Il a le sens de l'humour, notre griot blanc en parlant de "partage de la richesse nationale " ! Vous avez dit partage des richesses ? Entre qui et qui ? Entre membres du clan Sassou & Nguesso ? Entre nordistes ? Et qui décide du partage équitable des richesses ? Denis Sassou Nguesso ? Il est le plus tribal et le plus mauvais des Congolais que la terre ait jamais portés. Il y a des Congolais qui n'ont jamais reçu de l'Etat un seul petit franc cfa tandis que toute la richesse est absorbée par 0,3% de la population dont la proximité à monsieur Denis Sassou est patente. Au Congo, il n'y a pas partage mais simplement distribution de la richesse nationale à quelques-uns, à une minorité qui protège un pouvoir inique.
Combien de milliards de francs cfa pour construire un pipeline entre Pointe-Noire et Oyo ? En quoi est-ce un projet d'intérêt national ? Même vous, monsieur Pigasse, reconnaissez dans votre éditorial que la richesse nationale, les ressources de tous, de tous les Congolais, ne profitent qu'à une minorité et c'est ça, monsieur Jean-Paul Pigasse, votre fameux Chemin d'Avenir ? Le Chemin de l'Absurde où juste quelques-uns s'approprient les richesses de tous ? Quand vous parlez de reconstruction, qu'a-t-on reconstruit au Congo depuis le retour de Denis Sassou Nguesso au pouvoir ? Et par ailleurs, pour parler de reconstruction, il faut d'abord une destruction préalable et au Congo, il n'y a qu'un seul homme qui détruit tout : monsieur Denis Sassou Nguesso. Dites-nous ce qui a d'abord été détruit avant de parler de "reconstruction".
Moi, je ne vois que des destructions : destruction du niveau de l'école, de la santé, des services publics, de l'unité nationale, des infrastructures de base, des valeurs qui faisaient le Congo, destruction du mérite, destruction de l'espoir, de l'espérance, destruction de la qualité de vie, de la qualité de l'eau, de l'air (pollution de l'air à Pointe-Noire), bref, destruction du tissu social par l'ethnodiscrimination, par la corruption, destruction de la démocratie naissante débutée en 1992, destruction de l'identité nationale au profit de l'identité tribale, destruction de l'armée nationale qui n'est plus qu'une milice à la solde de monsieur le gros éléphant.
Ce ne sont pas quelques bâtisses construites de façon tournante ici ou là dans une sorte de bricolage accéléré chaque année qui peut permettre de parler de reconstruction. Sassou poursuit de façon éhontée une politique tribale ; nous le voyons tous, nous le savons tous. Personne ne dit rien à l'intérieur du pays : les députés sont muets, les sénateurs sont sourds et l'opposition n'a plus que la peau sur les os au point où le mot opposition n'a même plus de consistance.
Le but du partage de la richesse est au contraire facile à atteindre quand on aime son pays et que l'on est épris de justice et d'équité. Pourquoi Denis Sassou Nguesso fournit l'eau, l'électricité, une zone industrielle spéciale à Oyo et ses environs et pas à Kakamouéka ? A Boko ? A Mouyondzi ? Il se fiche que le littoral maritime soit pollué puisqu'il ne s'intéresse qu'à Oyo. Alors, qui parle de partage de la richesse nationale, vous, Pigasse, qui recevez votre part - alors que vous ne faites rien pour le Congo ? Vous, le parasite blanc qui prend sa part de la dépouille du Congo ? Qui finance vos Dépêches ? N'est-ce pas Denis Sassou Nguesso ? Et Vous osez parler de la mobilisation des citoyens ? Quand on n'est pas du nord, le système ne vous laisse pas créer librement votre entreprise ou votre affaire - d'ailleurs, on préfère même favoriser les étrangers que les fils de la terre du Congo, surtout quand ils sont du sud.
Vous croyez que les hommes qui assument les responsabilités ou qui occupent les postes de décision, tous du nord quand ils ne sont pas Mbochis, vous croyez vraiment qu'ils pensent au partage ou au vol du denier public ?
