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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 11:09
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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 09:04

 

Jean-Paul-Pigasse.jpegJean Paul Pigasse, le propagandiste importé, la Terreur et les états-généraux

Il est arrivé à chacun de nous de longer une parcelle, une propriété,  derrière les grilles de laquelle un chien aboie systématiquement à notre passage. Il faudrait être insensé pour y répondre de quelque manière que ce soit.

Il en est de même des éditoriaux publiés à la « une » des Dépêches de Brazzaville signés d’un pseudo du même nom!). Les titres se composent d’un mot ou deux qui relèvent souvent de la mise en garde et de l’intimidation.

Ce rédacteur joue le même rôle que l’animal derrière sa grille : la protection inconditionnelle du « Maître », de sa propriété et de son pouvoir !

L’article auquel il convient de réagir et de sortir d’une raisonnable indifférence est celui du 19 juin dernier. Intitulé « Attention », l’avertissement utilise le ton pédagogique d’un professeur d’histoire. Mais le valet du pouvoir qu’il défend, en prétendant nous faire la leçon et en nous promettant une autre apocalypse, connaît mal le pays qui l’accueille actuellement et les événements qui avaient précédé sa venue, sur notre territoire en 1997, dans les bagages sanguinolents du Général putchiste- chef de guerre civile.

L’auteur, pour nous prévenir de la tenue d’états-généraux, nous cite la Terreur qui s’était instaurée après leur déroulement en France en 1788 et 1789. Il ne manque pas alors, dans un raccourci qui lui est propre, d’incriminer la Conférence Nationale Souveraine dans le « chaos … de 1993, 1997, 1998 ».

Si c’est Monsieur Jean Paul Pigasse qui se cache derrière le pseudo « Les Dépêches de Brazzaville », il est peut-être incollable sur l’histoire de France mais sur celle, contemporaine, du Congo c’est un zéro pointé qu’il mérite pour l’avoir trop regardée au travers du prisme déformant de ses intérêts personnels et de ceux du dictateur sanguinaire et kleptocrate dont il est l’encenseur.

Pas une balle ne fut tirée durant la période qui précéda la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, ni pendant, ni après. Pas une tête ne fut tranchée alors, ni après sous le Gouvernement d’Union Nationale et de Transition qui l’avait suivie. Seul l’ego de son employeur actuel fut sacrifié.  A longueur de séances, ses victimes ou leurs parents, Congolais du Sud comme du Nord, ne cessèrent de le malmener et de délivrer des vérités infamantes. Les élections qui s’étaient déroulées, au terme du mandat d’André Milongo, ont été les seules véritablement transparentes et honnêtes que le Congo n’ait jamais connues. Ce qui explique le score ridicule, une fois encore pour son ego surdimensionné, que Denis Sassou N’Guesso obtint alors.

Mais pourquoi donc, l’animal derrière ses grilles aboie-t-il si fort et montre-t-il tous ses crocs ? Parce que, observateur averti comme il aime à se qualifier lui-même, il se rend bien compte que plus rien ne tient dans la République dont il a la charge de vanter les mérites. Peut-être lui a-t-on déjà soufflé qu’en 1991, le pouvoir incompétent, prétendument marxiste, de Sassou N’Guesso, l’illusioniste d’Edou (« Tout pour le Peuple, rien que pour le Peuple ! »), s’était éffondré sur lui-même, abandonné par tous. Les promesses socialistes, sans cesse répétées, avaient été trahies par des pseudo-amis du Peuple, des bonimenteurs de la pire espèce qui récitaient des discours appris à Moscou ou à Pékin dans le but unique de maintenir un pouvoir totalitaire. Tous ces barons qui se prétendaient « hommes forts » , comme des petits enfants, ne s’éloignaient jamais  trop de la robe de Monseigneur Kombo et de sa protection, des fois qu’un Robespierre aurait surgi au Palais des Congrès.

C’était la première faillite de Denis Sassou N’Guesso, et de son petit groupe de complices, qui auraient dû disparaitre définitivement de la scène politique congolaise. 

Revenus au pouvoir en 1997 par la Terreur qu’ils ont alors eux-mêmes imposée, le Général putchiste s’est débarrassé peu à peu de ses lieutenants et compagnons de crimes contre l’humanité pour faire toute la place à son abondante progéniture.

Aujourd’hui, c’est un second constat de faillite qu’il sera bientôt possible de dresser. A part la vague promesse de « l’émergence », le vol, les détournements massifs s’amplifient. L’échec est partout. Les réalisations anarchiques sont construites à crédit pendant que sa famille nombreuse de vautours  s’accapare au comptant toutes les richesses du pays. Des grèves se déclenchent, d’autres s’annoncent.

L’œil averti et inquiet du propagantiste importé regarde avec effroi les fissures de l’édifice devenir lézardes et s’agrandir en ouvertures béantes. Il a raison de craindre que cette accumulation volée, d’or jaune, d’or vert et d’or noir, mêlée de sang ne s’effondre à tout instant sur lui.

Il serait sage, qu’avec l’expérience de l’âge, il prenne exemple  sur Isidore Mvouba qui s’est fait porter pâle à Paris depuis un bon mois pour enfin dormir tranquille (ou presque) ; ou comme ces nombreux Brazzavillois qui déménagent à Pointe Noire discrètement….     Certes, il lui sera difficile de faire défection aussi, d’abandonner un empire construit sur des mensonges répétés  ; la chute, souvent brutale, est le propre des pouvoirs tyranniques.

En choisissant pour titre « Attention » l’Editorialiste avait repris l’éternel refrain de la « menace » qu’il convient d’utiliser pour soutenir une dictature. Il ne lui sera pas emprunté et retourné pour cette conclusion. Déjà, le 4 mars 2012 son champion s’était retrouvé seul dans son palais présidentiel, abandonné de tous à la première explosion. Nul besoin de faire rouler des ossements d’ancêtres ou ceux récupérés de Savorgnan de Brazza, avec ou sans la tenue d’états-généraux, la chute prochaine s’est inscrite dans les augures. JDO ne saurait l’infirmer….

