de Denis Sassou Nguesso. La preuve dans le remaniement light juste un jeu de "je te file mon fauteuil, tu me refiles le tien" entre Bruno Jean Richard Itoua, neveu du grand éléphant et Henri Ossébi qui passe pour être un des derniers neurones encore actifs de Sassou, celui qu'il écouterait matin midi soir au point où il m'a été rapporté que "TOUCHER  HENRI OSSEBI, C'EST TOUCHER SASSOU LUI-MÊME". L'homme est un frère de lumière franc-maçon comme le grand éléphant, un sociologue qui continue à enseigner à l'université Marien Ngouabi - question d'entretenir les vieilles thèses de Balandier, son maître à penser, un frère qui est devenu intouchable pour avoir apporté l'illumination au grand maître de la loge du Congo. En effet, la pensée est si rare en terre congolaise que lorsque Sassou rencontre un homme qui fait montre d'un semblant de matière grise, il le garde pour admirer un semblant d'esprit qui produit encore un peu de pensée...

Ossébi prend le ministère de l'énergie et de l'hydraulique et Itoua celui de la recherche scientifique qui en fait n'a même jamais essayé de chercher quoi que ce soit.

En fait, il est impossible de faire une lecture claire de ce remaniement-échange à deux. Si la médiocrité et l'incompétence de Bruno Itoua ont pu être enfin "senties" par la cécité et le nez bouché de Sassou, pourquoi le garde-t-il au poste d'un ministère comme la recherche où l'on a besoin d'un "cerveau" pour le faire fonctionner - alors qu'il a depuis longtemps perdu le seul neurone qui lui restait ? En effet, ailleurs, la recherche est un ministère important qui détermine les avancées futures d'un pays ; chez nous, il ressemble plutôt à une voie de garage, un coin sombre du placard gouvernemental sans issue.

Bruno Itoua confirme donc la thèse du ministre à vie et dans un tel climat de sclérose nationale, nous sommes assurés que l'idiotie, l'imbécilité et l'incompétence pourront continuer à faire des petits. Néanmoins, il faut reconnaître que des ineptes qui parviennent à s'enrichir peuvent se donner des airs de personnes n'ayant pas que du foufou et du mbouata dans la tête et cela suffit à leur bonheur distribué grâcieusement par le grand éléphant.

Quant à monsieur Henri Ossébi, l'homme décrié à certains moments quand il fut à l'enseignement supérieur, conserve la confiance du chef de l'Etat ; cela suffit dans un régime dictatorial. Ses oeuvres au ministère de la recherche scientifique sont à rechercher à la boule de cristal tellement on ne les voit pas. Ce qui montre qu'il ne suffit pas d'avoir un cerveau pour en sortir quelque chose quoique nous lui souhaitons de réussir dans ses nouvelles fonctions car si Oyo a l'eau et l'électricité, le gros de la population congolaise en souffre cruellement. Nous espérons qu'il ne se contentera pas d'apporter de l'eau et de l'électricité à son village natal comme seule réalisation.

En tout cas, nous ignorons tout de ce qui a sous-tendu ce mic-mac à deux chaises musicales car l'incompétence est légion au sein du gouvernement des ministres à vie. C'est le triomphe de l'éloquence qui reste verbiage, sur la médiocrité qui aura trop duré au fauteuil de ministre  de l'énergie et de l'hydraulique.

Ce remaniement en binôme sera-t-il le dernier ou il est juste le prélude à une opération plus importante de chaises tournantes - même si Sassou croit que les Congolais se ressemblent à tout point de vue qu'il n'est pas nécessaire d'opérer des remaniements importants ? Avec une cervelle de moineau, Bruno Itoua peut se satisfaire du ministère de la recherche : il est déjà hyper-riche et comme l'université congolaise est morte, il n'aura pas grand'chose à faire sinon gérer un budget ministériel que son oncle saura grossir pour mieux occuper ses parties de retraits du genre "AYIBA ATALA TE"...

r.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 17:34

Pour l'élection présidentielle à un tour en RDC, c'est un prêtre qui est à la tête de la CENI, un homme de Dieu qui devrait réagir en esprit, justice et vérité mais on se rend compte que ce n'est pas le cas : LE DIABLE A SEMBLE-T-IL PRIS POSSESSION DE L'EGLISE...DEPUIS LA CRUCIFIXION DU CHRIST. Où le diable peut-il le mieux se cacher  sinon dans la maison même de Dieu pour conduire les hommes à leur perte ? A l'Eglise et dans tous les lieux de culte. Un homme de Dieu qui ment ne ment pas en Christ - même s'il est assis sur le fauteuil de Pierre en personne. Le président de la CENI en RDC ment et nous le savons TOUS.

