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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 23:27

Quand vous confrontez l'écart qui existe entre les paroles et les actes d'un homme, vous comprenez à quel esprit vous avez vraiment affaire. Quand les paroles correspondent aux actions, vous avez affaire à un homme intègre. Il en fut ainsi à l'époque du règne du kimuntu où l'homme, le muntu, et sa parole ne faisaient qu'UN. Les anciens avaient atteint la sagesse. Sortie d'un être pétri de suffisance ontologique, la parole donnée était une partie de soi que l'on livrait au jugement de la société et qu'on ne dédouanait pas pour rien au monde car cette parole ne pouvait se nier, cette parole dans la sphère du kimuntu étant une fin en soi, un sceau du muntu dans lequel il se reconnaissait tout entier. Cette parole était comme une semence qui donnait toujours du fruit exquis. Si Christ a dit que l'on reconnaît l'arbre au fruit, nous affirmons en le paraphrasant que l'on reconnaît la parole à l'acte correspondant. Quand par contre les paroles ne rendent pas compte des actions en s'exécutant au travers d'elles, nous avons affaire, à un animal, un nain de l'esprit. Ne vous fiez pas à son apparence car un ourang-outan en costume reste un ourang-outan. Même s'il venait à jouir de la faculté sacrée de la parole, un animal reste un animal - même s'il venait à prendre un aspect humain.

Oui, la parole est sacrée et elle sacralise celui qui parle et qui fait exactement ce qu'il dit. NOS ACTES PARLENT LE LANGAGE DE LA VERITE EN DEVOILANT NOS VRAIES PENSEES, NOS VRAIES VALEURS. AGIR, C'EST PARLER DEUX FOIS : IL Y A LE LANGAGE VERBAL ET LE LANGAGE GESTUEL.

Il est par exemple bon que quelqu'un prêche la paix, l'amour du prochain mais lorsque vous constatez qu'il est un fauteur de troubles, de guerres, de coups d'Etat, de génocides, vous vous dites : "cet homme est un menteur, un manipulateur, un homme très dangereux". Lorsque quelqu'un vous parle "d'unité nationale" - alors qu'il ne fait que pourfendre ladite unité en faisant des droits de tous les privilèges de quelques-uns, vous vous dites : " cet homme a un gros problème psychologique ; il n'est pas équilibré. C'est un menteur, un démagogue qui est hanté par l'esprit de division".

A l'heure du numérique, la moindre de nos paroles devient vite publique et parfois ce que nous avons déclaré il y a des années resurgit du passé pour nous rappeler à notre bonne parole. Il arrive que l'on soit confronté à ses propres paroles du genre : " Jamais je ne pourrai accepter que la constitution soit violée..." ou "J'ai comme comme vertu cardinale de ne pas reprendre la parole donnée" ou encore "J'insiste pour dire que lorsque la constitution est violée,  les démocrates ne doivent pas l'accepter". Ainsi parlait Zarathoustra-Otsombé, au temps de sa traversée du désert sans pouvoir, au court temps où il fut un farouche opposant au président Pascal Lissouba. Celui qui parle ainsi au cours d'un meeting à Brazzaville, c'est Sassou, la Constitution, c'est celle de 1992, celui qu'on assimile à un violeur, c'est Pascal Lissouba. Or, depuis lors, Sassou a fait pire : il a violé puis assassiné la constitution de 1992 et s'apprête aussi à abattre celle de 2002, née de lui, confectionnée sur mesure. Il a perdu la vertu cardinale de la parole donnée car c'est un menteur, un manipulateur, un drogué du pouvoir qui est prêt à tout - même jusqu'à vomir sur son propre serment de chef d'Etat qu'il prononça lors de son investiture quand il déclarait tout au début de tout faire pour défendre la constitution. Désormais, c'est un homme qui ne rêve plus que pendre au crochet du boucher de la trahison le propre rejeton de sa mégalomanie. Voilà qu'à la face du monde, celui qui voulait défendre la constitution apparaît comme son pire ennemi, son exterminateur. Tout adversaire qui empêche Denis Sassou Nguesso de consommer sa drogue préférée, le pouvoir, doit périr. Qu'il soit humain ou juridique ou de quelque nature que ce soit. Oui, Denis Sassou Nguesso est un drogué du pouvoir et il les veut tous, les pouvoirs : politique, économique, spirituel, occulte, traditionnel, social, etc. Sassou est désormais souillé par sa propre parole qu'il a reprise comme un vomi et il se parjure sans vergogne à la face du monde. Il faut se résigner à conclure en disant ce qui suit : LE POUVOIR DOIT ETRE A CERTAINES PERSONNES COMME DENIS SASSOU NGUESSO - UNE VERITABLE DROGUE DURE. Hélas, il lui semble impossible de commencer une désintoxication à plus de soixante-dix ans. LA CURE NE POUVANT ETRE VOLONTAIRE, ELLE DOIT ETRE FORCEE, RADICALE ET DEFINITIVE. Il faut enchaîner le drogué du pouvoir Denis Sassou Nguesso une fois pour toutes. Peuple congolais, tu n'auras pas une autre chance : celle-ci est la dernière avant le règne de la folie totale appelée MEGALOMANIE DEMENTIELLE DU POUVOIR...