Vous en doutez ? Le champagne millésimé coulait à flots lors du fastueux anniversaire de Saint Tropez aux Caves du Roy. A toutes les tables des courtisans revenaient sur le même sujet, la même conviction : « Ce pouvoir est en train de tomber, profitons-en pendant qu’il est encore temps ! »

                                          Romuald Rigobert OSSEBI

 

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 12:08

Samedi dernier, de nombreux Congolais habitant Lyon en France ont choisi de bouder l'invitation de madame Edith Itoua, responsable du Département des Congolais de l'Etranger près la présidence de la république - même si la salle de l'hôtel Mercure était pleine, certains compatriotes ayant parcouru de longues distances pour la rencontrer. Voici ce qu'a pu se dire la fine crème de la résistance congolaise à Lyon : "Qu'a-t-elle à nous dire ? Elle représente le pouvoir ; nous n'avons rien à attendre d'elle..." C'est leur bon droit mais lorsqu'on est opposant ou un critique, on devrait essayer de venir entendre au moins ce que dit le représentant du pouvoir pour lui donner la réplique de façon civilisée. Quoi que l'on fasse, on ne fera pas l'économie d'une rencontre avec ce système qu'il faudra confronter d'une manière ou d'une autre. Un de ces quatre matins, nous ne pourrons éviter la confrontation des visions politiques afin d'aboutir demain à un Congo pacifié et plus harmonieux. On n'évite pas un adversaire chez les dialecticiens ; on l'écoute et on éprouve ses arguments par la force de la logique contradictoire. Ils ne sont pas venus et nous n'avons pas l'intention de faire un rapport de ce qui s'est dit ce samedi dernier à l'hôtel Mercure dans le troisième arrondissement de Lyon. Les équipes de la responsable du Département des Congolais de l'Etranger sont là pour ça.

Madame Edith Itoua a pris ses fonctions en mars 2013 et a donc l'excuse de la jeunesse puisqu'elle n'a même pas encore terminé la cartographie de la diaspora. Qu'à cela ne tienne, nous écrivons cet article parce qu'elle a dit quelque chose d'assez étrange, une phrase sur laquelle, on mérite de s'appesantir. Madame Edith Itoua a dit, s'agissant des Congolais de la Diaspora congolaise la phrase suivante : "Le président m'a dit : "il faut qu'ils (entendez, les Congolais de l'étranger) m'épatent !""

Epater si l'on s'en tient à une définition courante, c'est étonner, époustoufler, sidérer, stupéfier. Cependant, ce n'est pas à nous, les Congolais de la Diaspora de stupéfier ou d'épater, c'est à monsieur Denis Sassou Nguesso d'épater le peuple congolais dans son ensemble - et il a tous les moyens pour y parvenir s'il le voulait car n'épate pas qui veut. Il a pour nous épater toutes les richesses de la république ; or, nous n'avons même pas d'eau potable, ni d'électricité, nos écoles sont mal famées sans tables-bancs, nos hôpitaux sont des mouroirs où l'on en sort plus malade que lorsqu'on y était entré. Le Congo est parmi les derniers dans tous les classements au niveau international et il nous demande de l'épater - alors que lui qui a des moyens extraordinaires à sa disposition ne nous épate pas ?

Pour épater, il faut entrer dans l'extraordinaire ; or l'extraordinaire - même de façon éphémère - est un dépassement de l'ordinaire et je pense que les Congolais de l'intérieur devraient déjà l'épater car on doit se demander : comment parviennent-ils à survivre avec si peu ? Sans soins, sans eau, sans électricité, sans éducation adéquate, sans travail, sans véritable avenir ? Nous ne nous inscrivons pas dans l'extraordinaire mais dans l'ordinaire car c'est de ce terreau que se développe l'exceptionnel. Il y a des ingénieurs congolais sur place au pays qui épatent les occidentaux et qui reçoivent même des prix. Que fait Sassou pour les encourager ?  Rien !

Nous, Congolais de la Diaspora, ne sommes pas des super-Congolais comme nous l'a fait remarquer madame Itoua parce que nous vivons à l'étranger ; déjà que nous n'avons même pas le droit de vote comme tout Congolais ordinaire de l'intérieur, un droit que Sassou confère même à des étrangers.

Nous réclamons un environnement social digne de ce nom pour tous les Congolais. Alors, quand on s'arroge tous les pouvoirs comme lui et qu'on est assis sur des barils de pétrole qui jaillissent même on shore lorsqu'on recherche de la potasse, il ne faut pas demander à ceux qui mènent des vies ordinaires de l'épater - parce que la vie du moindre Congolais qui survit au Congo dans la misère - alors que son pays est si riche devrait suffire à l'épater. L'extraordinaire ne dure pas toujours mais là, cet ascétisme populaire, cette souffrance surmontée au quotidien par plus de 90% de la population congolaise relève de l'exploit, de l'héroïsme.

Cela ne nous étonne pas qu'il demande cela aux Congolais de l'étranger car monsieur Denis Sassou Nguesso reste dans la logique de la fuite de ses responsabilités : il demande aux autres ce qu'on attend normalement de lui. En voulant qu'on l'épate, il a tout dit, lui qui demande à la diaspora de rentrer et de ne pas avoir des exigences de super-Congolais mais qui exige par contre l'extraordinaire dans un environnement qui n'a rien de l'ordinaire le plus banal dans lequel ils vivent en Europe. C'est comme s'il disait : "Vous pouvez toujours revenir mais si vous ne m'épatez pas, c'est comme si vous n'avez aucun mérite, aucune compétence." Il peut aller se gratter en attendant qu'on l'épate...

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 08:09

Vu la chute du niveau d'instruction dans notre Congo natal, il convient de rappeler l'importance de la faune vis-à-vis de la vie et de l'environnement en général. Pour commencer, les arbres participent au recyclage et à la libération de l'oxygène en retenant et en stockant la molécule de carbone. Ils fixent aussi les sols et permettent ainsi de limiter l'érosion. Ils attirent et nourrissent insectes, oiseaux et animaux sauvages. Pour finir, Ce sont aussi des sources de nombreux médicaments que nous vendent les tradipraticiens et qui permettent de soigner de nombreux pauvres - sans oublier que certains végétaux sont des sources de nourriture pour l'homme lui-même. L'expérience de la supplantation des espèces locales par des espèces venues d'ailleurs comme l'eucalyptus peut provoquer la disparition de nombreuses espèces adaptées depuis des millions d'années à la zone tropicale.

