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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 19:29

COMMENTAIRE : Voici un autre texte reçu du Congo qui nous apprend un peu plus dans la dramaturgie montée par Denis Sassou Nguesso pour se décharger sur le colonel Marcel Tsourou de ses responsabilités dans l'affaire du 4 mars 2012. Nous voyons apparaître à côté du procureur NGASTSE et du juge OKO-NGAKALA  un autre personnage clé, un officier qui aurait été amené insidieusement à accuser le colonel Marcel Tsourou : le colonel INGANI. Le colonel Ingani travaille à la garde présidentielle où il est chargé de l'armement cumulativement avec un autre emploi à la Direction générale de l'équipement tout en étant chef de l'ECCRAMU où se sont produites les explosions provoquant le petit Hiroshima du 4 mars 2012.

L'ayant reçu au format image, il  ne nous a pas été possible de faire la moindre correction. Le texte est vraisemblablement dactylographié sur une machine à écrire puis scanné avant de nous être envoyé. La forme étant plus importante que le fond, nous le publions en l'état. C'est un long réquisitoire de quatre pages avec force détails qui nous permet de mieux  comprendre le complot qui se joue et se noue autour du colonel Marcel Tsourou dans le but de dédouaner Denis Sassou Nguesso de ses responsabilités dans l'affaire du 4 mars 2012 sur un innocent : le bouc émissaire Marcel Tsourou.

Le colonel Ingani a été arrêté comme un certains nombre de militaires. Mais tous les séjours en prison ne se valent pas - même s'il est incarcéré dans la même maison d'arrêts que Tsourou.

Cette correspondance confirme aussi le stockage des explosifs civils appartenant à des sociétés privées comme ESCOM, SOCOFRAN  ou SGEC à l'ECCRAMU - ce qui pourrait relancer la thèse que le feu se serait déclenché à partir de ces explosifs civils, suite à des réactions chimiques et, n'oublions pas, dès sa première intervention aux médias, Denis Sassou Nguesso affirmait qu'il s'agissait d'un accident - ce n'est que plus tard que l'on verra apparaître la thèse du complot qui a l'avantage de victimiser Sassou tout en lui permettant de règler ses comptes avec des officiers comme Tsourou.

Le combat pour la liberté et la démocratie nous incombe à tous. Et nous ne pouvons accepter l'arbitraire qui est la seule constante de la politique de Denis Sassou Nguesso depuis plus de trente ans. Nous avons l'obligation de défendre tous les Tsourous du Congo et de la terre. Au nom du kimuntu, principe sacré qui sacralise l'homme, la justice et la vérité.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 17:13

REPARTITIONImaginez un homme qui vit très bien parce qu'il finance illicitement ses sociétés avec l'argent public de votre pays et qui parle de répartition - un homme qui reçoit plus de 152.000 euros par trimestre dans les comptes de sa société Géopolitique Africaine, une société privée qui ne fait pas officiellement affaire avec le Congo mais que la SNPC finance en secret au travers de la BGFI BANK. Jean-Paul Pigasse sait qu'il n'y  a pas une répartition équitable des miettes qui reviennent aux caisses de l'Etat lorsque Total a pris le plus gros des revenus du pétrole. On pourrait croire qu'il se sent concerné par la répartition actuelle, au présent des richesses nationales au Congo. Cependant, lui ne se préoccupe que de la répartition dans les cinq ou dix ans à venir puisqu'il sait qu'au présent, il faut d'abord que le système inique qui favorise le nord et les amis du grand éléphant comme lui perdure encore cinq ou dix ans.

Monsieur Pigasse, nous savons qu'aux Dépêches de Brazzaville travaillent des militaires que Sassou vous a imposés - juste pour qu'ils "mangent" mais croyez-moi, nous règlerons les comptes en temps et en heure : cette situation inique aura bien une fin un jour...

Pour l'instant, citons Sassou, l'éditorialiste de Jean-Paul Pigasse :

"Remarquons, avant d'aller plus loin, que cette question ne se pose pas seulement au plan des individus, mais qu'elle concerne également les rapports entre les départements, les villes et les villages, bref les mille et une collctivités qui structurent notre nation".

Une telle phrase peut donner l'illusion que va suivre un développement dans le sens de notre dernier article sur le favoritisme pratiqué par monsieur Denis Sassou Nguesso au bénéfice de ses enfants, de sa famille, de son clan, d'Oyo et ses environs car elle a largement le mérite d'être illustrée par des exemples. Sassou et son griot blanc vont juste se contenter de dire que la société congolaise d'il y a trente ans était plus égalitaire - alors que moins riche que celle d'aujourd'hui où l'argent public est détourné par tous les moyens.

Non, monsieur Pigasse, vous dissertez mal et il vous faut réviser vos classiques : lorsque l'on parle de répartition, l'on doit partir d'un modèle qui ne peut être que la répartition équitable et non égalitaire (Oyo ne peut logiquement pas recevoir plus d'argent que Brazzaville ou Pointe-Noire), celle qui profite à tous où qu'ils vivent en matière de besoins primaires : habitat, santé, éducation, emploi, assistance publique, distribution équitable de l'énergie de l'eau potable, des infrastructures comme les routes, les bâtiments publics, les écoles, les hôpitaux, etc. Et il ne peut y avoir d'équité que si la variable Démographie et la variable Environnement sont les variables essentielles d'ajustement.