Les arguments du cardinal Monsengwo sont implacables : il vous suffira de lire l'article qui suit. Joseph Kabila a triché. A ce jour, nous pouvons dire après avoir lu les arguments de cet homme de Dieu que JOSEPH KABILA N'EST PAS A L'HEURE OU J'ECRIS CES LIGNES, LE VERITABLE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. HIER, IL Y A EU USURPATION D'IDENTITE ET DE NATIONALITE, AUJOURD'HUI, IL Y A USURPATION DU FAUTEUIL PRESIDENTIEL TOUT SIMPLEMENT.

                                                USURPATEUR UN JOUR,

                                              USURPATEUR TOUJOURS...


MONSENGWO.jpg

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 19:59

                          Congolais, Indignez-vous !


Samedi 17 Décembre 2011 - Journée nationale de l'indignation
Elèves, Etudiants, Salariés, Chômeurs, Syndicats, Hommes de Dieu, Croyants, Athées, Militaires, Professions libérales, Fonctionnaires.


Depuis son retour au pouvoir par coup d’état en 1997, Mr Sassou a organisé trois concertations afin de consolider son pouvoir. Chaque fois, le gouvernement a toujours compté sur une société civile fanatique et sur certains associés-rivaux de l’opposition congolaise.


Les Congolais ne s’interrogent plus sur cette curieuse constante de notre vie politique à accoucher de couples d’associés-rivaux se vouant une haine réciproque en public alors qu’au fond c’est « je t’aime, moi non plus ».
Le peuple congolais à travers le Collectif 1712 ne se laissera plus berner et se lèvera le 17 décembre 2011 pour mettre un terme à ce faux jeu concurrentiel complexe où ces incapables jouisseurs qui bloquent l’égalité des chances
et l’ascenseur social s’embrassent dans les officines pour s’accaparer les richesses de la nation.


Nous adressons un dernier avertissement aux personnes et aux groupes suivants :
- Monsieur Martin ITOUA et Jean Marie EPOUMA de la CARESCO, El Hadj Djibril Abdoulaye BOPAKA de l’UNOC et du CSPC, Vital BALLA de l’ACAP, le fantasque Prophète William Arsène Yaucat Guendi et biens d’autres roitelets du pouvoir que le temps où le peuple avalait des couleuvres est révolu.
- Les pseudos opposants, associés-rivaux du pouvoir qui pendant que les congolais meurent de faim, de pauvreté, de paludisme, de la fièvre typhoïde et d’autres maladies dans les mouroirs que constituent nos hôpitaux, bénéficient des évacuations sanitaires en Europe aux frais du pouvoir.


Chers associés-rivaux, vous qui semblez condamnés à vivre ensemble avec le pouvoir, vous qui complotez fréquemment avec le pouvoir tout en restant concurrents sur les sujets de façade, vous avez une dernière chance de vous ressaisir en renonçant à la concertation en trompe l’oeil proposée par le pouvoir: vous avez votre destin entre les mains.
Outre le fait qu'il existe une certitude sur les conclusions de cette concertation, nous nous insurgeons contre cette stratégie des associés-rivaux qui consiste à dire « nous ne participerons pas à la concertation si elle a lieu à Ewo ou à Pointe-Noire » alors que sur l’essentiel, c'est-à-dire le partage du gâteau, vous êtes d’accord avec le gouvernement, même s’il faut laisser mourir tous les congolais.
Nous tenons à dénoncer ici cette curieuse pratique et conception de la politique congolaise conduisant les meilleurs associés à devenir des pires rivaux en face des caméras.
Le Collectif 1712 sera toujours du coté du peuple, prêt à affronter toute cette bande d’irresponsables et d’incompétents afin de proclamer l’unité de notre nation.
Par tous les moyens, le Collectif 1712 mettra fin à cette épisode de liaisons orageuses entre les politiques mafieux et la société civile de complaisance pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui ont réduit les congolais à la servitude et à l’esclavage.