En assistant à une conférence du professeur Francis Hallé, j'ai découvert que les arbres favorisaient la tombée de la pluie en émettant dans l'air des particules qui fixent des molécules d'eau - ce qui signifie que si on parvenait à reboiser les déserts, il pleuverait à nouveau dans ces zones désertiques. Abattre des arbres, c'est laisser libres des quantités gigantesques de molécules de carbone qui sous la forme de dioxyne de carbone détruisent la couche d'ozone. En favorisant le cycle des pluies, les forêts participent donc d'une certaine manière au cycle de l'eau. En effet, il est simple de comprendre selon cette découverte de chercheurs anglais que pas d'arbres = pas de pluies = pas de rivières alimentées = pas de carbone stocké = destruction de la couche d'ozone= réchauffement climatique = disparition d'espèces vivantes, etc.

A présent, évoquons notre sujet proprement dit. Ce sont des sauvages, des monstres qui ont été chassés dans de nombreux pays africains comme le Libéria ou la Guinée qui ont craint pour leurs forêts. Ils viennent, rasent tout, même les plus petits arbustes, prennent tout le bois et vous proposent de remplacer vos forêts par des palmeraies à l'heure où l'industrie cosmétique boude l'huile de palme à cause des ravages sur les forêts primaires. Denis Sassou Nguesso en laissant libre cours à ces destructeurs malaisiens est passé à la phase du saccage physique du Congo après le pillage économique et financier.

Il est un fait que les forêts primaires ne sont pas importantes seulement sur le plan de la réduction du changement climatique ; elles sont aussi le garde-manger du paysan qui ne profitera pas des retombées de la vente de l'huile de palme qui sera avant tout exportée. Les Congolais doivent s'opposer fermement au massacre de la sylve. Le palmier appauvrit la terre puisque rien d'autre ne pousse dans une palmeraie et de telles brèches aussi énormes que 180000 d'hectares de forêts primaires dynamités au napalm modifient le climat, le cycle des pluies en les réduisant. Les palmiers qui sont plantés dans ces zones du nord Congo ne sont même pas des espèces locales mais des palmiers malais nains à croissance rapide.

C'est une industrie qui ne profitera même pas aux paysans et aux Congolais au regard des expériences précédentes et de surcroît, nous détruisons des milliers d'espèces animales et végétales pour la folie de quelques industriels qui vont ajouter de l'huile de palme au chocolat ou aux produits cosmétiques. Quand vous achetez des produits de l'Oréal, par exemple,  savez-vous que certains d'entre-eux contiennent de l'huile de palme pour laquelle on détruit des milliers d'hectares de forêts, accélérant ainsi le changement climatique ?

Ces Malaisiens ont comme associé monsieur Denis Sassou Nguesso en personne et savent qu'ils peuvent détruire plus que 180000 hectares de forêts primaires - sans que personne ne dise un mot. En effet, qu'est-ce qui nous garantit qu'ils ne dépasseront pas les 180000 hectares ? Rien ! Regardez comment en milieu urbain le fait que l'on ait rasé les arbres a fragilisé la terre au point de provoquer des éboulements qui emportent parfois des maisons et des vies. Les mfumu toto coupent toutes sortes d'arbres pour rendre les parcelles attractives en zones urbaines mais à quel prix ? Les sols sont facilement emportés par les eaux de pluies - ce qui les appauvrit. Nous devons lutter contre toute politique qui tend à annihiler les espèces végétales locales parce que sans les arbres, notre pays ne tardera pas à devenir un désert et avec les Malaisiens, ça peut aller vite. Beaucoup très vite ! Quand vous cumulez l'abattage des arbres avec des forêts entières rasées au napalm pour tuer tout germe de plante locale, il est facile d'imaginer pourquoi nos forêts sont en danger.

Au lieu de détruire des forêts primaires, pourquoi ne pas avoir choisi des zones peu boisées ou simplement récupérer les terrains d'anciennes palmeraies abandonnées ? Et Denis Sassou Nguesso parle de préserver les forêts du bassin du Congo en les détruisant ? Mais quel genre d'homme est donc ce type ? N'a-t-il pas été informé des ravages causés par la monoculture lors de la période coloniale ?

Réfléchissez : 744 millions de dollars vont être investis pour détruire nos forêts. Rien qu'un petit million de dollars vous permettent d'imaginer les ravages. L'argument séducteur est le fait de créer des emplois qui seront rémunérés au lance-pierre si on ne fait pas venir des ouvrier malaisiens.

 

Brazzaville — Avec trois millions de dollars venant d'un projet malaisien, environ 400 hectares de palmiers ont déjà été plantés depuis mars dernier sur le site de Yengo dans la Cuvette, une zone forestière du nord du Congo-Brazzaville.

Cette plantation de palmiers à huile constitue la première étape des trois prévues pour atteindre en 2016 plus de 180.000 hectares de forêts qui seront rasées en faveur de palmiers plantés dans cette zone située entre les districts de Makoua et de Mokeko, à environ 600 kilomètres au nord de Brazzaville, la capitale congolaise.

Les autorités congolaises annoncent que cette entreprise coûtera 744 millions de dollars. Les préfinancements ont déjà été trouvés par la société malaisienne 'Atama Plantation'. L'activité pourra générer jusqu'à 20.000 emplois, indique l'entreprise.

"Cela nous réjouit d'avance et nous sommes pressés de voir déjà naître les tout premiers emplois", déclare, satisfait, Jules Ongania, chef du village Kandeko, près de Yengo.

Pour le ministre congolais de l'Agriculture et de l'Elevage, Rigobert Maboundou, ces plantations permettront une production de 720.000 tonnes d'huile de palme par an. Le Congo n'a pas de production industrielle d'huile de palme. La consommation nationale est en partie l'œuvre des paysans.

Selon les statistiques publiées en 2012 par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, la filière huile de palme connaît depuis 2010 une augmentation 8,7 pour cent. La consommation mondiale actuelle d'huile de palme est estimée à 22,5 millions de tonnes et pourrait atteindre 40 millions de tonnes en 2020.

Selon le ministre, le Congo qui est le premier pays d'Afrique centrale à lancer cette grande culture d'huile de palme, "doit être motivé par cette embellie internationale".

Le pays qui avait d'importantes plantations de palmiers à huile dans les années 1980-1990, s'était retiré de cette filière dont les travailleurs attendent encore des arriérés de salaires impayés.

