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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 19:13

Pendant que nous analysons, après la mise en retraite d'une centaine d'officiers, les nouvelles nominations de généraux dans la police et l'armée - notamment de terre et la marine pour en comprendre la logique, un coup de téléphone vient de nous apprendre une nouvelle qui appartient encore au domaine de la rumeur. Denis Sassou Nguesso aurait été évacué discrètement vers l'Espagne pour des raisons de santé. La rumeur parle d'une crise cardiaque. Si la nouvelle est fondée, on pourrait conclure que les ennuis cardiaques n'arrivent pas qu'aux autres à la différence qu'un Ntsourou n'a pas, lui, la possibilité d'aller se faire soigner à l'étranger contrairement aux puissants membres du clan et, surtout, que certains arrêts cardiaques ne sont pas tous du domaine de la nature. Sassou va avoir 70 ans cette année et c'est un facteur important.

Bien entendu, personne le lui souhaite d'être malade : tout ce que nous voulons c'est qu'il quitte le pouvoir en 2016 comme le prévoit sa propre constitution pour aller s'occuper de ses vaches, de ses autruches et de ses poissons entre autres de ses nombreuses bêtes à Oyo.

Si vous êtes un de nos fidèles lecteurs habitant Brazzaville au courant de cette rumeur, vous pouvez nous apporter des informations complémentaires. C'est une rumeur mais comme je le dis souvent, la rumeur est, chez nous, si proche de la vérité que l'on peut la prendre pour le frère siamois de la vérité. Denis Sassou Nguesso boude la France où la discrétion est si faible dès qu'il y arrive ; il lui préfère l'Espagne depuis un moment. Il a en effet une magnifique villa à Marbella parfaite pour une convalescence à l'abri des yeux et des oreilles indiscrets.

Si elle s'avère fondée, c'est une nouvelle importante qui pourrait renforcer la lutte intestine pour le pouvoir à l'intérieur du clan Sassou & Nguesso. Il est évident que toutes les ambitions qui visent le pouvoir au sein du clan surveillent de près la santé du grand éléphant dont la chute risque de permettre à la lumière d'entrer brusquement dans la "forêt" congolaise. Le clan a trop commis de crimes ; personne ne sait comment va réagir le peuple à la chute du plus gros éléphant politique du Congo. C'est peut-être la raison pour laquelle certains fidèles sont récompensés et que l'on se précipite sur l'achat des armes et des véhicules blindés pour la police.

Jean Dominique Okemba est passé Général (Vice-Amiral) ; il est certain qu'il a déjà mis ses réseaux en branle si l'affaire est fondée. Nous vous le disons que la chute du grand éléphant sera le secret le mieux gardé de l'histoire du Congo car le clan voudra d'abord résoudre le problème épineux de la succession avant de l'annoncer au peuple. En effet, depuis la mort de l'épouse d'Omar Bongo, Edith (Sassou Nguesso) Bongo Ondimba, les hommes politiques congolais et gabonais ont inauguré la mode de la mort différée : on diffère la déclaration de la mort naturelle pour se donner le temps d'aplanir les différends mais nous vous promettons que s'il arrive quoi que ce soit, votre serviteur vous tiendra au courant. Il est important que le peuple soit informé à temps ; cela peut changer beaucoup de choses...

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 13:31

J'ai reçu un commentaire de monsieur Meyasko que je n'ai pas joint dans mon article parce que j'espérais que vous alliez le lire dans la rubrique "COMMENTAIRES". Notre compatriote a voulu que je publie son texte à côté de ma réponse. Je suis obligé de le corriger car nous essayons de faire attention à l'orthographe et à la grammaire. Je ne peux pas modifier un commentaire mais je peux le copier pour le joindre à un article. Dans ce cas, je suis forcé de le corriger sans en dénaturer l'esprit. J'espère que mon cher Meyasko comprendra. En substance, il défend le fait qu'Ollombo avec ses 22.272 habitants a besoin d'infrastructures. Normal mais toutes les autres localités ont, nous le croyons, les mêmes besoins - Même s'il n'y a que dix mille habitants. Ollombo n'est pas la seule localité de plus de vingt mille habitants qui manque d'infrastructures si le critère démographique tient compte d'un certain seuil. Tout le pays doit posséder un certain point commun en matière de niveau de développement. C'est cela la justice sociale.

Voici son texte revu et corrigé : il y a trop de gens qui nous lisent. Nous sommes dans l'obligation de respecter les règles de la langue de Molière...

 

 

Bonjour Mr de Makanda,

En 1991, il y a eu la deuxième conférence nationale bien que celle-là fut souveraine. Est-ce que vous connaissez un seul citoyen qui était pour Sassou pendant cette conférence ? En tout cas, moi, je n'en connais point. Tout le nord avait banni  Sassou. En suivant cette conférence, lorsque ceux du nord ont compris que cette conférence commencait à devenir en filigrane, l'expression d'un procès de certains citoyens du sud contre les nordistes, cela a sonné en eux comme une sonnette d'alarme. 

Aujourd'hui,  si un nordiste s'exprime ouvertement contre Sassou, vous savez qu'il est tout de suite taxé d'infiltré ou de "caisse de résonance", que sais-je encore !

Il faut les écouter dire : " thizinga tsi kotélé nioka" comme pour dire attention il y a un danger, quand un individu du nord prend position contre Sassou.

Ollombo est le milieu géographique entre le nord et Brazzaville vous le savez bien. Quand on quitte Ouesso pour Brazzaville, le dernier aéroport moderne se trouve à Owando,  soit près de 670 kilomètres sans aéroport, vous le savez bien.

Vous savez aussi bien qu’Ollombo a 22.272 habitants. Vous savez aussi que si quelqu'un tombe malade à Pointe-Noire, il peut être soigné soit à l'hôpital Général A. CISSE, soit à Loandjili ;  il peut aussi aller se soigner à Dolisie  après deux heures de route. Il peut, s'il a ses moyens, prendre un avion pour aller se faire soigner une heure après à Brazzaville au CHU.

Savez-vous qu'il n y a aucun hôpital Général à Ollombo ? Savez vous que si quelqu'un tombe malade, il a  5 heures de route pour se faire soigner au CHU  malgré ses 22.272 habitants ?

Le trafic n'est pas encore effectif à l'aéroport d'Ollombo, et  je n'ai pas envie de m'aventurer sur des quelconques statistiques. 