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 23:11

Il arrive que l'on soit confronté à ses propres paroles du genre : "J'ai comme comme vertu cardinale de ne pas reprendre la parole donnée" ou "J'insiste en demandant aux démocrates de ne pas accepter que la constitution soit violée". Celui qui parle, c'est Sassou, la Constitution, c'est celle de 1992, celui qu'on assimile à un violeur, c'est Pascal Lissouba. Or, depuis lors, Sassou a fait pire : il a assassiné la constitution de 1992 et s'abattre aussi à abattre celle de 2002. Il a perdu la vertu cardinale de la parole donnée car c'est un menteur, un manipulateur, un drogué du pouvoir qui est prêt à tout - même jusqu'à vomir sur son propre serment de chef d'Etat. Voilà qu'à la face du monde, celui qui voulait défendre la constitution apparaît comme son pire ennemi, son exterminateur. Tout ennemi qui empêche Denis Sassou Nguesso de consommer sa drogue préférée, le pouvoir, doit périr. Qu'il soit humain ou juridique...

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 16:15

Au début de la résistance, en 1997-1998, nous avions honte de manifester au milieu de Français bien Gaullois plus nombreux que nous, les vrais fils du Congo - comme s'ils étaient plus préoccupés de la cause de notre pays que les vrais fils du ntsi. Ce fut l'époque où nous militions au sein de l'association Survie à laquelle se joignait l'association ATTAC lors de manifestations. Aujourd'hui, nos frères sont plus nombreux à faire honneur au pays.

Nous avons travaillé à la libération de la parole et à la conscientisation des esprits : les blogs, les sites, les vidéos se sont multipliés. La question politique a repris sa place au sein de notre peuple qui au sortir du coup d'Etat de 1997 avait perdu l'espoir, tellement préoccupé par les tracas de la vie quotidienne.

Combien se souviennent de l'opération Mouébara, ce génocide perpétré par les mercenaires drogués de Sassou Nguesso dans le Pool ? Ils ont assassiné des hommes, des femmes des enfants, des vieillards. Ils ont même coupé les arbres fruitiers pour que ceux qui en réchappaient meurent de faim. Sassou ordonna même qu'on empoisonne l'eau des puits et des cours d'eau. Ceux qui prennent le train de la résistance contre la tyrannie en marche doivent se remémorer ce qui s'est passé. Les Congolais ont connu l'exil pour avoir fui leur pays. Il fallait soutenir les survivants, ceux qui essayaient de repartir à zéro.