Au Congo, il y a des routes en vue pour aller au Cameroun et au Gabon - alors qu'il n'y a pas une route sécurisée pour aller de Dolisie à Mossendjo pour ne prendre que cet exemple. La question essentielle  qui sous-tend une répartition est celle de savoir quelle logique se cache derrière la politique qui anime celle-ci, c'est-à-dire, la distribution des richesses nationales entre les composants d'un pays et nous savons qu'il n'est pas nécessaire de sortir de l'ENA pour comprendre que Denis Sassou Nguesso pratique la politique nazie d'ethnodiscrimination du nord sur  le sud  parce que son objectif est d'instaurer une domination politique. Et le fait de le souligner ne signifie pas que l'on analyse le sujet sous le prisme d'une idéologie passée. En la matière, c'est Denis Sassou Nguesso qui est esclave d'une idéologie passée influencée par sa position de "KANI".  La science s'appuie sur les faits et les faits sont têtus comme Sassou est un fieffé tribal qui préfère donner un milliard de francs pour construire une école en Chine que construire des écoles dans le Pool ou achever des écoles à Pointe-Noire.

La répartition des ressources d'une nation n'est pas le fait du hasard car ce n'est pas la nature qui distribue le travail ou décide de construire une école moderne à Oyo mais la politique et si cette politique est mauvaise, elle ne peut être que l'oeuvre d'un méchant, d'un homme ne méritant pas la position qu'il occupe : celle d'assurer à tous les Congolais les mêmes conditions d'existence avec le denier public. Le drame n'est pas qu'Oyo, Ollombo, Owando reçoivent de l'électricité et de l'eau potable ou des écoles modernes mais le fait que volontairement, Denis Sassou Nguesso ne veuille pas doter le sud, là où vit largement la majorité des populations des mêmes infrastructures modernes. Et Jean-Paul Pigasse qui voit Sassou souvent devrait lui poser la question !

Sassou et son griot blanc Pigasse parlent de l'emploi et de décentralisation comme de deux claviers essentiels de la répartition. Nous les invitons à lire notre article sur la localisation de l'emploi (si ce n'est déjà fait) car la décentralisation suppose que les décisions soient prises au niveau local mais cela ne garantit en rien le fait que les locaux soient employés parce que ceux qui attribuent le travail sont des nordistes qui privilégieront leurs frères nordistes puisque les nordistes occupent TOUS les postes de décision.

Quand vous devenez une république, vous mettez en commun les tsis (Ngalas, Tékés, Kongos), donc les ressources, les richesses et lorsque vous mettez tout cela ensemble, c'est pour que TOUS reçoivent pas seulement des emplois mais aussi des infrastructures nécessaires à susciter l'emploi.

Si Pigasse n'a rien à dire sur la répartition, il peut choisir un autre sujet où il pourrait distraire Sassou car nous ne sommes pas dupes. Ce n'est pas parce qu'il vit illicitement aux frais de l'Etat congolais qu'il peut se moquer de ceux qui ne reçoivent rien - même pas de l'eau potable de la part d'un Etat qui ne devrait pas gaspiller l'argent public dans des torchons comme les Dépêches de Brazzaville.

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 18:47

Dans un texte récent à propos de la supériorité des flux financiers illicites provenant de l'Afrique sur l'aide publique au développement que les pays occidentaux octroient à l'Afrique, nous tiré la conséquence suivante : si l'Europe le désirait vraiment, elle pouvait faciliter la lutte contre la corruption en Afrique en commençant par

1) la mise en place de dispositifs juridiques légiférant de façon plus sévère les flux financiers illégaux en provenance de pays soumis à des dictatures - nonobstant le fait que cet argent sale profitent aux banques occidentales entre autres et à l'Europe en général d'une façon ou d'une autre la rendant ainsi complice de ces dictateurs ;

2) renforcer le dispositif de lutte contre les biens mal acquis dans les pays membres comme la France en exigeant la création d'équipes judiciaires ad hoc avec les ressources nécessaires - ce qui permettrait l'accélération et de l'instruction et du passage devant les juridictions assermentées de personnes - qui qu'elles soient - détournant le denier public dans leur pays à des fins pers personnelles ;

3) la sanction de TOUTES les multinationales et de TOUS les grands groupes dont toute ou partie du chiffre d'affaires proviendrait de l'étranger - notamment de l'Afrique noire qui ne font pas la lumière sur toutes les sommes qu'ils versent à des gouvernements africains comme celui de Denis Sassou Nguesso au Congo, en ce qui nous concerne.

Certes, nous le voyons tous les jours, que l'argent et la probité morale ou éthique ne font pas bon ménage mais, en vue au moins de limiter l'impact de l'immigration économique, l'Europe devrait prouver au monde entier que certains pays africains comme ceux du Golfe de Guinée riches en ressources - notamment pétrolifères - ont les moyens d'une politique de développement économique sans trop céder aux prêts et aux dons.

En découvrant que Bruxelles, siège de l'Union Européenne, se montre plus pressante en matière de transparence financière, sommant les groupes comme Total ou Areva de faire oeuvre de déclaration publique des sommes versées à des gouvernements africains, nous ne pouvons que nous réjouir. Cela pourrait aider un un organisme comme "Publiez ce que vous payez" dans sa lutte anticorruption au Congo-Brazzaville.

En matière de politique extérieure, l'Europe doit changer et Bruxelles a certainement un rôle à jouer : elle ne peut plus se contenter d'affirmer des valeurs de justice, d'équité, de transparence tout en donnant des leçons de savoir-vivre au monde entier - sans les illustrer face aux pesanteurs de l'argent. L'Europe se veut mère de la démocratie et porte-étendard des valeurs universelles. Aussi, une seule question : pourquoi semble-t-elle l'oublier quand il s'agit de l'Afrique ?  Dites-moi, les droits de l'homme ne traversent-ils donc pas la Méditerranée ? Oups, ils doivent avoir peur de prendre un  peu de couleur basanée...