Si s'est avéré, réjouissez-vous  que  Sassou copie vos idées. Alors utilisez, s'il vous plaît, les mots que vous aviez employés pour qu'il vous copie pour lui dire : 

Nous avons besoin d'un hôpital général, d'un lycée, d'un lycée technique, d'un collège technique, d'une boulangerie, d'une mairie, d'un marché, d'un stade, d'un institut agricole et d'une université pour que nos enfants cessent de se faire enrôler dans l'armée. Voilà ce que nous attendons de lui.

Cordialement. 

 

 

 

 

 

 

 

  • Mon cher Meyasko,

 

je suis d'accord pour qu'il y ait des infrastructures au nord. L'essentiel du pays est au nord et curieusement, l'exode se fait surtout du nord vers le sud. Il n'y a pas encore un grand transfert de la population du sud vers le nord pour assurer une mixité sociale plus équilibrée. On vient plus au sud mais rien n'empêche qu'on aille au nord. Le président doit donc favoriser une politique de mixité sociale car c'est de cette manière qu'on luttera mieux contre le tribalisme politique. Par tribalisme politique, j'entends non pas que tout le nord profite du système au pouvoir mais le fait que l'élite du pays est choisie selon un critère identitaire proche du souverain bafouant les principes d'égalité et de compétence. La conséquence qui en résulte se décline en : impunité, détournement, corruption, bricolage, vol (comme dans ce demi-milliard évaporé au nord), communautarisme, etc.

Un homme politique congolais ancien ministre de monsieur Denis Sassou Nguesso a déclaré que le budget du Congo était de 11000 milliards de francs. Or, le pouvoir ne déclare que plus de 4000 milliards ; ce qui fait un manque à gagner de près de 7000 milliards de francs cfa. Nous de notre côté, savons que 90% de l'économie nationale est souterraine. Donc le vrai budget du Congo est proche de 40000 milliards de francs cfa. Il y a donc assez d'argent pour construire des écoles, des lycées, des universités, des hôpitaux partout. Tout le Congo devrait avoir de l'électricité et de l'eau potable. Mais où passe tout cet argent ? Nous ne sommes qu'à peine un peu moins de 4 millions d'habitants mais si vous dites que la misère est partout dans tout le pays, c'est qu'il y a un problème au niveau des dirigeants politiques. Il faut donc des hommes politiques responsables qui placent l'intérêt général au dessus de l'intérêt personnel, de l'intérêt privé.

Vous croyez que si j'écrivais comme le commun des boulangers, ils allaient me remarquer et vouloir me lire ? Il a fallu trouver un style qui soit à la fois simple pour être accessible  à tous et poignant pour marquer les lecteurs. Nous sommes nombreux à écrire sur les mêmes sujets, les mêmes choses, sommes-nous lus de la même façon ? Evidemment, non ! 

Vous avez laissé un commentaire. Ils le liront. Espérons qu'ils répondent à vos doléances qui sont aussi les nôtres pour la partie nord du pays où j'aimerais aller finir mes jours. Encore une fois, je veux des écoles, des universités, des lycées, des hôpitaux partout et vous avez raison : personne ne doit être à plus d'une heure d'un hôpital. Si les nordistes critiques sont mal compris, qu'ils viennent publier sur notre site car certains le font et leur message est bien reçu.

Nous n'avons qu'un seul pays et tous nos destins sont liés. Nous devons donc distribuer de façon juste ce que nous avons mis en commun. C'est cela le sens de la république sinon nous ne sommes pas une vraie nation digne de ce nom.

Vous venez de découvrir le site. Vous avez de quoi lire puisque nous y avons publié plus de 1800 articles et nombreux sont des vrais programmes de société. En vous lisant, je me dis que nous avons plus de choses en commun que de choses qui nous opposent. Je ne suis qu'un incitateur politique et je n'ai que ce petit espace pour m'exprimer.

Je ne m'attendais pas à avoir 342 abonnés aujourd'hui : je pense que je m'efforce d'être juste - même si parfois je suis un peu mordant et provocateur mais c'est à dessein.

Nous devons nous demander : "comment faire pour transcender politiquement l'ethnie, la valeur la plus tenace en politique puisque l'identité ethnique est supérieure à l'identité nationale ?" Ce n'est pas en l'ignorant que nous le ferons mais en faisant en sorte que l'identité nationale soit au-dessus de cette dernière : il faut donc une justice sociale de sorte qu'il y ait de l'eau potable à Oyo, à Tchitondi, à Boko, partout. C'est certainement cette réalité politique qui instille le doute chez certains de nos compatriotes quand ils entendent un nordiste critiquer Sassou mais combien le font ? La recherche de justice, de justesse, d'équité ne doit pas faire acception de personne. Nous devons partager les richesses en partageant le travail, les infrastructures, le savoir, le savoir-faire, le territoire de sorte que l'on ne redoute pas d'aller vivre au nord ou au sud ou à l'est ou à l'ouest. Comment font-ils ailleurs ? Ils mettent l'intérêt public au dessus de l'intérêt personnel lorsqu'ils exercent en politique. Je suis d'avis qu'un grand nord pourrait aider le Congo mais pour cela, il ne faut pas que la mixité sociale ne soit qu'au sud...

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 11:30

Ngatsé et Oko Ngakala doivent se ronger les ongles jusqu'au sang. Ils ont cru se débarrasser de cette affaire du 4 mars 2012 par un dribble chaloupé mais ils se rendent compte qu'on ne contourne pas si facilement le postérieur d'un gros éléphant politique. Surtout pas au Congo. Encore moins quand il s'agit du plus gros éléphant du Congo, le plus riche, le plus puissant dans tous les domaines, lui qui est aussi le premier magistrat du pays. C'est un peu cela l'avantage des êtres massifs. Le dossier judiciaire du drame du 4 mars 2012 que la cour d'appel avait renvoyé à la cour suprême comme pour se débarrasser de la patate chaude Tsourou lui est revenu entre les pattes et comme les décisions de la cour suprême sont sans appel, la cour d'appel est obligée de recevoir le bébé avec l'eau puante du bain dans laquelle un gros éléphant aura déféqué.

Pour la petite histoire, rappelons juste que le 4 mars 2012, une partie des quartiers nord de Brazzaville avait été soufflée par une série d'explosions qui avaient détruit autour de son épicentre des milliers de vies humaines, des armes, des véhicules militaires et des biens notamment immobiliers. Denis Sassou Nguesso en personne est venu devant la télévision dire qu'il s'agissait d'un accident comme pour annoncer explicitement qu'il n'y avait pas de responsable direct.