Qu'on ne me dise pas que Denis Sassou Nguesso est devenu brusquement un homme de paix, un homme respecteux de la vie humaine et des libertés primaires, surtout après avoir massacré les 353 fils du Pool qui revenaient de la RDC par le Beach. Tel un vampire, Sassou aime les larmes et le sang des autres, surtout ceux qui n'appartiennent pas à sa sphère ethnorégionale. Il les affame, les assoiffe ou les  laisse boire une eau contaminée au choléra, au thyphus, les abandonne sans soins hospitaliers et crache sur leurs droits de citoyens devenus les privilèges de quelques-uns  de son clan. Voici l'homme qui monologue à l'oreille du peuple en l'écoutant étouffer sous son son emprise de crocodile tueur venu des bords de l'Alima qui devient soudain un redresseur de torts chez les autres - tout en demeurant un assassin chez lui. A l'instar de Caïn, ce monstre a été assassin dès le commencement en égorgeant l'homme qui l'éleva si haut : feu le président Marien Ngouabi. A la manière d'un petit de la vipère Denis Sassou Nguesso est entré dans le monde de la politique déjà venimeux. Il a tué au commencement, il tuera à la fin si on ne l'arrête pas. SA PAIX ESt UNE MENACE DE GUERRE. IL FAIT LA PAIX APRES AVOIR CONQUIS LE POUVOIR. SA PAIX EST UN STATU QUO. SA PAIX, C'EST LE DROIT ABSOLU D'EXERCER SA DICTATURE SANS OPPOSITION AUCUNE. RIEN QUE CELA. Sinon, pourquoi promet-il que personne ne fera six mois au pouvoir après lui s'il s'en va ? Il a tout pour pourrir la vie des Congolais pendant un siècle : armes, argent, bétail, banques, etc. A moins que le peuple n'arrête son plan diabolique de vouloir se maintenir au pouvoir et surtout de continuer à pourrir la vie du peuple encore vingt ans. Le peuple prend conscience de sa place et de son rôle dans le processus politique. Voilà ce qu'est un ami m'a envoyé comme message :

" Bonjour Lion de Makanda,

Depuis que j'ai commencé à diffuser discrètement ton site aux Congolais, tu es maintenant très lu ici et cela a éveillé les consciences. Le Dictateur a du mal...
Il devait séjourner du 4 au 5 juillet à Pointe-Noire pour inaugurer le nouvel aéroport. Les Congolais ont déchiré, presque partout et surtout à Tié-Tié et Mvoumvou, ses effigies. Ses services de sécurité qui étaient déjà présents dans la ville lui ont, au dernier moment, déconseillé de venir au risque d'énerver encore plus les Congolais opposés à son plan machiavélique de changer la constitution. "

Certes internet n'est pas encore vulgarisé au Congo comme en Europe mais les choses évoluent surtout avec l'apparition des smartphones : on peut se connecter sur internet sans ordinateur ; ce qui élargit le spectre des lecteurs. Nous avons effectivement constaté une augmentation de nos lecteurs. Nous pouvons un peu plus édifier nos compatriotes. La conscience que le peuple est le pouvoir finira par générer l'idée que le pouvoir n'est rien sans les droits et les devoirs qui vont avec. L'Europe a été forgée au creuset de l'imprimerie par des auteurs comme Rousseau, Voltaire, Didérot, etc. L'Afrique s'édifiera à la truelle des nouvelles technologies qui prennent le pas sur la télévision et sur les journaux. L'époque du papier s'achève ou mieux décroît ; l'ère du numérique avance. C'est une toile de conscience libertaire que nous tissons tous les jours dans le cortex de nos concitoyens. L'Afrique bouge. Tout a commencé en Tunise avec une odeur de jasmin. Désormais les grands idéaux chevauchent en direction des Grands Lacs...

La Lettre Du Continent vient de nous apprendre pourquoi Sa Monstruosité éléphantissime a interrompu ses consultations pour la mort de la nation et de l'Etat : il manquait les gros poissons de l'opposition comme Pascal Tsaty Mabiala de l'UPADS ou Paul-Marie Mpouélé du FROCAD, Mathias Dzon, André Okombissa Salissa, entre autres. Il projette de tenir son monologue du 11 au 15 de ce mois pour organiser son référendum-coup d'Etat constitutionnel en septembre 2015. Bien entendu, des surprises sont possibles, les marabouts du grand mokilimbembé de l'Alima pouvant lui proposer des dates plus propices.

