A quoi donc sert le Conseil Constitutionnel du Congo s'il est incapable de faire entendre ne serait-ce que sa voix - alors qu'un faux débat sur la constitution secoue le pays ? Attendez, ce conseil est censé protéger la constitution en exigeant son respect. Or, nous constatons deux choses : lors du faux débat sur l'illégal changement de constitution, on n'entend pas le moindre murmure de la part de cette institution qui ailleurs constitue le dernier recours. Nous remarquons que les membres du conseil constitutionnel sont les oubliés des consultations pour la mort de la nation et de l'Etat.
Le conseil constitutionnel droit prendre le parti du droit en demandant le respect de l'ordre constitutionnel. Son silence est un indicateur cuisant que nous sommes devant un régime dictatorial et que ceux qui passent leurs journées à ronfler au sein de cette institution n'ont en fait aucun pouvoir. Ils n'ont été nommés à leur poste que pour la bonne forme - sinon, les membres de conseil appelleraient au respect de la constitution maintes et maintes fois violéees.
Lorsque leur maître Denis Sassou Nguesso leur demandera de statuer en sa faveur, ils ouvriront leurs bouches puantes pour le défendre. Cette institution ne sert à rien et doit être réformée en profondeur car sa fragilité et sa légèreté témoignent de l'impuissance de ses membres face au dictateur Denis Sassou Nguesso qui n'a en fait aucun respect du droit, les textes n'étant là que par parfait mimétisme de l'occident pour donner l'illusion d'une république. Le monstre de l'Alima n'a jamais respecté la loi car la seule loi qu'il reconnaît, c'est la sienne : LA LOI, C'EST LUI, C'EST SA SEULE VOLONTE !
Le conseil constitutionnel dispose d'une cour constitutionnelle présidée par un proche de monsieur Denis Sassou Nguesso. Nous voyons mal cette institution défendre la constitution en éclairant le peuple sur l'illégalité du concept de changement de la constitution. Néanmoins, vu qu'elle sera la dernière institution à décider du coup d'Etat constitutionnel ou du respect des institutions, nous lui demandons de prendre la parole maintenant et d'exiger le respect de la constitution, la plus haute institution du pays. Si le conseil ou la cours ne le font pas, les membres de ces institutions porteront une grande responsabilité aux yeux de l'histoire - surtout si le coup d'Etat constitutionnel en cours va jusqu'à son terme en provoquant de graves troubles sociaux. Les traîtres et les vendu à tous les étages ont vocation à rendre des comptes. Ce coup-ci, personne ne lavera ses sales mains imbibées du sang des innocents sans avoir exhibé sa part de monstruosité, de complicité, de corruption, de lâcheté, de traîtrise. LA CONSTRUCTION DEMAIN D'UN NOUVEAU CONGO EST A CE PRIX...
LION DE MAKANDA