Après dédommagement des victimes rescapées du petit Horoshima, le courroux populaire ne retombant pas, il a fallu trouver des responsables et profiter surtout de cette occasion pour procéder à une petite épuration tékée dans l'armée. En effet, la proportion des Tékés arrêtés dans cette affaire confine à un choix orienté délibérement de manière politique. Dans le lot des suspects, le très populaire et controversé colonel Marcel Ntsourou qui n'a en fait rien à y voir puisque le ministre Emmanuel Yoka a lui-même déclaré devant les journalistes et la presse : "Laissez Ntsourou tranquille. Le responsable de l'incendie, c'est Kakome". Nous nous sommes demandés dans ces conditions ce que le colonel Ntsourou faisait en prison car l'accuser de fausse monnaie est une chose mais le mélanger avec des prévenus de l'affaire du 4 mars 2012 en est une autre.

Dans cette affaire qui semble relever de la justice de droit commun puisqu'elle semble ne pas procéder d'un tribunal militaire ou spécial, nous nous étonnons que l'on saute les autres juridictions pour passer directement à la cour d'appel sans même évoluer d'abord au niveau de la cour pénale ou du tribunal de grande instance. Ils vont être jugés, nous le savons désormais, par la cour d'appel et... s'ils font appel, ils devront encore s'adresser à...la cour d'appel !

Emmanuel Yoka est donc bel et bien le ministre de l'injustice car il persiste et signe en poursuivant ses errements pour servir son neveu éléphantesque qui ne respecte pas le droit et s'en prend à ceux qu'il veut éliminer politiquement ou physiquement. D'ailleurs, nous avons pressenti que l'affaire reviendrait à la cour d'appel lorsque Yoka a dit devant la presse que celle-ci (la cour d'appel) n'avait pas le droit de s'estimer incompétente puisqu'on ne jugeait dans le lot aucun ministre, l'ex-ministre Zacharie Bowao ne faisant pas partie des prévenus.

Il s'agit désormais de faire vite car le colonel Marcel Ntsourou victime d'un AVC (peut-être un empoisonnement) risque de trépasser en prison et il n'est jamais bon qu'un innocent meure en prison. En écoutant sa femme, nous avons compris la gravité de la situation de ce prisonnier politique qui se trouve dans un état de santé critique nécessitant des soins urgents. Or, il doit rester en détention - même illégalement puisqu'ainsi le désire Denis Sassou Nguesso, l'inamovible éléphant de l'Alima. Aussi, on va bâcler l'affaire dans un jugement de complaisance comme c'est souvent le cas. Et on va faire vite et mal. Comme d'habitude.

Nous attendons donc la réponse de la cour d'appel dans cette affaire puisque la patate chaude Tsourou lui est revenue entre les doigts. Il y aura nous le pensons une déclaration dans ce sens. Le 4 mars 2012, le système Sassou & Nguesso a explosé des vies humaines ; la justice a pris le tournis et ça dure toujours...

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 17:22

COMMENTAIRE : Nous vous demandons, s'il vous plaît, de faire une large diffusion de ce message. C'est encore un exemple dans lequel nous constatons un cas de justice asymétrique : une pour les pauvres et une autre pour les fortunés. Nous savons ce que va nous dire le ministre de l'injustice Emmanuel YOKA pour sa défense : il ne peut s'en mêler à cause de la séparation des pouvoirs. Pourtant, il n'hésite à interférer dans l'affaire Tsourou. Ils parlent de séparation des pouvoirs quand ça les arrange mais en réalité, il n'y a aucune séparation des pouvoirs puisque c'est une justice sous influence...

 

Dénonciation d'un jugement de complaisance à Pointe-Noire
K. M.
Pointe-Noire, le 28/01/13

Je suis une habitante de Pointe-Noire qui en a ras le bol de voir les Présidents des tribunaux nommés par l'Etat, à l'instar de monsieur IWANDZA, traiter les pauvres et tous ceux qui ne sont pas protégés par le système en esclaves.
Parent de Ministre ou frère maçon, l'injustice ridicule doit cesser. Au Congo il y a des journalistes sérieux qui aiment leur travail, il faut qu'ils enquêtent pour vérifier la véracité de nos propos.

 
Voici le mail que j'ai adressé au Ministre YOKA E. : 



A l'attention du Ministre de la justice monsieur E. YOKA


Monsieur, 
Je me permets de vous adresser un mail sur ce site parce que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour essayer de dénoncer les décisions de justice contradictoires rendus par le Président du Tribunal de commerce de Pointe-Noire.
Nous savons tous comment fonctionne la justice au Congo. Nous savons que notre société est gangrénée par la corruption à tous les niveaux. Nous savons que tout fonctionne au Congo en mode clanique. Nous savons que tous les citoyens congolais ne sont pas traités de la même façon.
Il y a une semaine le Tribunal de commerce de Pointe-Noire se déclarait incompétent à juger une affaire mais condamne une des parties à payer 3 millions F CFA à la partie adverse. Et, ce jugement étonnant, est signé de la main du Président du tribunal de commerce de Pointe-Noire.
Un tribunal qui se déclare incompétent à juger une affaire ne peut pas condamner une des deux parties dans la même affaire. C'est contradictoire.
C'est tous les jours que le congolais lambda est humilié par les protégés du système, les Libanais, ouest-africains ou Congolais fortunés.
Monsieur le Ministre, vous avez le devoir de protéger les petites gens que nous sommes et de rappeler à Monsieur Iwandza que le tribunal du commerce appartient au peuple congolais. Les magouilles, corruptions et les copinages doivent cesser.
Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, mes respectueuses salutations.
K. M.
                               PS : Faites écho pour que cela cesse. Merci.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:53

Qu'est-ce qui inspire les idées ou les décisions d'un homme politique, d'un chef d'Etat ? Est-ce l'intérêt général ? L'intérêt particulier ? La gloire ? La conservation du pouvoir ? La démagogie ? On peut multiplier les hypothèses pour répondre à cette question - surtout quand vous ajoutez un contexte dictatorial et ethnique dominant le système politique. Ce qui nous amène à nous poser cette question, c'est que nous avons parfois du mal à lire la vision politique de Denis Sassou Nguesso.