Nous avons demandé à la crème de l'opposition de ne pas aller se rouiller l'arrière train aux consultations-prétextes pour ne pas valider l'étape suivante du dialogue mais le mal est déjà fait et il est à peu près sûr que Sassou se contentera de ses ouailles pontificaux du PCT et apparentés pour conclure que du dialogue jaillit miraculeusement la nécessité du référendum afin que le peuple seul soit tenu responsable de l'enfer qu'il aura choisi de vivre selon "saint" Sassou. Avec le cobra royal, assister à ses mascarades-prétextes, peu importe l'avis, c'est déjà valider l'étape suivante de son plan. Quand on le sait, on ne lui facilite pas la tâche lorsqu'on est un vrai patriote. De toutes les façons, ceux qui vont au dialogue ne représente en rien le peuple congolais qui dans sa majorité appelle au respect de la constitution du 20 janvier 2002.

Sortir le Congo de l'impasse politique dans lequel il se trouve ne sera pas une mince affaire mais nous pouvons y arriver. TOGETHER, WE CAN. ENSEMBLE, NOUS LE POUVONS.

Ceux qui sont contre la transition - sans le savoir font le jeu du PCT. Pourquoi ? Parce que passer directement aux élections sans tondre les crocodiles du PCT, c'est garder leur système en vie, intact et leur permettre encore une fois d'imposer un de leurs porte-étendards au sommet de l'Etat, c'est-à-dire, leur laisser vaquer à leur oeuvre de destruction de la nation. Ne l'oubliez pas : Sassou n'est qu'un pion à l'intérieur de la machine PCT dont le processeur étatique tourne sous le système ETHNODISCRIMINATION 7.2. (Je peux vous expliquer pourquoi 7.2.)

L'injustice a du bon car elle enrichit la masse des opposants à un régime : si madame Sadio-Morel Kante n'avait pas subi les foudres du PCT au travers de sa police de cerbères dirigés par le général Jean-François Ndenguet, peut-être qu'elle vivrait encore tranquillement au Congo, en faisant son travail de journaliste dans les règles de l'art. J'aime beaucoup madame Sadio-Morel Kante : c'est une femme courageuse, franche du collier et qui n'a peur de rien, un petit bout de femme qui fait jaillir des idées comme elle respire. Si je ne connaissais pas son aversion du système dictatorial de notre pays, j'aurais pu croire que sa farouche opposition d'une quelconque transition viendrait de ses accointances avec le système des crocodiles de l'Alima qu'elle souhaiter voir se prolonger indéfiniment. Mais si elle a délaissé la neutralité journalistique au profit du jugement militant, il faut qu'elle apprenne à rejeter les points de vue des autres avec des arguments solide. NUL NE PEUT GAGNER DES ELECTIONS AU CONGO SI ELLES SONT ORGANISEES PAR LE PCT, PEU IMPORTE QUE LES CROCODILES CONSENTENT UN TOILETTAGE DES LISTES ELECTORALES OU NON. LE PCT AURA TOUJOURS EN SA FAVEUR L'EFFET DE PROCLAMATION DES RESULTATS.

Quelqu'un de terriblement lucide a dit : "En Afrique, on n'organise pas les élections pour les perdre..." Cela se vérifie très bien dans le cas du PCT : les seules élections que ce parti a perdues n'ont pas été organisées par ses soins de 1992 à 1997. Depuis que ce parti est revenu aux affaires louches de la république royale bananière, il n'a pas perdu une seule élection. Aussi, dire que la transition n'est pas constitutionnelle, c'est manquer de jugement, de clairvoyance politique. Pourquoi le peuple burkinabé, chère madame Sadio-Morel Kante, a décidé de passer par un nettoyage transitionnel avant d'organiser les élections ? Comment peut-on dire que le moyen d'assurer des élections transparentes, démocratiques et plurielles ne soit pas constitutionnel ? C'est un faux raisonnement qui sonne creux. Même Sassou n'a pas tenu à prolonger le régime démocratique de Lissouba en s'imposant une transition flexible en 1997. Si pour casser les institutions de la démocratie, la dictature a ressenti la nécessité d'une transition, alors si les démocrates véritables ne ressentent pas la nécessité d'une transition après une longue dictature de près de vingt ans qui occupe toutes les strates du pays, c'est qu'il y a péril dans la demeure. même s'il ne me reste qu'un neurone de lucidité, je crois que je percevrai clairement le rapport de forces défavorable à l'encontre de la démocratie, nom d'une patate douce ! 