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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 12:55

explo-brazza22Nous remercions M.J. pour l'information que nous venons de recevoir et nous ne tarderons pas à en entendre parler officiellement. Il semble que le grand éléphant ait fixé le montant de l'indemnisation des morts lors du drame du 4 mars 2012. Comme me l'avait appris un proche du pouvoir, c'est par l'argent que Sassou espère vouer aux oubliettes la catastrophe du 4 mars 2012 et lorsqu'il aura remplacé les logements détruits par du neuf de chez China town, la boucle sera bouclée.

C'est un court message de M.J. qui nous informe que pour Denis Sassou Nguesso, la vie d'un Congolais ne vaut que 28 millions de francs cfa. Mais seulement quand il veut bien indemniser après vous avoir fait passer l'arme à gauche. Et à condition d'être du nord. Enfin, passons.

Si cette information est vraie, les rescapés qui ont perdu des parents vont être indemnisés à cette hauteur - sans oublier les logements de remplacement que vont construire les Chinois. Nous savons déjà que tout ceci sera l'occasion pour le pouvoir de détourner des milliards de francs cfa de surliquidités issues de la vente du pétrole. Rien qui ressemble à une gestion structurée à l'horizon : il suffira de venir dire qu'on a perdu un parent et le compte sera joué. Si on est bien entendu du nord...

Sans blague, Sassou doit culpabiliser grave car il est en sa qualité de ministre de la défense et de gangster en chef de l'Etat, le premier responsable du petit Hiroshima du 4 mars 2012 qui a causé tant de morts dont à peine 500 ont été reconnus par le gouvernement - alors même que d'autres sont parqués dans des containers au CHU comme l'a révélé la Lettre du Continent (cf. article sur DNCB). Il est donc plus que temps de libérer des innocents comme le colonel Marcel Tsourou injustement et arbitrairement arrêté dans cette affaire qui fait de lui le bouc émissaire dont Sassou a besoin pour se dédouaner. Il y a eu crime. Il faut payer et indemniser les victimes qui sont des parents mais il faut aussi des coupables et parmi les coupables un "gros poisson" pour que ça fasse vrai : TSOUROU EST LE GROS POISSON  TEKE, BOUC EMISSAIRE DANS CETTE AFFAIRE...

Désormais, nous savons tous combien vaut un Congolais pour le pouvoir venu du bord de l'Alima. Vu que Denis Sassou Nguesso est l'homme le plus riche du monde, il peut se permettre de zigouiller tous les Congolais - en préservant la famille royale, bien sûr,  pour les remplacer par des étrangers afin que la dynastie Sassou & Nguesso règne sur le pays jusqu'à la fin des temps. Chouette !

La seule chose qui m'offusque est que l'on ne prélève pas tout ça de l'argent volé aux Congolais que Sassou détient dans les banques chinoises entre autres : l'argent mal acquis serait ainsi revenu aux Congolais.  Du moins, en partie...

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 10:21

Nous apprécions l’éducation, la connaissance, le savoir, le progrès mais nous désapprouvons le mensonge, la manipulation, la désinformation, l’injustice, la discrimination et surtout, nous n’admettons pas qu’un homme qui préside aux destinés de tout un pays soit un  ethnodiscriminateur, un ethnoraciste, un fieffé tribal, un partial, de la façon la plus éhontée qui soit. En effet, Denis Sassou nguesso est un homme sans scrupule. Dans l’exemple qui suit, vous allez comprendre pourquoi Denis Sassou Nguesso se dissimule derrière sa femme pour doter son village natal de l’école primaire la plus moderne du pays.

 Attendez, vous êtes le premier gangster d’un Etat, vous savez votre ethnoracisme ou tribalisme est décrié par vos compatriotes mais, pressé par le temps car vous êtes dans la force de l’âge, vous tenez tant à doter votre village de pêcheurs et votre village natal de toutes les structures modernes afin qu’ils se souviennent de vous – et surtout, parce que c’était le vœu de votre défunte fille chérie. Vous agissez donc au plus pressé en prenant le plus gros de l’argent du pays pour l’investir chez vous à Oyo, Ollombo, Edou – sans vous soucier d’équité comme le ferait un homme politique qui possède un sens aigu du devoir public en toute impartialité, sans oublier une bonne dose d’évaluation des priorités.

Ailleurs, on attend la tournante de la célébration de la fête nationale pour avoir des cacahuètes tandis que chez vous à Oyo, Edou, Ollombo, c’est tous les jours que Dieu fait qu’on y investit l’argent du pétrole et de manière prioritaire car pour vous Sassou, la priorité, c’est Edou, Oyo, Ollombo, bref, la partie nord du pays – alors même que la majorité des populations vit dans le sud (Brazzaville : 800.000 habitants, Pointe-Noire : 600.000 habitants, Dolisie, Nkayi, Mossendjo, etc.)

Monsieur Sassou, vous avez eu envie de moderniser la petite école primaire d’Edou que vous avez fréquentée dans votre tendre enfance et comme vous voyez toujours grand pour votre gloire, vous montez un projet avec une banque marocaine qui se présente sous la couverture d’une fondation. C’est noble si et seulement si vous modernisez TOUTES les écoles de la république ; or, ce n’est pas le cas et nous savons qu’au Pool ou ailleurs, il manque des écoles, collèges et des lycées et à Pointe-Noire, certaines écoles ne sont même pas achevées !