Lorsqu'il proclame la gratuité des documents civils, nous étions sceptiques quant au succès de l'initiative et aujourd'hui, les faits nous donnent raison (nous prenons nos 339 abonnés qui nous lisent au quotidien à témoins) : les documents n'ont jamais été aussi payants que depuis qu'ils ont été déclarés gratuits. Avant, l'argent rentrait dans les caisses de l'Etat ; aujourd'hui, ils entrent dans des poches de fonctionnaires. Il vous suffit de comparer le train de vie de certains fonctionnaires avec leurs salaires, de voir leurs villas pour comprendre...

Nous avons écrit un article à ce propos et nous ne reviendrons pas sur ce qui a motivé nos doutes. Nous rappelons juste que nous avons déduit que la gratuité mettrait le citoyen totalement à la merci des fonctionnaires véreux.

 

Sassou a justifié sa décision en disant que les fonctionnaires étaient déjà payés pour faire leur travail et qu'ils n'avaient plus à réclamer le moindre centime aux populations. Et il a même ajouté qu'il fallait dénoncer de tels fonctionnaires véreux. Auprès de qui ? A-t-il mis en place un numéro vert anonyme à ce propos ? Un service de contrôle spécial ? Rien de tout ça !

Nos observateurs nous rapportent ce qui se passe lorsque les citoyens réclament la gratuité des documents. Les fonctionnaires véreux rétorquent : "Allez appeler Sassou pour qu'il vienne vous donner les papiers..." Sûrs de leur impunité, ils savent que le peuple désemparé par une attente injustifiée finira par payer pour faire accélérer l'obtention d'un passeport, d'une carte d'identité, d'un bac, d'un acte de naissance, etc.

Aujourd'hui, depuis qu'ils sont gratuits, n'avez-vous pas constaté que les passeports sont devenus rares parce qu'ils sont désormais attribués sous le manteau ? Finalement, ceux qui bénéficent de cette "gratuité payante", ce sont les fonctionnaires véreux qui parlent lingala dans les bureaux publics, indication de leur proximité régionale ou ethnique avec l'éléphant politique du Congo dont ils ont hérité de l'impunité absolue. Cette mesure semble avoir été prise pour les enrichir car nous savons que désormais les Congolais se demandent : "Pourquoi il n'y a qu'eux qui ont l'argent ?" Vous pouvez répondre à cette question... Un certain homme d'affaires proche du régime aurait même l'objet d'une tentative de braquage par des policiers à Pointe-Noire, tentative de braquage qui aurait causé la mort de deux personnes ou plus. Nous enquêtons sur cette affaire qui concernerait un certain Okandzé...

Il y a pourtant des moyens pour lutter contre les fonctionnaires corrompus ou véreux :

1) créer un numéro vert garantissant l'anonymat qui permettrait aux populations de dénoncer les fonctionnaires qui volent les citoyens et cela impliquera la création d'un centre d'écoute avec des opérateurs qui iraient vérifier les propos des citoyens en utilisant des utilisateurs espions - par exemple des policiers en civil ou des citoyens payés à cet effet ;

2) fixer à une ou deux semaines maximum - selon la complexité de leur fabrication - l'obtention de documents officiels sous peine de poursuite ou de sanction allant jusqu'à la radiation de fonctionnaires pourris ;

3) installer des caméras gérées par des sociétés privées dans les administrations qui accueillent du public pour garder une trace des prestations publiques.

Ce n'est parce que les membres du clan n'ont aucun problème pour obtenir des documents qu'il ne faut rien faire pour les petites personnes, pour les plus petits de nos citoyens.

Nous sommes de plus en plus convaincus d'une chose : depuis son retour aux affaires louches de la république, Sassou a privatisé la république devenue un royaume et il ne travaille plus pour le peuple mais pour lui, son clan et ses milliers de vaches qui sont mieux traitées que le peuple congolais. Dans de telles conditions, la corruption, la concussion, le vol, l'incompétence ne le dérangent pas. Après tout, c'est lui qui montre le mauvais exemple d'en-haut...

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 17:35

Le Congo est pourtant si riche. D'autres pays comme l'Algérie ont su dompter leurs démons en effaçant leurs dettes et en finançant de façon autonome leur économie. Nous devons donc nous demander pourquoi le Congo a tant de dettes et de problèmes avec la justice internationale.

Nous suivons actuellement le cas de la créance russe du Congo qui met Sassou en position de faiblesse au point de céder certains marchés aux sociétés soviétiques : d'abord l'achat de 80 véhicules blindés puis le gazoduc Pointe-Noire/Oyo, enfin AVIMA qui va exploiter le fer au nord au point où la Russie se trouve à nouveau un ancrage économique en Afrique où elle vend beaucoup d'armes.

Nous vous apprenons que le Congo a perdu face à Commisimpex puisque l'Etat congolais est condamné par la chambre de commerce internationale de Paris à payer 1,1 milliard de dollars à la  société Commisimpex de Mohsen Hojeij. Et cette fois-ci, il y a des pénalités de retard. Rappelez-vous de l'affaire Kensington où le Congo a dû payer plus de 900 millions de dollars.

Gâchis de l'argent public, détournements, achats d'armes au lieu de nourriture ou de médicaments, ainsi va le Congo entre pertes pour le peuple condamné à payer les frasques du régime, continuité de l'Etat oblige, et profits pour les Sassou & Nguesso qui prennent tout et ne laissent que des os pour le peuple. Mon Dieu, qu'adviendra-t-il du Congo quand nous n'aurons plus une seule goutte de pétrole ? En effet, comme l'affaire Gunvor l'a démontré, c'est en cargaisons de pétrole non déclarées que Denis Sassou Nguesso va payer ses créanciers, preuve que le pétrole congolais est détourné chaque jour que Dieu fait...

MOHSEN_HOJEIJ.jpg


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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 15:34

Ondongo-Dirat.jpgAu Congo, on ne s'attaque jamais aux causes mais juste à quelques effets comme pour faire illusion : il faut bien faire semblant de travailler pour justifier son gros salaire, monsieur Raymond Dirat !