Source : http://fr.allafrica.com/stories/201306242397.html

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 21:36

DEFUNT EUGENE BOUSSOUKOULe constat du décès de feu Eugène Boussoukou remonte au 10 mars 2013. Cela faisait longtemps que son corps reposait à la morgue après être passé chez le médecin légiste le 12 mars 2013. Notre objectif au niveau de la communauté des Congolais du Grand Lyon rassemblés en association était de rapatrier le corps au pays.

Il a fallu ces deux derniers jours au président de l'ACGL (Association des Congolais du Grand Lyon) et à votre serviteur pour mener à bien cette affaire. La dépouille du défunt Eugène Boussoukou regagnera le Congo entre le 8 et le 9 juillet 2013 par un vol d'Air France qui atterrira à Pointe-Noire. La soeur du défunt, Georgette Boussoukou, sera tenue informée afin de recevoir le cercueil dès son arrivée à l'aéroport Agostinho Neto de Pointe-Noire.

Le président de l'ACGL (Association des Congolais du Grand Lyon) m'a demandé de confirmer qu'il a bien reçu en ma présence la contribution de l'ambassade du Congo - soit 2000 euros - envoyée par son excellence, l'ambassadeur Henri Lopes, et l'apport personnel de 900 euros de la part de la chargée du Département des Congolais de l'Etranger, madame Edith Itoua qu'il tient à remercier particulièrement.

Nous remercions tous ceux qui ont contribué de quelque manière que ce soit au retour de la dépouille du défunt dans sa terre natale. Arrachée de façon violente à la vie en pleine force de l'âge, l'âme de notre défunt compatriote méritait de reposer en paix dans son pays natal.

Il faudra ensuite trouver un avocat qui défendra la mémoire du défunt face à son meurtrier qui en a déjà trois dans un procès aux assises. C'est une question de temps à présent.

Nous informons que la cérémonie religieuse pour le rapatriement de notre compatriote Eugène Boussoukou aura lieu le 06 juillet 2013 à 09 heures aux Pompes Funèbres intercommunales de Lyon sises 177 Avenue Berthelot 69007. Tous ceux qui voudraient lui rendre un dernier hommage seront les bienvenus et nous souhaitons vous voir nombreux.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 07:42

DEFUNT EUGENE BOUSSOUKOUMadame,

je commencerai ici par louer le patriotisme  d'un jeune homme qui se montre disponible au point de laisser son poste de travail à Dijon afin de finaliser le rapatriement de notre défunt compatriote Eugène Boussoukou assassiné de sept coups de couteau avec égorgement à son domicile dans le troisième arrondissement de Lyon. Il s'agit du président de l'Association des Congolais du Grand Lyon (ACGL) que vous avez vu ce samedi à l'hôtel Mercure  après avoir rencontré les Congolais de Lyon originaires du nord vendredi dernier selon les services de renseignements de l'UPIERAD.

Eugène Boussoukou est décédé d'une mort violente et l'acte de décès infirme les dires de son meurtrier qui prétendait qu'il n'était mort que d'un coup de couteau à la gorge. Etrange affaire dans laquelle la bonté d'un homme qui logeait son semblable a été remerciée de sept coups de couteau.

Faisons d'abord le point sur cette affaire - alors qu'en ce moment même un autre Congolais originaire du nord décédé dans une autre ville de France bénéficie de l'appui d'un certain ministre pour être rapatrié : nous avons vogué de tergiversation en tergiversation, d'attente en expectative, de promesse en espoir déçu.  Le défunt Eugène Boussoukou était entré en France en tant qu'étudiant - ce qui lui garantit un droit de rapatriement et cela vous l'avez dit ce samedi face à un public qui pourrait en témoigner mais hélas, Boussoukou n'est pas Oussoukou.

Vous avez dit que le chef de l'Etat dont vous êtes le conseiller, au courant de cette affaire, avait donné des instructions afin de trouver des solutions mais au final, il a fallu que ce lundi, le président de l'ACGL et moi-même battions le pavé pour tirer au clair cette histoire. Le séjour de 26 semaines à la morgue de la Guillotière a un coût important en plus  du coût du rapatriement et l'ACGL n'a bénéficié du soutien d'aucune institution censée gérer les problèmes des Congloais de l'étranger : consulat, ambassade, ministère des affaires étrangères et même Département du Congolais des Etrangers dont la responsable n'a même pas daigné se déplacer à la morgue pour voir ce qu'il en était dans cette affaire - alors qu'elle se trouvait à Lyon (où elle se trouve encore peut-être. Qui sait ?)

Pendant que nous faisons des pieds et des mains pour rapatrier le corps de notre frère défunt, Eugène Boussoukou, son meurtrier a déjà trois avocats. Avouez que ce n'est pas mal pour un prétendu SDF qui aura peut-être bénéficié du soutien de son pays. Quant à Eugène, personne ne peut lui offrir les frais d'un vrai avocat pénaliste - alors qu'il est né dans un pays où le pétrole abonde, un pays riche qui s'appelle le Congo. 

Le gouvernement congolais devrait se porter partie civile dans cette affaire - ce qui peut se faire au travers de l'ambassade mais comme nous l'avons constaté : "aux sudistes, les promesses et les intentions non abouties ; aux nordistes, les services et les privilèges" et je n'ai pas peur de le dire.

Le Congo donne la preuve qu'il ne peut défendre ses filles et ses fils à l'étranger et vous êtes la responsable du Département des Congolais de l'étranger ! Nous ne prendrons donc pas de gant parce que derrière vous, il y a l'ombre gigantesque du big nzokou qui a la peau très épaisse pour être insensible à nos mots, à nos phrases - comme s'il avait perdu toute émotivité, lui qu'on a pourtant vu pleurer sa défunte fille bien-aimée. A MOINS QU'IL N'AIT DEVELOPPE UNE EMOTIVITE SELECTIVE DEPENDANT DE LA PROXIMITE A SA DIVINE PERSONNE.

Certes, en qualité de conseiller, vous n'avez pas de budget - on peut donc déjà se demander comment vous mènerez à bien votre mission à la tête du Département des Congolais de l'Etranger - mais vous dépendez de la présidence de la république dont les moyens sont colossaux. Votre intervention auprès du chef de l'Etat pendant que vous vous trouvez encore en France peut faire la différence.