 Vous confiez la mission à votre femme au travers de sa fondation CONGO-ASSISTANCE en lui disant :

« Antou, si je construis l’école la plus moderne du Congo à Edou directement avec l’argent public, on va me taxer de l’avoir fait parce que c’est mon village natal. Alors, on va ruser : on va donner l’argent à une banque qui travaille sous la couverture d’une fondation, une banque où j’ai beaucoup d’argent volé, la BMCE BANK du Maroc, pour financer le projet. On la présentera comme une école pour enfants défavorisés. Comme ça, le tour sera joué. »

Etrange que les Marocains en recherche d'enfants défavorisés sautent tous les villages et bidonvilles du Congo pour n'en trouver qu'à Edou, exactement là où certainement les enfants sont les mieux portants au monde parce que le plus gros élevage de vaches et de caprins du monde s'y trouve et surtout, le chômage est certainement le plus bas au monde, des enfants qui ont l'électricité, l'eau courante et la plupart des commodités modernes que l'on ne trouve pas dans les autres villages - même pas dans les villes du pays.

Les enfants sont défavorisés si leur environnement, leur village,  leurs familles sont défavorisés. Or, à Edou, ils sont tous en quelque sorte les parents du pirate en chef de la république royale bananière et bénéficient à ce titre de privilèges immérités, tous autant qu'ils sont. Les enfants d'Edou, en l'espèce, apparaissent au contraire comme des ENFANTS FAVORISES puisqu'ils ont ce que les autres enfants de la république n'ont pas : le chef d'Etat le plus  tribal du monde qui est en quelque sorte leur parent et qui fait passer son village, sa commune, sa région, sa famille avant tout le monde.

N'oublions pas qu'à Oyo, cette fois-ci, avec de l'argent public, Sassou a prévu de créer une école de l'excellence parce que l'excellence est forcément passée par Edou si proche puisqu'elle s'est incarnée en un fils du terroir : Denis Sassou Nguesso. Et question financement, nous nous demandons pourquoi Sassou n'aurait pas pu financer son école d'Edou, celle où il a appris les rudiments de l'écriture et du calcul, avec de l'argent public, lui qui a donné un milliard de francs cfa aux Chinois pour reconstruire une école sans demander son avis à l'assemblée nationale ou au sénat comme le roi qu'il est et qui n'a de compte à rendre à personne...


A présent, citons le griot blanc du pouvoir pour en apprendre un peu plus sur l’école primaire la plus moderne du Congo, celle qui nous permet de comprendre et d’affirmer que Sassou ne rénove pas l’école volontairement car s’il le voulait, toutes les écoles primaires ressembleraient à l’école MEDERSAT d’Edou (cependant, avant, cela appelle de refonder toute la structure éducationnelle nationale pour que le Congo retrouve sa place dans le concert des nations les plus alphabétisées de la planète)  :

« L’inauguration s’est déroulée le 18 septembre en présence de l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance, et du Dr Leila Mezian Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank, Initiatrice du projet.

Le geste s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Congo et le Maroc, mais surtout de la collaboration féconde entre les deux fondations. Le complexe scolaire a été construit dans une petite et coquette bourgade d’Edou, à quelques kilomètres de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Il est situé à une centaine de mètres de la modeste école primaire naguère fréquentée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

D’après les explications du chef d’agence Sybat, une société de droit Congolais en charge des travaux, l’édifice est implanté sur un terrain de 3000 mètres carrés. Il comprend un bureau administratif, quatre salles de classe allant du cours élémentaire première année (CE1) au cours moyen deuxième année (CM2), une salle polyvalente, une salle de bain, des sanitaires. Le bâtiment abrite deux logements et une bâche à eau pour une capacité de cinq mille mètre carré.  Le programme Merdersat.Com, qui signifie en Arabe : « Notre école, votre école », a été institué par la Fondation BMC Bank que dirige Leila Mezian Benjelloun. Il vise l’amélioration d’un modèle pédagogique permettant aux enfants issus des milieux défavorisés dans le monde rural d’entreprendre un parcours scolaire réussi. Le programme apporte également des réponses concrètes aux difficultés liées à l’enseignement et à l’apprentissage en milieu scolaire. »

 

Nous avons tous compris que cette débauche de moyens financiers publics sous le couvert d’une fondation privée, la BMCE BANK, c’est parce qu’il s’agit de l’école primaire du village du gangster en chef, Sassou. On parle de « coopération » entre le Congo et le Maroc. Au travers d’une fondation privée ? Ca ne tient pas. Ce n’est pas l’action du gouvernement marocain pour qu’on parle de coopération entre le Maroc et le Congo.

C’est une école qui possède même une salle de bain, vous vous rendez compte ? Tout ce luxe pour des enfants défavorisés ? Waouh, bravo, Antoinette, ce sont les enfants mendiants dans les rues de Pointe-Noire qui vont certainement aller y faire leurs classes car qui peut croire que dans le village de Sassou, là tout le monde est membre de sa famille qu’il y ait des « enfants défavorisés » ?

Il suffit de regarde la photo – même de qualité médiocre : les enfants sont propres et bien portants, signe qu’ils mangent bien ; les filles sont coquettes avec  des mèches sur la tête et des colliers. Ca ne ressemble pas à cet enfant défavorisé à qui j’ai donné de l’argent parce qu’il était couché par terre de faim, torse-nu, avec une petite culotte qu’il ne pouvait se permettre de changer.

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Ecole primaire pour enfants défavorisés. Encore faut-il se demander ce que Sassou entend par enfants défavorisés. Un enfant défavorisé par qui ? Par  la société, le destin, la politique, la caste comme en Inde, le tribalisme au Congo et ce n’est pas à Edou, le village natal de Sassou devenu bourgade avec des villas en marbre qu’il faut aller les rechercher. Ailleurs, les enfants défavorisés ne sont même plus scolarisés ; or, les enfants que l’on voit sur cette photo porte des tenues, preuve qu’ils sont déjà scolarisés et de plus, ils vont directement commencer l’école primaire en classe de CE1, une discrimination par rapport aux autres écoliers de la république.