Monsieur Raymond Dirat, directeur de cabinet imposé au ministre Jules Ondongo par Denis Sassou pour surveiller ce dernier,  se vante d'avoir démasqué quatre mille (4000) faux fonctionnaires - alors que nous savons qu'ils sont beaucoup plus nombreux que ça à se sucrer sur le dos de l'argent public : entre les fonctionnaires fictifs (il y a l'exemple de ce ministre qui avait créé douze mille faux fonctionnaires), les fonctionnaires décédés qui continuent à percevoir d'outre-tombe leur solde qui ne leur sert plus à rien et ceux qui payent pour être enregistrés en qualité de fonctionnaires sans vraiment exercer dans quelque administration en passant par ceux qui sont à l'étranger ou qui n'occupent plus leurs postes mais qui touchent un salaire bien trébuchant celui-là, il y a de la place à un nombre plus important et nous ne vous parlons même pas de ceux qui perçoivent plusieurs salaires de fonctionnaire et  l'armée n'est pas du reste, la douane aussi et toutes les autres structures publiques ont leur lot de travailleurs fictifs ou bidons. Nous avons publié il y a de cela un moment un article sur des militaires qui percevaient plusieurs salaires dont certains avaient été arrêtés à Brazzaville.

En fait, Raymond Dirat, le frère de la mère de la célébrissime défunte Edith Bongo, flanqué comme garde du corps ou surveillant voire contrôleur de Jules Ondongo, veut nous donner l'illusion qu'il travaille mais nous allons vous montrer qu'il n'en est rien. Pour commencer, nous aimerions bien que l'on affiche le listing de tous ces fraudeurs au salaire pour que nous l'étudiions. Ceux des escrocs qui ont des puissants parrains échappent à cette opération et souvent, ce sont les ministres eux-mêmes qui se fabriquent  des salariés fictifs. En effet, il faut se demander :

1) Comment se fait-il qu'autant de fonctionnaires fictifs existent ? Qui les a embauchés à la fonction publique ? N'est-ce pas les ministères et la fonction publique pour qu'ils aient un numéro matricule ? Vous savez que la fonction publique pratique l'ethnodiscrimination à l'embauche ; si toute cette magouille a duré quinze ans, c'est parce que les fraudeurs sont des proches du pouvoir par l'ethnie, la région ou le sang. Ils reçoivent ainsi leur part de l'argent du pétrole sans contrepartie puisque les membres du clan se servent eux directement dans les caisses de l'Etat comme Sassou lui-même qui leur montre l'exemple.

2) Comment peut-on rémunérer des fonctionnaires que personne ne voit venir travailler et cela pendant des années sans que la situation n'inquiète personne ? Cela démontre un laxisme grand comme le Sahara. Nous savons qu'il n'y a vraiment aucun contrôle. Il y a complicité doublée d'incompétence, incompétence accompagnée de laxisme, laxisme assaisonnée de complaisance, complaisance bien servie par la corruption.

3) Pourquoi se préoccupe-t-on de ces faux fonctionnaires et compagnie que maintenant ? En fait, l'Etat est obligé de faire des économies depuis qu'il est obligé d'allouer des pensions à vie à certaines victimes du drame du 4 mars 2012. Il faut bien récupérer cet argent quelque part comme si on détroussait les faux fonctionnaires pour renflouer les victimes vraies et fausses du drame du 4 mars 2012. Il faut en outre reloger tous ces sinistrés aux frais de l'Etat. Sassou exige à son beau-frère Raymond Dirat d'aller à la pêche aux économies.

4) Que font donc les contrôleurs de la fonction publique depuis quinze ans ? N'y a-t-il pas là l'expression de l'incompétence la plus sévère ? Hélas, nous le savons au Congo, l'Etat est un foutoir, une mangeoire privée qui permet aux frères, aux cousins, aux membres de l'ethnie du chef de l'Etat de vivre aux frais de la république royale bananière sans la moindre contrepartie en matière de travail ou de service.

On pourrait faire le recensement général de la fonction publique tous les mois avec un système de pointage des fonctionnaires et l'on se rendrait compte du véritable nombre de faux fonctionnaires, de faux militaires, de faux douaniers. En fait, tous ceux qui vivent à l'étranger sont avertis par leurs amis, directeurs et complices des dates du moindre contrôle ; ce qui leur laisse le temps de revenir pendant quelques jours au Congo pour ceux qui vivent et travaillent à l'étranger mais qui perçoivent tout de même des salaires de la fonction publique. Il y a un tel gâchis de l'argent public - alors que ceux qui souffrent vraiment ne bénéficient pas de quelque façon de l'aide de l'Etat. Faut-il attendre d'être explosés et membre de l'ethnie du chef de l'Etat comme pour les victimes du 4 mars 2012 pour voir enfin la solidarité agir au Congo ?

Il faut désormais s'attaquer aux causes profondes et non aux effets, monsieur Raymond Dirat, si vous voulez nous impressionner. Combien ont coûté pendant quinze ans tous ces dizaines de milliers de faux fonctionnaires qui ne sont pas des faussaires puisqu'ils ont été embauchés par vos soins ? En effet, un faussaire, c'est plutôt quelqu'un qui produit de faux documents ou de la fausse monnaie mais dans le cas de ces faux fonctionnaires, au mieux il y a eu mauvaise embauche ou pire fausse embauche par les services de l'Etat. Vous êtes donc comme une sorte de pompier pyromane dans cette affaire, vous les responsables de l'Etat.

Et nous savons, monsieur Dirat, que ce n'est pas au mérite que vous occupez votre poste mais du fait de votre lien de parenté matrimoniale avec le gros éléphant, l'homme le plus riche du Congo et du monde.

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 21:42

Partage.jpgIl a le sens de l'humour, notre griot blanc en parlant de "partage de la richesse nationale " ! Vous avez dit partage des richesses ? Entre qui et qui ? Entre membres du clan Sassou & Nguesso ? Entre nordistes ? Et qui décide du partage équitable des richesses ? Denis Sassou Nguesso ? Il est le plus tribal et le plus mauvais des Congolais que la terre ait jamais portés. Il y a des Congolais qui n'ont jamais reçu de l'Etat un seul petit franc cfa tandis que toute la richesse est absorbée par 0,3% de la population dont la proximité à monsieur Denis Sassou est patente. Au Congo, il n'y a pas partage mais simplement distribution de la richesse nationale à quelques-uns, à une minorité qui protège un pouvoir inique.

Combien de milliards de francs cfa pour construire un pipeline entre Pointe-Noire et Oyo ? En quoi est-ce un projet d'intérêt national ? Même vous, monsieur Pigasse, reconnaissez dans votre éditorial que la richesse nationale, les ressources de tous, de tous les Congolais, ne profitent qu'à une minorité et c'est ça, monsieur Jean-Paul Pigasse, votre fameux Chemin d'Avenir ? Le Chemin de l'Absurde où juste quelques-uns s'approprient les richesses de tous ? Quand vous parlez de reconstruction, qu'a-t-on reconstruit au Congo depuis le retour de Denis Sassou Nguesso au pouvoir ? Et par ailleurs, pour parler de reconstruction, il faut d'abord une destruction préalable et au Congo, il n'y a qu'un seul homme qui détruit tout : monsieur Denis Sassou Nguesso. Dites-nous ce qui a d'abord été détruit avant de parler de "reconstruction". 