Nous ne sommes pas riches, sinon de notre bonté, de notre kimuntu. Nous n'avons pas les moyens au niveau de l'ACGL de payer tout ce qu'on nous réclame pour rapatrier notre compatriote. Nous n'avons pas honte d'être pauvres. Nous avons honte pour le Congo qui témoigne à la face du monde que les Congolais de la diaspora n'ont pas de droit lorsqu'ils s'appellent Boussoukou et non Oussoukou. Nous n'avons même pas l'espoir que votre âme de femme, de mère soit émue dans cette affaire où une vie humaine a été volée en pleine jeunesse.

Nous n'avons pas renoncé à rapatrier le corps de notre frère Eugène Boussoukou et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'il repose dans son pays, là où il est entré en chair, en âme et en esprit. Eugène Boussoukou, nous donnerons à ton âme la paix qu'elle mérite. Tu as subi la douleur physique d'une mort violente ; nous allons nous battre pour que tu retournes à la terre qui t'a donné la vie. PAIX A TON AME...

 

                               Lion de Makanda Mwan Minzumb'

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 16:08

                Qui veut la peau d’Henri Djombo ?

 

djombo-telesud-juin2013.JPGDepuis une trentaine d’années dans le sillon de Denis Sassou NGuesso , Henri Djombo  laissait filer sa pirogue sur l’onde tranquille de la Likouala et du fleuve Congo. Il savourait imperturbablement son titre envié de «Roi de l’Or vert ». En témoignage de sa reconnaissance et de sa totale allégeance, il  mimait les intonations et la façon de parler de son président tout en copiant sa coiffure, avant que le cheveu ne devienne rare.

Denis Sassou NGuesso se réservait depuis toujours le pétrole. Les mines avaient été  confiées au complice, très fidèle et très sûr, Pierre Oba.

Henri Djombo, quant à lui, obtint tout l’Or vert de la République. Une grande partie des forêts du Bassin du Congo. Il serait très difficile d’avancer les véritables raisons pour lesquelles ce dernier, un temps quasi-sosie du président, avait obtenu ce pactole.

Alors, qui voulait la peau d’Henri Djombo quand il échappa à l’explosion de son véhicule, le 31 décembre 2012 ? Et depuis qui le poursuit et l’assaille ?

Cela avait commencé vraiment à mal tourner, il y a environ un mois, lorsqu’il confia à une vieille amie sénégalaise une mission pour sa communication. Les ministres congolais, incompétents et paresseux notoires, utilisent facilement des spécialistes des médias ou des lobbyistes chèrement payés pour donner, au Congo et à l’étranger, l’impression qu’ils travaillent effectivement .

La vérité était toute autre. Henri Djombo, dans sa luxueuse suite du palace parisien Marriott’s qu’il occupait, faisait poiroter les journalistes pendant qu’il batifolait et s’abreuvait avec ses élégantes convives. Son programme prit alors beaucoup de retard. L’impression était on ne peut plus mauvaise et malgré cela, les professionnels présents s’étaient donnés ensuite un mal de chien à retranscrire en français correct les propos qui ne l’étaient pas.  Tous s’étonnaient qu’en Afrique,  au 21ème siècle, le titulaire d’un important ministère n’ait de bonne étoffe que le costume hors de prix qu’il portait.

Non, ces journalistes ne voulaient pas la peau d’Henri Djombo. Ni même d’ailleurs le présentateur de l’émission « Ca fait débat » de TéléSud qui se paya le luxe d’écorcher son patronyme en le nommant « Henri Django ».

Le Ministre « à vie » des forêts avait-il cherché à se suicider en direct sur ce plateau de télévision en ne comprenant pas la question : « Que répondez-vous à ce qui vous diffament ? »  Sa réponse : « Je ne suis pas une femme ! »  

Déjà mon défunt parent, le brillant Docteur Tony Ossebi, disait à l’époque, alors qu’il était au Gouvernement : « C’est tous des cons ! » Il savait de quoi il parlait !

Qui veut la peau d’Henri Djombo ? Serait-ce alors Monsieur Jean Louis Bonnefous, l’exploitant pendant une vingtaine d’années d’un important permis forestier dans la Likouala, à Ignelé ?

Ce dirigeant français de la ITBL (Industrie de Transformation du Bois de la Likouala) s’était vu retirer son permis et confisquer toutes ses installations sans ménagement. Et que nous sachions,  il n’a rien à voir avec ce complot même si son permis et son exploitation ont été offerts par le président Sassou N’Guesso à Madame Jerry Rawlings.  Oui !  Vous avez bien lu à Madame Jerry Rawlins !

Ceux qui se demandaient « Pourquoi cet homme illustre se trouvait aussi souvent à côté du corrupteur et corrompu chef de l’Etat voyou du Congo, Denis Sassou NGuesso ? »,  voilà la réponse à leur question !

Mais alors qui veut donc la peau d’Henri  Django, pardon d’Henri Djombo ?

La République du Congo est un pays riche mais dont les nombreuses richesses ne suffisent pas à l’appétit insatiable des nombreux, très nombreux, rejetons du dictateur en place. A la SNPC, beaucoup de N’Guesso et de Sassou-N’Guesso ont été engagés et le clan familial s’y sent à l’étroit. Les mines sont intéressantes mais elles nécessitent des recherches et de grands investissements avant d’être « rémunératrices ». De plus, le portefeuille est entre les mains de « Tonton Pierre (Oba) ». Difficile pour le moment d’aller brouter sur son territoire.

Les forêts sont le domaine idéal pour se faire de l’argent immédiatement. Certes moins que le Trésor Public, le pétrole ou le diamant, mais vous donnez le permis à un Chinois et l’argent tombe tout de suite ! Mais tous les permis ont, pour la plupart, été donnés à des partenaires de l’actuel ministre. Chaque arbre abattu et « le sosie de leur papa » passe à la caisse ! Avouez que cela peut sembler inadmissible pour tous ces descendants de la cuisse de Jupiter !

D’autant plus qu’il n’y a pas de temps à perdre, contrairement à ce qu’affirme le « protecteur actuel des forêts congolaises » : « Quand on prélève un ou deux arbres par hectare il en reste plus de 600, ce qui n’est absolument rien ! »

Faux ! Monsieur le Ministre (pour encore combien de temps ?), archi-faux ! Les permis sont rentables pour les exploitants lorsqu’ils comptent 2 pieds à l’hectare, c'est-à-dire  2 arbres d’une espèce précieuse. Pour les atteindre, pour les abattre, les découper et les faire sortir de la forêt, une grande partie de la végétation alentour est malmenée, écrasée voire abattue. Cette plaie à la flore et à la faune mettra près d’une vingtaine d’années à s’effacer et à reconstituer une réserve exploitable.