Oui, il y aura une génération qui viendra mettre en exergue le partage des ressources mais elle n'aura rien à voir avec ces monstres, ces affameurs du peuple congolais, ces ténias, ces voleurs, ces incompétents, ces psychopathes, ces animaux à morphe humaine qui ne valent pas mieux que des singes. Vous osez parler de "progrès social" alors que la société congolaise est décadente ? Que toutes les valeurs qui pouvaient encore tenir le tissu social sont déchirées par un pouvoir qui prend tout pour étouffer toute vélléité de révolte ?
Sassou et les siens veulent réduire le peuple congolais à l'état de mendicité pour garder le pouvoir à jamais : en effet, quand vous ne pensez plus qu'à trouver un bout de manioc, vous ne pensez pas à vous rebeller. La dictature ne peut pas survivre s'il y a progrès social, s'il y a partage équitable des richesses nationales, et cela, vous le savez bien, monsieur Jean-Paul Pigasse. Ne faites donc pas semblant de posséder une vertu que vous n'avez pas puisque vous participez à ôter le moungouélé de la bouche de nos enfants. On reconnaît mieux votre petite musique quand vous défendez votre maître au cerveau noir, bien noir, par votre plume blanche payée au prix de l'or idéologique des mots.
La majorité de la population vit au sud et le nord n'est plus aussi désenclavé que vous le prétendez : voilà trente ans qu'on désenclave le nord comme s'il n'y avait rien à désenclaver au sud. Sassou a tellement désenclavé l'arrière pays qu'il va faire des routes jusqu'au Cameroun. Donc le partage des richesses, lorsqu'on y tient, on fait même passer des pylones dans la vase et la boue pour éclairer Oyo.
Partager les richesses nationales, c'est décentraliser, tenir compte des densités démographiques, opérer des sélections sociales qui tiennent à la fois du mérite que de la solidarité nationale. Partager les ressources nationales, c'est d'abord partager le travail, les postes de décisions et les autres postes dans l'administration, la fonction publique, l'armée, la police, l'Etat. J'horripile quand je vois le tribalisme partout : dans la politique, dans le journalisme, à tous les niveaux. Partager les richesses nationales, c'est aussi faire oeuvre de transparence dans l'utilisation de l'argent public. Il y a le partage au travers des infrastructures publiques et le partage au niveau des hommes car une SNPC où il n'y a que des Mbochis est une insulte à la notion de république comme le fait de privilégier un petit village de pêcheurs rempli d'étrangers au détriment des grandes villes comme Pointe-Noire ou Brazzaville qui manquent de tout.
Pour partager les ressources, il faut encore que Sassou et les siens soient moins cupides, moins rapaces et se disent que les autres Congolais ont droit à la vie. Or, ils veulent réduire la densité démographique du sud par une politique digne de celle des nazis. A ce propos, Sassou préfère même donner l'argent du Congo à des pays comme la Chine qui n'en ont pas besoin. C'est Denis Sassou Nguesso qui tient la marmite de Koka-Mbala. Quel est donc son critère de partage ? Je vais vous le dire : TOUT AU NORD, SURTOUT A OYO, RIEN AU SUD. On ne peut pas croire qu'après quinze ans, l'esprit de compassion va toucher le cupide Sassou pour qu'il pense à partager la richesse nationale, lui qui parle du pays comme sa propriété privée. Ne dit-il pas : "mon pétrole, mon assemblée, mon Trésor public ? "
Tout est dans la nature de chaque être, de sorte qu'un lion ne deviendra jamais un agneau et nous savons que la cupidité doublée de tribalisme ne peut pas accoucher d'un partage équitable des richesses nationales. La seule solution est d'instaurer DEMAIN UN NOUVEAU CONGO BRAZZAVILLE sans Denis Sassou Nguesso qui a fait des petits aussi cruels que lui, plus cupides que lui, encore plus ignards que lui.
LE CONGO DOIT ETRE NETTOYE DE L'INFECTION SASSOU & NGUESSO POUR QUE L'ON COMMENCE ENFIN A ENVISAGER UN VRAI PARTAGE DES RESSOURCES NATIONALES QUI COMMENCE PAR UN PARTAGE DES MEMES IDEAUX, DES MEMES VALEURS, DU MEME KIMUNTU COMME ON PARTAGE UN MEME PAYS DANS LEQUEL TOUS LES TSIS ONT MIS LEURS RICHESSES EN COMMUN.