Nous allons, avec le soutien du peuple congolais, inaugurer une nouvelle ère de la vie politique congolaise. Une ère où les congolais seront capables de sanctionner les manquements de la loi au respect de la constitution, où I'intérêt des gouvernants rejoint celui du peuple.


Nous sommes dans le droit et nous n’avançons pas masqués. C’est pourquoi, nous avons pris le soin d’informer la Maison Blanche, l’Elysée, la Chancellerie Allemande, la Cour Pénale Internationale, la Cour Européenne des droits de l’Homme, les diplomates Congolais à l’étranger, les diplomates étrangers accrédités au Congo ainsi que toutes les institutions internationales de nos intentions et de notre volonté de rendre au peuple congolais sa fierté et sa liberté.


Collectif 1712 - Indignez_vous_congolais@yahoo.fr – Collectif Indignés Congo-Brazzaville (Facebook)

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 18:23

Joseph Kabila vient de remporter par déclaration de la CENI une élection présidentielle douteuse face à Etienne Tshisekedi et l'on craint que l'embrasement de ce grand pays ne déstabilise tous ses voisins dont le statu quo dictatorial n'a pa besoin d'être perturbé : par les temps qui courent, des temps qui essaiment des "révolutions tenaces", il n'est pas bon de réveiller des peuples qui ont faim...

Le président Déby qui préside aussi la CEEAC entend envoyer des médiateurs pour éteindre le feu avant qu'il ne devienne incendie. Et il est fait allusion à Denis Sassou Nguesso.

Sassou et Kabila ne s'entendent pas - même s'ils affichent des sourires diplomatiques de façade : problèmes de moeurs, inimitié de clans, de familles, incompatibilité politique ; ils sont déchirés ces temps-ci souvent et leur antagonisme est profond mais la CEEAC (communauté Economique des Etats de Afrique Centrale) envisage d'envoyer Denis Sassou Nguesso comme médiateur, lui qui s'y connaît tellement en matière de fraudes électorales, lui qui n'a jamais vraiment gagné une seule élection présidentielle sans tricher.


En se rendant récemment à Kigali auprès du grand échassier, maître de Joseph Kabila, Denis Sassou Nguesso a-t-il voulu trouver un terrain d'entente fictif entre Brazzaville et Kinshasa ou est-il simplement allé admirer les crânes des Tutsis massacrés à la machette par les Hutus - question de trouver une inspiration macabre contre les populations du sud qu'il hait tellement ?


Comment Kabila va-t-il prendre le fait que ses pairs envisagent de lui envoyer son plus proche ennemi ? Provocation ? Mauvaise farce ? Volonté de nuisance ? Sassou n'est-il pas l'homme qui garde en jachère nombre de ses ennemis politiques et militaires ? Il est à peu près sûr qu'il n'acceptera pas les bons offices du grand éléphant passé expert dans la roublardise politique - même si ce dernier faisait partie d'une délégation de plusieurs personnes.

Kabila n'est pas naïf ; il a eu le temps de faire ses armes politiques. Une bonne lecture des forces et des hommes en lice est la première leçon à assimiler si l'on veut gagner en longévité dans ce monde de requins.

Si l'Afrique centrale envoie le belliqueux Sassou, Kabila pourrait craindre qu'il ne prenne le parti d'Etienne Tshisekedi car ne l'a-t-il pas accusé de fomenter lui-même des troubles pour retarder l'élection présidentielle tandis qu'il accusait Brazzaville ? C'est que Denis Sassou Nguesso ne croit pas en la victoire de celui qu'il a surnommé "le cheval de troie rwandais" en Afrique centrale. Si on lui donnait l'occasion de s'en débarrasser, nous sommes à peu près sûrs qu'il n'hésitera pas. Wait and see.

Quelqu'un a dit que l'Afrique est le continent de la démesure, une démesure qui n'a aucune commune mesure avec toute autre démesure, une démesure qui prend souvent des proportions élastiques...

CEEAC.jpg

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