Voilà pourquoi « ceux qui veulent la peau d’Henri Djombo » sont pressés de le faire partir !

Alors, nous avons déjà le nom du futur ministre des forêts, ce sera un N’Guesso ! Il faut simplement faire le choix du prénom !

Pauvre Congo !

 

 

                               Romuald Rigobert Ossebi

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 09:22

Le 4 mars 2012, des innocents sont morts sous les explosions d'un petit Hiroshima à Brazzaville ; certains ont même tout perdu. D'accident, cette affaire est devenue un complot, puis une affaire criminelle se baladant d'une juridiction à l'autre. Denis Sassou Nguesso, comme à son habitude, a exposé des innocents pour détourner le regard du peuple de ses responsabilités de ministre de la Défense et de chef suprême des armées.

Il est connu de plusieurs spécialistes de la politique congolaise que monsieur Denis Sassou Nguesso abat ou corrompt de nombreux hommes politiques en passant par leurs épouses. Souvent, il utilise la sienne pour parlementer comme dans le cas Lissouba et aujourd'hui, nous nous rendons compte qu'il est aussi capable d'utiliser ses propres filles. Nous venons d'apprendre que Claudia Sassou Nguesso, députée de magouille et conseillère bidon de son père, a secrètement rencontré madame Charlotte Tsourou, épouse du colonel Marcel Tsourou injustement condamné dans l'affaire des explosions du 4 mars 2012, du 7 au 10 juin 2013 à Kinshasa.

Il s'agit d'une affaire louche que nous tenons à porter à votre connaissance afin d'inciter madame Charlotte Tsourou à dire TOUTE la vérité sur le contenu de cette rencontre. Nous ignorons si Marcel Tsourou est en vie et dans quelles conditions quelque part dans une prison à Impfondo puisqu'il n'est plus en contact avec ses avocats depuis un moment. Madame Charlotte Tsourou ne doit pas devenir la complice malgré elle de ceux qui veulent abattre son époux, le père de ses enfants.

Madame Charlotte Tsourou doit dévoiler le contenu de cette rencontre discrète si elle veut que son mari reste en vie. Il est évident que c'est Otsombé qui est à l'oeuvre au travers de sa fille et connaissant l'homme, il doit essayer de ruser car il n'arrive pas à se sortir du pétrin dans lequel il s'est englué à cause de sa haine aveugle et maladive du Téké - parce que ses marabouts lui ont prédit qu'il aurait pour successeur - quoi qu'il fasse un Téké - ce qui n'est pas forcément la vérité car l'histoire n'est pas écrite à l'avance.

Il est temps que cette comédie judiciaire du 4 mars 2012 s'arrête et que des innocents soient relaxés. Madame Charlotte Tsourou doit savoir que Sassou est un filou, un serpent, qui a toujours une intention cachée  - même lorsqu'il paraît jouer la carte de la sincérité : en fait, il n'y a pas de sincérité en lui, rien que du mensonge car l'homme vend des illusions depuis très longtemps au peuple congolais.

Qu'on juge les prévenus de cette affaire louche des explosions du 4 mars 2012 ou qu'on les relâche. Ce n'est pas en faisant traîner les choses que notre vigilance s'émoussera. Non, monsieur Nzokou, nous ne sommes pas dupes !

COCO_CHARLOTTE_TSOUROU.jpg

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 14:22

Mon cher David,

bonjour.

Nous avons en commun plusieurs principes dont le plus important que j'ai toujours proclamé et qui me vient du kimuntu  est le suivant : " l'homme est au piédestal de l'importance, il est le bien de prestige le plus élevé de tout l'univers ". Tout être humain qui oublie ce principe a perdu son humanessence, c'est-à-dire, ce qui fait l'essence humaine ou kimuntu. En effet, il y a l'homme selon le kimuntu ou l'humanessence - tout ce qui n'entre pas dans ce domaine de définition renvoie à l'animalité. Dans nos sociétés ancestrales, il n'y avait rien de plus prestigieux que l'homme - même pas l'or ! A partir de là, le reste passe à un niveau symbolique et l'on ne rechigne plus à partager son moungouélé avec le voisin qui a faim car TOUS ont le devoir de préserver TOUTE vie humaine. Lorsqu'un homme est malade, c'est tout le village qui vient le réconforter de sorte qu'il n'est jamais seul et sa guérison est d'autant plus rapide qu'il se sent soutenu par ses semblables. Dans cet univers ontologiquement suffisant qui porte en germe TOUS les grands principes spirituels et religieux, personne ne daigne vouloir s'élever au-dessus des autres puisque la vie est plus grande que le groupe et le groupe plus important que l'individu.. 

Les sociétés traditionnelles bantoues jusqu'aux royaumes Kongo, Loango, Lunda, etc, brillent par un fait : personne n'exploitait personne - même pas les rois. Personne ne souffre de la maladie de vouloir posséder plus que nécessaire - ce que les écologistes actuels découvrent à peine à partir de la notion de "facture énergétique" qu'il faut bien entendu étendre à toute forme d'énergie, y compris l'eau et la nourriture et pas seulement le pétrole, le gaz, et les autres énergies fossiles.


Les livres d'histoire peuvent témoigner qu'avant l'arrivée d'occidentaux en Afrique, ce continent était un modèle de sagesse qui a trouvé son point culminant dans les sociétés bantoues puis dans la société égyptienne. En plaçant une invention de l'homme au-dessus de son créateur, ils (les maîtres du monde) œuvrent désormais à détruire cette planète, ce bel univers terrestre si riche en vies - alors qu'elles sont si rares ailleurs !  

Dans la logique profonde qui me caractérise et qui fut certainement celle des "illuminés du kimuntu" ( kimuntu que j'ai tendance à confondre avec le saint-esprit), j'estime que la vie est la chose la plus importante de l'univers tout entier. La vie est porteuse de sens, ontologiquement porteuse et faiseuse de sens et tout l'univers n'est compréhensible que si tout son développement est perçu comme une dynamique besognant à créer les conditions d'émergence de la vie multipliée de façon exponentielle.