Si Antoinette Sassou Nguesso née Tchibota cherchait vraiment à aider les enfants défavorisés, elle irait les chercher à Brazzaville, dans sa ville natale de Pointe-Noire, car dans les grandes villes, la vie y est plus difficile tandis qu’à Edou, ils reçoivent gratuitement de la nourriture de la part de monsieur Sassou Nguesso, gangster en chef de l’Etat, qui possède plus de sept mille vaches, des caprins, des ovins, des autruches, des étangs, des usines, etc. C’est une habitude qui date de l’époque où maman Mouébara, paix à son âme, vivait : elle redistribuait tout ce que Sassou lui donnait à tout le village car elle estimait que c’était l’enfant de tout le monde. Alors, nous faire croire que l’on trouve des enfants défavorisés dans le village natal de Sassou, Edou, je pense que la ficelle est un peu trop grosse. Sassou, le grand éléphant tribal,  défavoriserait les enfants de son propre village natal ?  Alors, où se trouveraient les enfants favorisés du Congo dans ce cas ? Sassou n’avait pas besoin d’insulter notre intelligence car l’homme le plus tribal de la terre ne peut pas avoir des enfants défavorisés dans son village natal : les enfants ont tous des parents qui travaillent à Brazzaville ou ailleurs et surtout, le président vit pratiquement tout le temps qu’il est au Congo à Oyo, à côté. Je tiens à voir en quoi les enfants d’Edou sont plus défavorisés que ceux de Tchitondi ou de Moungoundou, etc.

 

En conclusion, monsieur Denis Sassou Nguesso ou  N’guesso ou encore Nbguesso car si on met l’élision, c’est qu’on a enlevé une lettre, arrêtez avec votre tribalisme ; ça devient insupportable ! Vous êtes un homme d’Etat et cette noble tâche  vous impose de vous élever au dessus de votre médiocrité éthique, de vos penchants tribaux, égoïstes. Tandis  que les écoles de Pointe-Noire sont inachevées, vous allez doter les enfants « défavorisés » d’Edou d’une école moderne avec ordinateurs (il faudra que les maîtres soient d’abord formés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication), sanitaires et salle de bain. Discriminer des enfants au travers de l’école est un grave crime que nul être raisonnable au monde ne saurait vous pardonner – même si nous encourageons la création des écoles primaires partout où cela est nécessaire : POUR CELA, IL FAUT QUE LES CONDITIONS SOIENT LES MEMES PARTOUT CAR IL N’Y A PAS D’ENFANTS DEFAVORISES QU’A EDOU – S’IL EN EST…

Antoinette Sassou Nguesso devrait avoir honte de cautionner de telles actions car si Sassou avait du respect pour le peuple, Oyo, Edou, Ollombo et ses environs viendraient en dernière position dans ses préoccupations – pour éviter qu’on ne le taxe de tribaliste, d’ethnoraciste, d’ethnodiscriminateur, etc. En matière d’éducation et de formation, les priorités nationales sont ailleurs ; en tout cas, pas à Edou  avec ses quelques habitants !

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 21:33

COMMENTAIRE : C'est un texte scanné que nous avons reçu dans l'état du Congo (il n'a donc pas été possible de corriger les coquilles mais ce n'est pas le plus important car ce qui compte, c'est le message adressé à l'endroit de monsieur Denis Sassou Nguesso pour qu'il reconnaisse que son complot a échoué et surtout, pour que le peuple congolais réalise ce qui se joue dans l'ombre pour entraîner un innocent dans les abysses en la personne de Marcel Tsourou privé injustement de liberté), un texte qui démontre le montage judiciaire qui fait la honte de la justice congolaise à propos du colonel Marcel Tsourou qui est un parfait exemple de PRISONNIER POLITIQUE. Le complot  visant à l'incriminer pour l'éliminer de la scène politique nationale congolaise date d'avant le 4 mars 2012 et tout  ce qui a été avancé comme chefs d'accusation est évidemment bidon. D'ailleurs, la justice du grand éléphant à tête de ngoki a du mal à le juger : le cauchemar de Marcel Tsourou dure depuis six longs mois.

 

Ce texte vient d'une personne proche de la défense de Marcel Tsourou et il apporte un éclairage sur un montage qui a connu des ratés, raison pour laquelle l'affaire traîne en longueur. On y voit comment Sassou procède, animé par la haine contre un homme au travers du procureur Essami-Ngatsé et du juge Oko-Ngakala. Encore une fois, la défense n'a pas droit au chapitre ; nous savons tous comment il a procédé pour écarter maître Malonga et maître Hombessa de la défense de cet homme. C'est vraiment triste et pitoyable.  

 

Bref, Sassou essaie de se dédouaner sur le colonel Marcel Tsourou de ses responsabilités dans l'affaire du 4 mars 2012. Il faut qu'il ne réagisse pas par honte et par entêtement pour maintenir arbitrairement un innocent en prison. Il faut libérer le colonel Marcel Tsourou qui n'a rien à voir dans cette affaire, Marcel Tsourou que tout Congolais doit considérer comme un prisonnier politique car il n'en saurait être autrement.


A PROPOS DE LA CATASTROPHE DRAMATIQUE DU 4 MARS 2012, SASSOU, POUR LA SECONDE FOIS DE TA VIE, NOUS VOULONS QUE TU DISES : "J'ASSUME..."


Quant à Essami-Ngatsé et à Oko-Ngakala, le temps viendra où ceux qui jugent seront jugés. Sassou ne pourra toujours pas vous protéger ad aeternam car l'injustice appelle inexorablement LA JUSTICE !