Moi, je ne vois que des destructions : destruction du niveau de l'école, de la santé, des services publics, de l'unité nationale, des infrastructures de base, des valeurs qui faisaient le Congo, destruction du mérite, destruction de l'espoir, de l'espérance, destruction de la qualité de vie, de la qualité de l'eau, de l'air (pollution de l'air à Pointe-Noire), bref, destruction du tissu social par l'ethnodiscrimination, par la corruption, destruction de la démocratie naissante débutée en 1992, destruction de l'identité nationale au profit de l'identité tribale, destruction de l'armée nationale qui n'est plus qu'une milice à la solde de monsieur le gros éléphant.

Ce ne sont pas quelques bâtisses construites de façon tournante ici ou là dans une sorte de bricolage accéléré chaque année qui peut permettre de parler de reconstruction. Sassou poursuit de façon éhontée une politique tribale ; nous le voyons tous, nous le savons tous. Personne ne dit rien à l'intérieur du pays : les députés sont muets, les sénateurs sont sourds et l'opposition n'a plus que la peau sur les os au point où le mot opposition n'a même plus de consistance.

Le but du partage de la richesse est au contraire facile à atteindre quand on aime son pays et que l'on est épris de justice et d'équité. Pourquoi Denis Sassou Nguesso fournit l'eau, l'électricité, une zone industrielle spéciale à Oyo et ses environs et pas à Kakamouéka ? A Boko ? A Mouyondzi ? Il se fiche que le littoral maritime soit pollué puisqu'il ne s'intéresse qu'à Oyo. Alors, qui parle de partage de la richesse nationale, vous, Pigasse, qui recevez votre part - alors que vous ne faites rien pour le Congo ? Vous, le parasite blanc qui prend sa part de la dépouille du Congo ? Qui finance vos Dépêches ? N'est-ce pas Denis Sassou Nguesso ? Et Vous osez parler de la mobilisation des citoyens ? Quand on n'est pas du nord, le système ne vous laisse pas créer librement votre entreprise ou votre affaire - d'ailleurs, on préfère même favoriser les étrangers que les fils de la terre du Congo, surtout quand ils sont du sud.

Vous croyez que les hommes qui assument les responsabilités ou qui occupent les postes de décision, tous du nord quand ils ne sont pas Mbochis, vous croyez vraiment qu'ils pensent au partage ou au vol du denier public ?

Oui, il y aura une génération qui viendra mettre en exergue le partage des ressources mais elle n'aura rien à voir avec ces monstres, ces affameurs du peuple congolais, ces ténias, ces voleurs, ces incompétents, ces psychopathes, ces animaux à morphe humaine qui ne valent pas mieux que des singes. Vous osez parler de "progrès social" alors que la société congolaise est décadente ? Que toutes les valeurs qui pouvaient encore tenir le tissu social sont déchirées par un pouvoir qui prend tout pour étouffer toute vélléité de révolte ?

Sassou et les siens veulent réduire le peuple congolais à l'état de mendicité pour garder le pouvoir à jamais : en effet, quand vous ne pensez plus qu'à trouver un bout de manioc, vous ne pensez pas à vous rebeller. La dictature ne peut pas survivre s'il y a progrès social, s'il y a partage équitable des richesses nationales, et cela, vous le savez bien, monsieur Jean-Paul Pigasse. Ne faites donc pas semblant de posséder une vertu que vous n'avez pas puisque vous participez à ôter le moungouélé de la bouche de nos enfants. On reconnaît mieux votre petite musique quand vous défendez votre maître au cerveau noir, bien noir, par votre plume blanche payée  au prix de l'or idéologique des mots.

La majorité de la population vit au sud et le nord n'est plus aussi désenclavé que vous le prétendez : voilà trente ans qu'on désenclave le nord comme s'il n'y avait rien à désenclaver au sud. Sassou a tellement désenclavé l'arrière pays qu'il va faire des routes jusqu'au Cameroun. Donc le partage des richesses, lorsqu'on y tient, on fait même passer des pylones dans la vase et la boue pour éclairer Oyo.

Partager les richesses nationales, c'est décentraliser, tenir compte des densités démographiques, opérer des sélections sociales qui tiennent à la fois du mérite que de la solidarité nationale. Partager les ressources nationales, c'est d'abord partager le travail, les postes de décisions et les autres postes dans l'administration, la fonction publique, l'armée, la police, l'Etat. J'horripile quand je vois le tribalisme partout : dans la politique, dans le journalisme, à tous les niveaux. Partager les richesses nationales, c'est aussi faire oeuvre de transparence dans l'utilisation de l'argent public. Il y a le partage au travers des infrastructures publiques et le partage au niveau des hommes car une SNPC où il n'y a que des Mbochis est une insulte à la notion de république comme le fait de privilégier un petit village de pêcheurs rempli d'étrangers au détriment des grandes villes comme Pointe-Noire ou Brazzaville qui manquent de tout.

Pour partager les ressources, il faut encore que Sassou et les siens soient moins cupides, moins rapaces et se disent que les autres Congolais ont droit à la vie. Or, ils veulent réduire la densité démographique du sud par une politique digne de celle des nazis. A ce propos, Sassou préfère même donner l'argent du Congo à des pays comme la Chine qui n'en ont pas besoin. C'est Denis Sassou Nguesso qui tient la marmite de Koka-Mbala. Quel est donc son critère de partage ? Je vais vous le dire : TOUT AU NORD, SURTOUT A OYO, RIEN AU SUD. On ne peut pas croire qu'après quinze ans, l'esprit de compassion va toucher le cupide Sassou pour qu'il pense à partager la richesse nationale, lui qui parle du pays comme sa propriété privée. Ne dit-il pas : "mon pétrole, mon assemblée, mon Trésor public ? " 

Tout est dans la nature de chaque être, de sorte qu'un lion ne deviendra jamais un agneau et nous savons que la cupidité doublée de tribalisme ne peut pas accoucher d'un partage équitable des richesses nationales. La seule solution est d'instaurer DEMAIN UN NOUVEAU CONGO BRAZZAVILLE sans Denis Sassou Nguesso qui a fait des petits aussi cruels que lui, plus cupides que lui, encore plus ignards que lui.