Il y a ceux qui tombent en extase devant les pyramides d'Egypte ; moi, ce qui m'a ébloui, c'est la logique sociale du kanda, des makanda (clans au pluriel), des clans, des lignages et des ethnies  qui apportaient une solidarité instinctive à chacun de ses membres car le groupe était plus important que l'individu. Le fait d'être mussi kanda x était suffisant pour rester en vie loin de chez soi car tant qu'il y avait un membre de son clan quelque part, on était assuré d'avoir le gîte et le couvert. Le kanda était notre carte d'identité lors de nos voyages. Dans un village proche de la frontière congolaise, les Makandas du Gabon pleurèrent en recevant ma sœur  et ses enfants lors des événements de 1997 qui ont sanctionné le retour sanglant de monsieur Denis Sassou Nguesso au pouvoir au travers de son coup d'Etat qui chassa le président Pascal Lissouba du pouvoir. Et, il y avait aussi les solidarités parentale, linguistique, ethnique, territoriale du fait de provenir d'un même lieu, etc.

En Occident, les rapports économiques présidaient à la survie des hommes et vivre était synonyme de travail - d'abord de travail pour le travail et non pour pourvoir la société dans son entité en biens collectifs ; en Afrique, les relations sociales organisaient la vie en société et l'on a osé traiter ce genre de sociétés de "primitives", elles qui ont permis à l'Afrique d'avoir une croissance humaine importante dans des conditions où l'on ne souffrait pas de faim comme aujourd'hui et dans un environnement paisible. Sinon, comment expliquer que les esclavagistes soient venus trouver une Afrique populeuse où l'on s'y sentait bien, une Afrique où l'esprit de convoitise était le plus bas ? D'ailleurs, Karl Marx n'a-t-il pas avoué avoir trouvé les principes du communisme en étudiant les sociétés dites primitives ?

L'argent qui résume la logique marchande a créé ce que j'appelle "la misère établie" ; il a rendu possible l'esclavage de l'homme d'une autre manière : en obligeant l'homme à entrer dans la servitude par lui-même - alors qu'il (l'argent) ne devait constituer qu'un objet d'échanges universels. En effet, l'argent a rendu possible la servitude volontaire. La société capitalisme est une société du superflu où l'on produit mécaniquement des biens en surnombre - sansse demander si la société en a vraiment besoin et en quelles quantités, où l'on exploite aveuglément la nature - sans se soucier du devenir des choses, sans s'interroger sur ce qui est le plus important, ce qui est vraiment nécessaire - et c'est ce modèle-là, cette folie-là qui jette plus qu'elle ne consomme, qui détruit la planète pour l'enrichissement de quelques-uns que le monde suit ? Il est évident que ce modèle de développement conduit l'humanité à sa perte...


Depuis l'entrée dans notre sol sacré de la première pièce de monnaie moderne, l'Afrique profonde a perdu son âme, elle qui a suscité l'Egypte, la plus spirituelle des nations de tous les temps où sont venus s'abreuver les Pythagore, Orphée, Moïse, Abraham, Solon considéré comme le plus sage de toute la Grèce, Jésus, Euclide, Hippocrate et tant d'autres - ce qui permet de dire que l'Egypte est la mère du monde, elle qui est fille d'Afrique quoi que l'on dise.


Il faudra un jour créer des écoles du kimuntu à l'image des écoles de la maat en Egypte, écoles qui enseigneront à nos enfants l'essence de la culture africaine originelle pour que l'Afrique se réconcilie avec-elle même : constatez combien il est difficile aux Africains de vivre selon des principes allogènes puisque même la fameuse démocratie ne nous réussit pas.

Pendant que l'histoire de l'Europe est sans cesse ponctuée de guerres bien avant le Moyen-Age, seul l'esprit du kimuntu peut expliquer que l'Afrique ait connu une histoire si paisible loin des convoitises matérielles car lorsque vous avez placé la vie humaine au piédestal de l'importance, il ne vous viendra même pas à l'idée de guerroyer avec votre prochain pour lui prendre des vaches, ses champs ou quoi que ce soit de matériel. Hélas, il y a eu l'histoire, c'est-à-dire, la rencontre musclée des mondes qui a vu le triomphe du plus fort et non du plus sage : seul le violent avait prévu de créer une arme cracheuse de mort pour asservir son semblable. Nous ne pouvons pas refaire l'histoire, n'est-ce pas ? Alors, travaillons à la rendre plus digne que l'histoire des animaux.


Nous avons bon espoir que notre peuple réveille sa dignité endormie, son kimuntu sous somnifères politiques, pour changer un jour ce qui ressemble à un cauchemar incarné dans le pouvoir d'un homme qui règne sur le pays depuis plus de trente ans.

Il est toujours là, enfoui quelque part au centre de gravité de l'âme humaine, lui qu'on couvre chaque jour de la boue des antivaleurs attirées par l'argent. Il nous faut retrouver au-dedans de nous, l'or  du kimuntu pour ressusciter l'Esprit atavique de l'Afrique. Telle est pour nous la "nouvelle naissance" ou l'homme nouveau engendré selon l'humanessence, selon le kimuntu...

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 12:49
Congo Brazzaville: le MIPPES prend position
L'esprit du Congo, la voix du peuple congolais: le général Ferdinand Mbaou.
A plusieurs reprises sollicités pour donner nos positions en lien avec l'actualité congolaise, les dirigeants du Mouvement International Pour le Progrès Écologique et Social (MIPPES) et leur président d'honneur, le général Mbaou, se joignent à moi pour la présente déclaration.

Par rapport à nos principes et à notre profil, notre positionnement est évident : après avoir souvent payé de leur personne, le général et ses hommes n'ont pas courbé l'échine devant leur adversaire. Nous ne baisserons pas non plus notre regard et continuerons à être en conformité avec notre mission (précisée dans nos statuts).

Je vais tout de même répondre aux demandes qui nous ont été formulées.