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 18:52

COMMENTAIRE  : Voici un petit éclairage reçu par mail sur l'affaire Loïk Le Floch-Prigent qui trace sa trajectoire professionnelle trouble depuis son départ de la tête de la société ELF après de multiples déboires judiciaires qui avaient mis en lumière son management sulfureux combinant affairisme, politique et réseaux. La principale information est nous semble-t-il le fait que Loïk le floch Prigent et Denis Sassou Nguesso étaient en affaire depuis 1997, probablement juste après le coup d'Etat qui le ramène au pouvoir après avoir vaincu militairement le président Pascal Lissouba.

Cet homme qui pourtant laissait des miettes aux Etats africains pour enrichir les actionnaires d'ELF de l'argent du pétrole du Golfe de Guinée est étonnamment celui qu'un Denis Sassou Nguesso va engager comme consultant et on peut  facilement imaginer pourquoi...

 

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                   Des accusations d'escroqueries mutuelles depuis 2008

Après l'affaire Elf, Loïk Le Floch-Prigent était devenu un consultant international, il tentait depuis plusieurs années d'utiliser son carnet d'adresses africain pour continuer à faire des affaires dans le pétrole. C'est à ce titre qu'il rencontre l'homme qui l'accuse depuis 2008 d'escroquerie, l'Emirati Abbas Youssef.

Depuis ses déboires judiciaires dans le cadre de l'affaire Elf, l'ex-grand patron français s'est reconverti dans la consultance internationale. Dès 1997, il met son carnet d'adresses au service d'investisseurs intéressés par le pétrole africain. Son principal client de l'époque est le Congolais Denis Sassou Nguesso avec qui Le Floch Prigent a travaillé alors qu'il dirigeait Elf Aquitaine.

En 2006, alors qu'il est associé à l'émirati Abbas Youssef, il obtient pour le compte de la société de ce dernier, Pilatus Energy, un permis d'exploration de la cuvette du fleuve Congo. Abbas Youssef ne tient pas ses promesses et l'exploration de ce bassin prometteur traîne en longueur. En 2008, alors que les deux hommes sont brouillés dans l'affaire de l'escroquerie togolaise, Loïk Le Floch-Prigent crée une société homonyme de celle d'Abbas Youssef, Pilatus Group. L'Emirati soupçonne alors le Français de vouloir récuper son permis d'exploration. Entre les deux hommes la méfiance est à son comble. Les accusations d'escroquerie vont bon train sur fond de mésentente pétrolière.

Les deux hommes se sont revus à Paris il y a quelques mois pour tenter de régler leurs différends. Manifestement sans y parvenir totalement. Ce qui est certain c'est que Le Floch-Prigent n'est plus depuis longtemps un consultant recherché en Afrique. Son cercle de présidents amis s'est considérablement restreint et ses activités sont au point mort.

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 13:37

COMMENTAIRE : Ceci est une correspondance qu'il nous a paru utile de publier pour éclairer le peuple congolais à propos des dessous du drame du 4 mars 2012 ayant déclenché un petit Hiroshima dans certains quartiers nord de la capitale, Brazzaville. Nous apprenons ce qui motive les pressions sur la personne d'André Okombi Salissa : on essaie de casser le bloc téké en vue de la préparation de la succession du grand éléphant de l'Alima. Et surtout,  les vrais responsables des attentats du 4 mars 2012 sont connus puisqu'ils ont quitté le quartier la veille selon notre interlocuteur...

 

 

LDM,
... A propos du 4 mars, il (André Okombi Salissa) est simplement victime d'un chantage qui l'éloignerait de NDZON et autres Tékés ambitionnant de se positionner. Tous connaissent les vrais responsables de cet attentat. Ceux qui ont quitté le quartier la veille, ont pris argent et famille tôt. Par quoi étaient-ils inspirés ?

MVOUBA, proposé Président de l'assemblée, a refusé, YOKA a refusé ; tous deux voulant la présidence du Sénat. A quelle fin ? André (Okombi Salissa) est l'aile dure politique et militarisée de SASSOU ; le complot veut le compromettre en vue de l'écarter ou l'éloigner de SASSOU. On sait que sa réaction première est de basculer dans l'opposition et ce sera l'occasion rêvée pour en découdre. Lui aussi était proposé au bureau de l'assemblée pour un sevrage avec les nominations de ses cadres avec un budget asséché, il passait à une cure d'amaigrissement.

Donc élaguer les forces autour de SASSOU faisait ou fait encore partie des complots du groupe opposé à la transmission du pouvoir aux enfants. Ngakala et ses pairs digèrent mal que la famille se réduise aux seuls enfants. Quelle sera leur place sur le rayon ?

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 17:39

ILS_NOUS_LISENT.jpgNous lisons la presse personnelle de Sassou animée par son griot blanc très souvent depuis que nous avons appris que c'est le cobra royal lui-même qui dicte l'éditorial qui n'est pas signé par un nom particulier.

Nier qu'Oyo est devenue ce qu'elle est aujourd'hui du fait que la ville englobe le village natal du président comme l'a fait le griot blanc qui va chez Sassou pour qu'il lui dicte ses éditoriaux, c'est faire oeuvre de fourberie intellectuelle.

1) Nous attendons que vous donniez l'exemple d'un autre village de pêcheurs - notamment à Pointe-Noire ou dans le Kouilou qui a eu le même développement fulgurant qu'Oyo où il ne se trouve pas un seul projet qui ne soit implanté dans les environs (aéroport, école de l'excellence, eau, électricité au quotidien, zone économique spéciale, hôpitaux, banque, poste, etc). A la question :  si Oyo ne contenait pas Edou, le village natal du gangster en chef de la junte de l'Alima, aurait-on pu assister à ce boom de l'immobilier, à toutes ces activités dont Sassou est lui-même l'initiateur avec le denier public : production de l'eau de source Okiéssi, élevage, production de foufou, d'huile de palme, etc ?

