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CONFÉRENCE DE PRESSE DES SUITES
DE LA CONVOCATION DE Me MBEMBA
INTRODUCTION :
EXPOSE LIMINAIRE DE LA PERSONNALITE DE Me MBEMBA
POINT N°1 : EXPOSE DES FAITS
Le 7 mai 2013, des agents de la police nationale accompagnés d’un officier de la DGST et de plusieurs véhicules bâchés dont certains immatriculés, d’autres non, ont tenté de pénétrer de force dans la résidence de Me MBEMBA, président de la CNDH aux alentours de 19 heures.
Alerté, notre confrère va sortir de ses appartements pour s’enquérir de la situation, lorsqu’il trouve six agents en uniforme armés dans sa concession en train d’être repoussés par sa garde. Ne sachant l’objet de cette brutale violation de sa résidence, la garde demande à notre confrère de vite réintégrer les appartements et de ne pas en sortir.
Des suites de cette altercation, les voisins du quartier sont alertés et se sont mis dans la rue. A la vue des gardiens des voisins, gênés, les agents de la police nationale se sont postés à 50m de part et d’autre de la résidence et siège de la CNDH, où ils sont restés toute la nuit en faction jusqu’au lendemain matin.
Tout indique vraisemblablement, qu’ils voulaient procéder à l’enlèvement de notre confrère. L’enlèvement du colonel MBANGO, directeur départemental de la police nationale au Pool, nous conforte dans cette certitude.
D’autant qu’en ce moment là, il n’a jamais été question de la part de la police ni de la DGST de rechercher au domicile de notre confrère on ne sait quel agent y assurant la garde.
POINT 2 :
Le lendemain le 8 mai 13, curieusement, s’amènent vers 11 heures, le Directeur de la police judiciaire et le colonel Eloi ATIPO de la DGST au siège et domicile de notre confrère. Le directeur de la police judiciaire présente à notre confrère un mandat d’amener signé du Procureur de la République concernant un certain Martin MBIA habitant le quartier Poto-poto.
Notre confrère rappel au Directeur de la Police Judiciaire que vous vous êtes trompés d’adresse, car là où nous sommes en ce moment ne correspond pas à l’adresse indiquée par le mandat délivré par le Parquet de la République.
Que d’ailleurs, rien n’indique que des convocations préalablement adressées à l’intéressé à son domicile se soient avérées infructueuses.
Par ailleurs, il est clair que ce mandat d’amener devait être détourné de sa fonction, puisqu’il aurait servi à livrer Monsieur MBIA à la DGST et non à le présenter au Procureur de la République, pour la simple raison qu’il n’y a aucune information d’ouverte contre ce Monsieur MBIA au parquet.
Quand à l’objet du mandat, le même directeur dit que Monsieur MBIA serait impliqué dans un braquage qui aurait eu lieu à Poto-poto ; or le journal la semaine qui reprend les informations de la police dit que ce braquage aurait eu lieu à Kinsoundi. Voilà déjà le montage et le complot qui a commencé depuis plus d’un mois.
POINT 3 : LE 13 MAI 2013 ET L’INTERVENTION DES AVOCATS.
Tout commence le 13 mai 13 avec la réception par notre confrère d’une convocation signé d’un Directeur des services intérieurs de la DGST donc un directeur central.
Notre confrère s’entoure immédiatement des conseils pour étudier la réponse à donner à cette convocation.
Il sera décidé de répondre dans les plus brefs délais, soit le 14 mai 13 avant 10 heures à cette procédure scandaleuse et irrégulière. On a stigmatisé :
• L’incompétence des services de la DGST est patent ;
• Le défaut de procédure à notre connaissance au Parquet de la République. (atteinte aux articles 2, 14, sur l’ouverture d’information et la mise en œuvre de l’action publique, la DGST doit dénoncer en cas d’infraction) ;
• Le statut particulier de Me MBEMBA qui est toujours avocat et donc violation des dispositions des règles de droits commun et de celles portant sur la profession d’avocat et notamment l’article 1 de la loi du 26 août 1992 ;
• Enfin, il est Président de la commission des droits de l’homme reconnue constitutionnellement.
Tous ses éléments rassemblés, nous avons entrepris :
d’écrire au Directeur Général de la DGST et lui rappeler le statut particulier de notre client et qu’un simple directeur central ne pouvait se permettre un tel impair.
- lecture de la correspondance du 14 mai 13 au DG de la DGST
A ce jour notre correspondance n’a reçu aucune suite et sommes dans l’impossibilité de vous dire quel est le sort de notre client. Il faut dire que ces services agissent dans l’illégalité totale alors même que la conférence nationale avait dissout la sécurité d’état, la DGST se comporte exactement comme une police politique au service d’un individu sans respect de la loi. C’est pourquoi nous n’avons pas recommandé notre client à s’y rendre et nous avons eu raison car le colonel BANGO, en fonction, a été pris comme un malfrat chez lui à 20 heures sans aucun titre. Ils peuvent donc faire de même contre notre client.