Elles rejoignent peu ou prou la réflexion suivante :
Accusant les associations liées à la diaspora congolaise de se laisser corrompre par le pouvoir de Denis Sassou Nguesso, un Congolais de France a vivement dénoncé sur un réseau social bien connu, la baisse d'activités de ces associations. En échangeant sur internet, il m'a confié son amertume et sa déception : par exemple, il s'étonne du manque de vigueur de la diaspora congolaise à dénoncer le faste pompeux de l'anniversaire de la première dame du Congo dans la petite commune varoise de Saint Tropez. Pire, cet ami se dit assourdi par le silence des associations "pro-démocratie" et de l'opposition congolaise. Je n'ai pas à répondre pour les structures mises en cause dont je sais avec certitude que certaines défendent sincèrement la démocratie. Je n'ai pas non plus à juger de la valeur de la réflexion que m'a faite cet ami qui ne se sent guère écouté. Je vais simplement lui apporter des éléments de réponse, ainsi qu'à toutes les personnes indépendantes qui nous ont abordé d'une manière similaire. Pour cela, nous réaffirmons nos valeurs.
Celles-ci ne sont pas différentes suivant les pays. Nous les préconisons pour le Congo comme pour le reste du monde. Elles se résument très brièvement: l'Homme avant tout !

L'être humain doit être traité avec Dignité. Les adversaires de cette dernière doivent être combattus avec la seule foi qui permette la réalisation des grandes évolutions : l'Amour de son prochain. Le général Mbaou nous l'a suffisamment enseigné : 

"Rien de Beau ne se fait sans Amour".

Si le MIPPES est apolitique, il est avant tout une force démocratique. Or, en tant que telle, notre mouvement citoyen constate que le système Sassou stérilise la vie politique congolaise. Pour nous, il contraint le peuple, il l'étouffe. Disposant de nombreuses ressources naturelles, nous estimons que le Congo a largement les clefs pour devenir un pays développé. Vivant dans une pauvreté sans nom qui le malmène, le peuple congolais se sent trop souvent méprisé.
Pour la nébuleuse Sassou, combien d'années au pouvoir ? Pour quel bilan ? Quel est l'état de santé du Congo-Brazzaville ? Démocratie d'hommes d'Etat forts ou dictature de faibles? Dynamique progressiste ou réactionnaire ?...
Mouvement non partisan, le MIPPES s'efforce de garder un certain recul par rapport aux événements. Si vous placez l'être humain au sommet de vos préoccupations, vous avez votre place à nos côtés. 
Le MIPPES ne vit que pour le peuple. C'est pour cette raison que notre conseil d'administration a attendu le retour en France du général Ferdinand Mbaou pour le nommer président d'honneur. Son parcours individuel exemplaire a prouvé aux yeux du monde sa loyauté envers le peuple congolais. Prenant ses responsabilités de chef, il marche devant la tête haute. A ses risques et périls. Il aime ses hommes qui le lui rendent bien. Ils le suivent avec courage. Nous, simples militants, admirons ce chef exceptionnel qui assume ses choix et défend le peuple contre vents et marées. Il se tient debout pour son pays et garde la tête haute. L'Amour immense qui le guide l'emmène vers des actes de raison. S'il est un homme de cœur, ce grand militaire n'est pas pour autant aveuglé par ses passions. Tous ceux qui le suivent le savent. Le général Ferdinand Mbaou est un homme solide qui a su maintenir la confiance qui le liait à ses hommes. Par son exemple, il prouve aux congolais que l'armée sert à protéger le peuple, et non à le contraindre. Durant sa carrière militaire, il n'a jamais hésité à refuser les ordres injustes. A plusieurs reprises, il s'est élevé contre l'instrumentalisation des forces armées congolaises pour de basses manœuvres politiciennes. Pour lui, l'armée ne sert pas à "mater" les étudiants qui réclament leurs bourses. Pour lui, l'armée doit rester apolitique et républicaine. Elle doit servir le peuple sans le martyriser. Il est arrivé au général Mbaou de faire pression sur le politique pour éviter ce genre de dérive : pas question de toucher à l'intégrité de personnalités considérées comme des obstacles politiques beaucoup trop gênants ! Pas question non plus pour de se couper des réalités du terrain, qui sont aussi celles du peuple. 
Dans cette optique, Jean-Luc Calyel, ancien patron de l'un des groupes d'intervention du GIGN (unité d'élite militaire au service de la République Française), a écrit ses lignes* :
" Un patron doit savoir défendre ses hommes, un homme du groupe doit savoir s'engager mais aussi s'opposer à l'autorité si l'ordre lui semble absurde ou irréalisable ". 
Ces sages recommandations permettent de faire la distinction entre l'acte de rébellion et l'acte de raison. Nous préconisons naturellement la deuxième démarche plutôt que la première...

En conséquence de tout ce qui a été évoqué précédemment, anniversaire à 1 million d'Euros, habituels gaspillages ostentatoires et tout le reste, nous semblent absolument incompatibles avec la notion de Dignité. Quel mépris pour un peuple qui souffre et qui assiste impuissant à la dilapidation de ses richesses ! 
Le pouvoir politique congolais suinte de la boue des scandales. 
Où que l'on soit, le respect du peuple doit guider l'action d'un homme public ! Nous ne pouvons que condamner fermement l'attitude nauséabonde de certains dirigeants congolais. Nous ne sommes pas du même monde. 
Pour nous, la République Congolaise doit préserver son peuple, être indépendante et souveraine. 

Est-ce au peuple de trembler face à un gouvernement ?... Ou est-ce au gouvernement de trembler face au peuple ? 
Pour nous, il est clair qu'un dirigeant est responsable de ses actes devant le peuple. 
Ceux qui ont la charge du pouvoir politique devraient tous gérer la chose publique avec une précaution infinie. Ils ont l'avenir du peuple entre leurs mains. 
Ne les laissons pas brader l'intérêt général pour leurs plaisirs passagers ! Si nous n'obtenons pas naturellement leur respect, arrachons-le !
A nous tous, citoyens et non pas sujets, de leur dicter la voie à suivre : 

Debout, peuple de misère!
Pour la Dignité du peuple en général et celle du peuple congolais en particulier,
Pour l'Amour et la Vie,
Pour leurs défenseurs,
Bien fidèlement.
David Bourguin.
Président-fondateur du Mouvement International Pour le Progrès Écologique et Social.



*Jean-Luc Calyel dans son beau livre GIGN les secrets d'une unité d'élite, publié aux éditions du cherche midi. Ouvrage humaniste à lire et à recommander.
Vive le Général Mbaou!          
Vive la République du Congo!
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