2) Oyo n'a pas besoin d'attendre la fête nationale pour draîner les milliards et les projets en comparaison avec Kinkala et le Pool que Sassou avait abandonnés depuis quinze ans - avec des infrastructures éducationnelles, sanitaires, agricoles complètement décimées. Faudra-t-il attendre de nouveau quinze ans à l'occasion d'une fête nationale pour assister à une gesticulation infrastructurelle à Kinkala où on a construit quelques édifices officiels ?

3) Si l'événement de la fête nationale participait à une logique d'équité, c'est toute la république qu'on panserait et soignerait chaque année et non une ville selon l'humeur du grand éléphant et la disponibilité des maîtresses du grand éléphant. Doit-on développer un coin par ci par là, à coups de fêtes nationales ? Est-ce là votre conception du développement ? Quelle originalité si grandiose (ironie) !

4) A quel titre privilégie-t-on Oyo sur tous les plans, au point de braver la boue et les marécages à coups de milliards pour lui faire parvenir de l'électricité d'Imboulou avant Brazzaville ? Pourquoi a-t-on commencé par l'étude de la zone économique spéciale d'Oyo avant celles de Brazzaville ou de Pointe-Noire ? Qu'y a-t-il donc de si important dans les environs pour que toute initiative commence toujours par Oyo ? Des hommes ? D'immenses richesses ? Des ressources extraordinaires ? Des compétences exceptionnelles ? Ou tout cela s'explique parce que Sassou est un ethnorégionalodiscriminateur ?

Oui, pour donner l'illusion que Sassou se préoccupe de tout le pays, il faut un peu théâtraliser la mise en chantier du pays avec quelques sursauts infrastructurels à l'occasion de chaque fête nationale pour décaisser des milliards dont vous n'utilisez en fait que 10%.

5) Sur 100% du budget d'investissement du Congo, combien reviennent au sud qui contient l'essentiel de la population nationale ? Si on établissait des statistiques d'investissement sur le ratio démographique, il apparaîtrait clairement qu'Oyo est la grande gagnante de l'argent du pétrole. Qui prend le défi d'une telle enquête ?

Le Lion de Makanda est prêt à vous rencontrer en conférence de presse pour un débat public si vous avec des "gesticules" bien suspendus.

En attendant, c'est vous mêmes qui nous donnez des billes pour montrer au peuple congolais les négligences de projets que vous montez au sud du pays :


PN_ECOLES_INACHEVEES.jpg


Or que constate-t-on à Edou selon une correspondance d'un ami reçue le 18 septembre 2012 qui a suivi le journal de 20 heures sur  TéléCongo que j'ai de la peine à regarder. Il s'agit de la construction d'une école  à Edou, le village natal de monsieur Denis Sassou Nguesso :


Bonsoir LDM,
Le coeur très serré, j'ai suivi le journal de 20 heures et au menu des informations se trouvait la remise d'une école moderne, don d'une association marocaine aux enfants d'Edou. Et, la Ministre de l'enseignement s'engage à l'ouvrir dès octobre 2012, comme une école d'excellence avec un budget exceptionnel. A côté, les classes moyennes et les plus défavorisées concentrées dans les villes du Congo sont laissées pour compte. On n'est pas obligé de croire au don en pensant à un financement occulte ou indirect. Ca rejoint l'inquiétude que tu soulevais que OYO se développait sans la municipalisation... Tout ce qui se fait n'est pas proportionnel au niveau de notre développement mental. On y a placé l'outil informatique depuis l'école primaire. Quelle est la suite prévue à ces enfants d'Edou en sixième (6ième) et surtout le programme à adapter ? On travaille comme en désordre, on construit des usines semble-t-il et personne n'est formée à cette technologie associée !

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 20:18

Quand le site du griot blanc de Sassou Nguesso loue le débrouillardisme des jeunes de Pointe-Noire, notamment s'agissant de jeunes diplômés qui vendent des friperies ou des cartes téléphoniques, je me dis que cela ne valait pas un article à moins qu'il s'agisse d'une moquerie déguisée des jeunes de la ville qui fournit l'essentiel des richesses du pays. L'auteur a eu pourtant une idée qui aurait pu aboutir à une problématique plus sérieuse de la question du chômage des jeunes - diplômés ou pas. Je cite : "Ces activités sont plus motivées par la nécessité impérieuse l'oisiveté que par la conviction d'être commerçant". L'oisiveté signifie que la politique de l'emploi du pays du côté du privé ou du public est un échec et pour cause, les jeunes de Pointe-Noire - même diplômés - ne peuvent trouver du travail dans leur propre ville puisqu'on leur préfère les jeunes d'Oyo et du nord dès qu'une opportunité d'emploi se présente. Vous en avez l'illustration à tous les niveaux et même la création de zones économiques spéciales ne dérogera pas à l'ethnodiscrimination par le chômage.

Nous avons suggéré une localisation du recrutement qui favoriserait les habitants d'une localité de sorte que cette préférence locale réduise le chômage et offre des perspectives aux jeunes. A Pointe-Noire, ce n'est pas le travail qui manque mais à qui l'attribue-t-on ? C'est là toute la question.

Qu'on pratique l'ethnodiscrimniation dans le but de conserver le pouvoir, cela peut plus ou se moins se concevoir mais qu'on ethnodiscrimine des jeunes et des adultes de toute une ville par le travail, il y a là une véritable politique génocidaire et cette politique-là doit être dénoncée.

Ailleurs, quand on fait appel à de la main-d'oeuvre étrangère, c'est qu'il n'y a pas assez de population active sur place ; ce fait peut se transposer au niveau local : si l'on va chercher des ouvriers ou des employés à Oyo ou ailleurs, c'est comme si à Pointe-noire ou à Dolisie, il n'y avait pas de personnes susceptibles d'occuper ces postes. Et c'est là que l'on se rend compte que les compétences existent. 