LE CONGO DOIT ETRE NETTOYE DE L'INFECTION SASSOU & NGUESSO POUR QUE L'ON COMMENCE ENFIN A ENVISAGER UN VRAI PARTAGE DES RESSOURCES NATIONALES QUI COMMENCE PAR UN PARTAGE DES MEMES IDEAUX, DES MEMES VALEURS, DU MEME KIMUNTU COMME ON PARTAGE UN MEME PAYS DANS LEQUEL TOUS LES TSIS ONT MIS LEURS RICHESSES EN COMMUN.

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 16:42

AmédéDeleau6COMMENTAIRE : Vous avez beaucoup entendu parler d'Amédé Deleau-Loemba, ce jeune Congolais arrêté  au Congo pour avoir voulu provoquer un soulèvement de la jeunesse puis jeté en prison pendant des mois sans jugement mais qui a pu s'échapper pour se retrouver en RDC. Néanmoins, nous connaissons peu sur ce jeune compatriote qui a fait montre d'une détermination farouche face au système politique le plus cruel d'Afrique, le système Sassou & Nguesso, allant jusqu'à mettre sa vie en danger par des grèves de la faim. Nombreux se posent des questions sur ce résistant auxquelles ce texte va tenter de répondre.

Qui est Amedé Deleau-Loemba ? Quelle est sa profession ? Pourquoi a-t-il été obligé de quitter son pays qu'il aime tant pour se retrouver en république démocratique du Congo ? Comment a-t-il pu quitter le Congo pour la RDC ? Quel est son statut dans ce pays ? Qu'est-ce qui lui est arrivé récemment ? Comment vit-il en RDC ?

Ce jeune homme nous a envoyé ce texte pour que vous compreniez mieux sa détresse. Il a fini par réaliser qu'en qualité de réfugié, il faut qu'il quitte la RDC où il vit à Kinshasa pour un autre pays qui assurerait mieux sa sécurité : en effet, Kinshasa et Brazzaville sont trop proches et les connexions entre les deux peuples multiples. Juste pour illustration, la génitrice de certains enfants de monsieur Denis Sassou Nguesso fut une Congolaise de la RDC et on pourrait ajouter que l'épouse du grand éléphant elle-même a grandi à Kinshasa où elle y a des demi-frères et peut-être aussi des demi-soeurs.

Nous demandons donc au HCR de faire en sorte que monsieur Amedé Deleau-Loemba soit transféré dans un autre pays plus respectueux des Droits de l'homme et plus éloigné de Brazzaville.

Ce qui nous étonne est de voir la différence de réaction des deux côtés du fleuve Congo : Denis Sassou engraisse les opposants de Kabila tandis que ce dernier martyrise le seul opposant au système Sassou qui se trouve dans son pays, la RDC. Allez-y comprendre !

Sans moyens de subsistance, sans logement fixe, il en appelle à l'aide et nous demandons à tous ceux qui peuvent l'aider de quelque manière que ce soit de le contacter sur sa page Facebook ou de nous contacter nous par notre formulaire contact. Tous ceux qui peuvent aider notre jeune frère Amedé Deleau-Loemba, n'hésitez pas à le faire. Si les autorités de Kinshasa lisent ce message, elles devront prendre leur responsabilité pour permettre au réfugié politique Amedé Deleau-Loemba de vivre d'une façon plus décente et plus sécurisée.


 

Je me nomme Amedé Deleau-Loemba. Je suis célibataire avec un enfant. Je suis né le 04 Avril 1980 à Brazzaville de Père Harvard Delho et de mère Berthe  Soungou tous les deux originaires du département du Kouilou.  J’ai un niveau BAC + 2 ans en informatique. J’ai intégré la police en 1998. En cette date, j’ai commencé à servir au Groupement d’Intervention de la Police Nationale, ensuite au Service Urbain de la Police Judiciaire à Pointe-Noire.  Un an plus tard, j’ai été affecté au  Bureau Central des Accidents. En 2007, j’ai satisfait au concours de la Police Technique et Scientifique.  Après formation, j’ai occupé les fonctions de chef de la Cellule Informatique au grade de sous-officier.


En mars 2011, j’ai tenté de mettre en œuvre une manifestation pacifique de jeunes contre les frasques et turpitudes du régime Sassou et aussi pour dénoncer les détournements des fonds publiques de la caisse par les autorités municipales de Pointe-Noire,  en à l’occurrence le député Maire Roland Bouity-Viaudo.

Pour cela, j’ai été arrêté et transmis un jour après à Brazzaville, plus précisément à la Direction Générale de la Surveillance du Territoire où j’ai été gardé au grand secret pendant deux mois avant d’être déferré à la Maison d’Arrêt Centrale de Brazzaville. A cet endroit,  j’ai été emprisonné 16 mois sans jugement et mon état de santé se dégradait considérablement à cause des tortures et de la mauvaise nutrition. Le 06 Juin 2012, je m’évade et je m’introduis  à l’ambassade américaine à Brazzaville.

Après une longue discussion avec les responsables de ladite ambassade,  j’ai traversé le fleuve par pirogue dans la nuit du 09 mars 2012 pour Kinshasa. J’ai été reçu à nouveau par les autorités américaines et orienté auprès du Haut Commissariat pour les Réfugiés qui par la suite m’a confié à la Commission Nationale pour les Réfugiés pour enquêter. Et finalement j’ai été reconnu comme réfugié politique en RDC  en date du 04 septembre 2012.

Au-delà de tout ceci, je suis confronté à plusieurs difficultés. Par rapport aux textes de la Convention de Genève,  je serais déjà nourri,  logé, et je bénéficierais aussi de soins médicaux gratuitement. Vu ma situation d’un citoyen qui a fui les persécutions de Brazzaville, ville située en face de Kinshasa mon lieu de refuge,  j’ai le droit d’être réinstallé dans un autre pays.  Plus grave encore, j’ai été enlevé et libéré par des bandits envoyés par certaines autorités de Brazzaville et  la Police de la RDC en est au courant.  Quelques jours plus tard, cette même Police m’a interpellé, m’a embarqué et gardé à vue pendant trois pour   non présentation de pièces d’Identité.  Au deuxième jour de cette garde à vue, juste après présentation de mes papiers d’asile, je leur ai exigé ma libération immédiate et que cela soit mentionné sur la main courante et qu’un billet d’écrou me soit aussi établi. Mes revendications ont été mal comprises et les policiers dont un colonel ont ordonné qu’on me retire de ma cellule et qu’on me  tabasse devant tout le monde. Ces violents coups m’ont laissé des blessures sur ma mâchoire droite et ma main gauche a été touchée.  C’est grâce à l’intervention d’une activiste des Droits Humains présente sur scène que j’ai été libéré et envoyé à l’hôpital pour me faire soigner.