Ce qui doit être indexé, c'est donc la politique d'emploi du gouvernement Sassou. Il ne reste à ces jeunes diplômés ou non que de se débrouiller dans de petits boulots et nulle personne sensée ne peut accepter cela. Si le travail c'est la vie et la dignité, laisser ou plonger les gens dans le chômage, c'est leur souhaiter la mort dans le déshonneur.

Je viens de discuter avec un ami qui m'a raconté que les sudistes qui veulent trouver du travail doivent être "initiés" mais en guise d'initiation, c'est en fait de l'humiliation qu'ils subissent de sorte à ne plus être capables de lever les yeux devant un nordiste. Ils sont livrés à toutes sortes de dégradations parce qu'ils sont à la merci de la perversité des "initiateurs". Cette forme de domination mentale est utilisée par de nombreuses sectes qui sont par ailleurs associées à ces pratiques d'initiation-humiliation auxquelles s'ajoutent des rituels de sorcellerie et de magie noire.

Dans une république, chacun trouve trouve du travail selon ses compétences et il y a une politique qui favorise les locaux afin que les ressources d'un secteur favorisent les natifs. Vous n'imaginez tout de même pas que ce sont les jeunes du Kouilou au chômage que l'on viendra chercher pour aller travailler dans la zone économique spéciale d'Oyo : on préférera faire appel à nos frères d'en-face  qu'à des sudistes parce que la politique de Sassou est comme celle des Nazis qui utilise la privation (travail, eau, électricité, santé, éducation) comme un facteur d'humiliation et d'abaissement de la population - afin qu'elle soit trop faible pour vouloir renverser le pouvoir - déjà que la peur règne. 

La domination du nord sur le sud s'exerce à tous les niveaux et ils savent que pratiquer une politique juste de l'emploi va à l'encontre de la politique de réduction de la population du sud afin que les populations du nord arrivent à les dépasser et ensuite, à ce moment-là, on pourra parler d'élections (plan Noumazalaye) car ils auront l'avantage du nombre.

Sans travail, on n'a pas d'argent pour manger correctement ; le corps s'affaiblit, la maladie a le champ libre et comme il faut de l'argent pour se soigner, c'est la mort assurée. Sans travail, on retarde l'âge du mariage et les femmes du sud sont obligées d'avorter souvent quand elles se rendent compte qu'elles ne pourront pas subvenir aux besoins de l'enfant. Cette politique d'ethnodiscrimination par le travail produira ses effets macroéconomiques dans vingt ou trente ans et vous vous souviendrez de ce textePRIVER  LES SUDISTES DE TRAVAIL - SURTOUT DANS LEURS PROPRES VILLES - EST UNE POLITIQUE QUI SERT LA POLITIQUE DE REDUCTION DES POPULATIONS DU SUD PAR UNE MORTALITE NATURELLE POLITIQUEMENT ORIENTEE. CETTE LOGIQUE FAIT DE SASSOU  LE PARFAIT SOSIE D'HITLER  MAIS EN PIRE !

Le Congo a besoin d'un recensement digne de ce nom pour mesurer la population active et évaluer le chômage. Il faut aussi estimer les besoins des entreprises et du marché public pour mettre en place des formations ad hoc. C'est cela une véritable politique de l'emploi qui doit se faire au travers de structures adaptées qui gèrent l'offre, la demande et la formation ainsi que la distribution du travail sur l'étendue nationale avec une politique juste de l'implantation des entreprises.  Demandons-nous : qu'est-ce qui justifie la zone économique spéciale d'Oyo ? Trop d'habitants au chômage ?  Des matières premières ou des ressources importantes   sur place  ? Des opportunités logistiques ? En fait, il  n'y a rien de tout cela. Cette zone n'a de raison d'être qu'au travers de la politique d'ethnodiscrimination de Denis Sassou Nguesso.

Quant aux Chinois qui obtiennent tous les marchés publics, il faut leur imposer d'employer de la main-d'oeuvre locale. Or, nous savons que les Chinois viennent avec des cargaisons d'ouvriers ; ce qui laisse peu de place aux travailleurs nationaux. Une telle politique est suicidaire. Les sociétés chinoises ne peuvent obtenir tous les marchés publics sans contrepartie. Elles doivent venir tout juste avec quelques ingénieurs et quelques formateurs pour former sur place la main-d'oeuvre locale. Or, ce n'est pas ce à quoi on assiste. La Chine pratique une politique d'expansion et de domination par l'économie. Tous les continents sont concernés : La Chine n'est-elle pas le premier bâilleur de fonds de l'Amérique ? En Europe, les Chinois rachètent l'immobilier, les vignobles, les sociétés pour avoir un ancrage sur le continent européen. L'Afrique l'intéresse pour ses ressources et pour ses terres et surtout, l'Afrique - notamment noire - est une proie facile. Sous son sourire jaune bien arboré sur une coopération qui masque ses intentions, elle se déploie doucement et sûrement et cela depuis quarante ans. La Chine est menacée par la désertification et par la pollution et surtout, sa population - malgré une politique de réduction des naissances, n'arrête pas de croître.

L'Afrique est le continent qui a le plus faible taux d'industrialisation et cela n'est pas un hasard. Pour rompre avec cet état de fait, le continent a besoin d'un transfert de technologie que l'on ne voit pas venir - alors même que la main-d'oeuvre africaine est la moins chère du monde. Le Congo doit exiger un véritable transfert de technologie pour traiter les ressources naturelles sur place ; cela implique des universités, des instituts, des centres de formation de qualité mais à la base une bonne évaluation des ressources, du capital humain et des besoins divers. Le Congo ne deviendra un pays émergent qu'à ce prix-là.


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