Quatre jours plus tard, j’ai rencontré le conseiller juridique du ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et des Affaires Coutumières et je lui ai expliqué la scène en présence de ses deux collaboratrices.  Et j’ai revu les responsables suisses  pour leur montrer des preuves.

En dehors de ce dont  je vous ai parlé,  j’ai été enlevé juste après mon entretien avec le docteur Alex Ickaba Djabana et gardé dans une maison de l’une des filles de Sassou par des gens envoyés  par Jean Dominique Okemba parce que j’avais publié sur mon mur l’assassinat d’un certain Ghislain Itoua Dzonga, son neveu. Celui-ci était militaire sergent chef à la Garde Républicaine. Il avait pour mission de  sécuriser  l’un des fils de son oncle qui avait des problèmes mentaux. Ce dernier a été retrouvé mort avec une balle dans la tête.  Et Ghislain son gardien a été emprisonné  pour enquête à la Maison d’Arrêt Centrale ou nous étions. Cinq mois plus tard, Jean Dominique Okemba a donné l’ordre qu’il soit isolé, et quelques semaines plus tard,  il a envoyé les gens le taper dans sa cellule d’isolation jusqu’à le tuer. Son corps a été déporté à la morgue devant tous les prisonniers et son enterrement a eu lieu dans leur village. Pour toutes preuves, veuillez voir le combattant Jean Benoit Ndzaba. 

Franchement je suis dans une situation de misère, veuillez faire quelque chose. En ce moment,  je vis dans une église par manque de logement. Il faut manger et faire le reste des petites choses pour tenir.

 

Merci Amedé Deleau-Loemba

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 22:38

 

Monsieur Ben Sassou, merci pour votre commentaire qui me donne l'occasion de porter une jouxte polémique qui ne manquera pas de vous confondre car vous semblez planer dans une confusion qui rend votre raisonnement incohérent : tantôt, vous parlez de nom, tantôt de prénom mais vous faites bien de le dire, et vous avez raison de le dire :  le nom de Sassou se trouve partout ailleurs de façon à être reconnu comme un patronyme local bien incrusté dans le terroir depuis la nuit des temps mais au Congo, aucune ethnie Congo n'en recense au passé ou au présent un nombre important de Sassou car, mystère, Sassou EST le seul Congolais porteur de ce nom si rare qu'il n'est pas un nom populaire chez nous mais seulement ailleurs où il pullule et vous pouvez rajouter la Côte d'Ivoire en Afrique de l'ouest dont les Pages Blanches regorgent de Sassou chez les Abey originaires du Bénin. 

Donc ce patronyme est bien, vu du Congo, un patronyme étranger. Votre argumentaire aurait gagné en luminosité si vous aviez démontré que du nord au sud, le nom de Sassou n'est pas une énigme pour les Congolais comme le nom MASSAMBA ou le nom Malonga qui indiquent bien que l'on provient de l'Afrique centrale.

UN NOM A UNE HISTOIRE AU POINT OU SI NOUS ENTENDONS QU'IL EXISTE UN TENNISMAN DU NOM DE TSONGA, NOUS DEDUISONS TOUT DE SUITE QUE SON PERE EST D'AFRIQUE OU DU CONGO. DE TOUTE L'HISTOIRE DE GAULE, EN PASSANT DES CELTES AUX MEROVINGIENS, IL N'Y A JAMAIS EU DE TSONGA AVANT QU'UN FILS DU CONGO EPOUSE UNE FRANCAISE. Bien entendu, Tsonga n'est qu'un célébrissime exemple parmi tant d'autres pour bien ancrer mon argumentation dans les esprits...

IL Y A UN LIEN ENTRE LE PATRONYME ET L'ORIGINE. VOUS AVEZ CHOISI UN MAUVAIS EXEMPLE CAR SASSOU RENVOIE BIEN A DU SANG ETRANGER AYANT INFECTE POLITIQUEMENT LE CONGO. LE FILS DE L'ETRANGER RESTERA ETRANGER A NOTRE EGO PROFOND. SASSOU NE MONTRE-T-iL PAS TOUS LES JOURS QU'IL EST ETRANGER AU KIMUNTU ? J'ai appris que le chauffeur du Général Avoukou serait aussi mort d'un arrêt cardiaque, une coïncidence troublante qui sussure : " Assassinat ! Assassinat ! Assassinat !". L'assassinat n'est pas bantou où l'homme est le porteur de prestige le plus important. Chez nous, nous avons porté l'homme au piedestal de l'importance et le respect de la vie fut notre marque de fabrique, à nous, Bantous...

Même en Israël, le nom du fils de Dieu Ieshoua était partagé par plusieurs personnes de familles différentes car c'est bien un nom juif, un nom du peuple d'Abraham qui n'a rien d'unique dans son peuple de provenance. D'ailleurs, la Bible elle-même relate l'existence d'autres Ieshoua ou Jésus.

Je vous défie de trouver un seul autre Congolais de souche, un seul autre Congolais pur,  qui porte le nom de Sassou ; vous trouverez certainement des ouest-africains naturalisés Congolais portant ce nom mais pas un fils de toutes les ethnies du Congo dont toute l'histoire témoigne qu'il n'y a jamais eu de Sassou chez nous au Congo comme il y a de Kouakou en abondance en Côte-d'Ivoire depuis la nuit des temps.

Quant au prénom qui ne présage pas impérativement de l'origine d'un individu, vous avez encore raison : Denis est un prénom français reliquat de la colonisation française et de l'empreinte de la religion chrétienne sur nos mentalités et nos identités car si cette satanée colonisation n'avait pas existé, jamais il n'y aurait eu de Denis ou de Christel au Congo dans la mesure où nos noms et prénoms seraient restés authentiques. Et si je raisonne bien, dans l'hypothèse d'une absence de colonisation,  jamais les Abeys n'auraient  été déportés par les Français au nord du Congo pour y exercer leur activité atavique de la pêche après leur révolte contre les colons français en Côte-d'Ivoire. Je connais l'histoire secrète de mon pays...

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