ON NE PROLONGE PAS UNE DICTATURE EN ORGANISANT LES ELECTIONS SOUS DES INSTITUTIONS QU'ELLE TIENT ENCORE TOUTES CHAUDES DU SANG ET DES LARMES DES INNOCENTS - ENTRE SES MAINS - SANS CASSER ET DEMANTELER LA MACHINE DICTATORIALE AU PREALABLE. C'EST UNE FAUTE POLITIQUE GRAVE QUI NOUS A DEJA COUTE UNE DEMOCRATIE.

Voyez-vous, je n'en tiens pas rigueur à madame Sadio-Morel Kante parce que je sais qu'elle finira un jour par me donner raison. SI LE RESPECT DE LA CONSTITUTION S'ACCOMPAGNE DU RESPECT DES INSTITUTIONS DE LA DICTATURE SASSOUISTE, C'EST QUE LE PCT A ENCORE DE BEAUX JOURS DEVANT LUI. Madame Sadio-Morel Kante a vite oublié que ce régime est issu d'un coup d'Etat dont les effets sont toujours en cours au sein de notre pays. Alors, une transtion salvatrice, je la préfère au prolongement d'une dictature issue d'un coup d'Etat, une dictature qui joue à la démocrature.

 

                                                     LION DE MAKANDA

 

PRESSE/REFERENDUM : DENIS SASSOU NGUESSO VEUT L'ORGANISER EN SEPTEMBRE 2015
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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 14:32

Mes chers compatriotes, la réalité politique de notre pays ressemble à l'histoire du Golem juif qui inspira le film Frankenstein. Frankenstein, c'est un monstre né d'un cadavre découpé et reconstitué qui finit par s'en prendre à son maître, à son créateur, un savant fou. Exactement comme dans l'histoire du Golem dans laquelle le monstre créé par un rabbin mystique se retourne contre son maître. Quand vous lisez la situation politique de notre pays, vous finissez par comprendre que Denis Sassou Nguesso, après avoir assassiné la constitution du 15 mars 1992, a pris des morceaux de celle-ci pour créer son Frankeinstein de constitution le 20 janvier 2002. Ce monstre avait pour mission d'épouvanter les adversaires politiques de Sassou en les disqualifiant par l'âge et par le séjour à l'étranger, vu qu'ils avaient pris la fuite devant la monstruosité de l'Alima, le mokilimbembé, mi-crocodile, mi cobra, en somme une bête venimeuse aux dents très coupantes. La constitution devait aussi protéger Denis Sassou Nguesso du peuple en transformant sa victoire militaire (coup d'Etat) en victoire politique. Hélas, Frankeinstein-Constitution s'est retourné contre la Bestialité sérennissime ! La créature veut désormais dévorer son créateur car elle a pris le parti du peuple trop longtemps outragé, humilié, manipulé et trompé quand on ne le tuait pas à petit feu.

Sassou a compris qu'il s'agit désormais d'un combat entre la créature et son créature, entre Otsombé, l'invincible et la constitution du 20 janvier 2002 - puisqu'il estime que le peuple n'est pas de taille à lutter contre lui. Il veut désormais assassiner sa propre constitution qui le légitimait aux yeux du peuple et qui l'aidait à le brider. Sassou veut s'appuyer sur le peuple pour abattre son propre Golem, son propre Frankeinstein : il faut faire croire à la victime que c'est elle-même qui a choisi son bourreau en l'aidant à triompher de son Golem. Nous devons à tout prix l'en empêcher car s'il réussit son meurtre-putsch constitutionnel, il va créer une autre bête constutionnelle qui lui permettra de devenir le "Mugabé" de l'Afrique centrale - encore que Mugabé prétend détenir son pouvoir de Dieu qui lui aurait permis de chasser les Anglais. Sassou ne sera pas le Mugabé de la tourbière de l'Alima. Il va plutôt devenir le Compaoré du Congo car nous ferons tout ce qu'il faut pour qu'il s'en aille.

Demain, à Paris, nous tous qui avons bu la terre du Congo devenue lait maternel, devons nous rassembler pour exprimer notre colère. Soyons mille ou plus à manifester pour envoyer une énergie positive au Congo. Vous pouvez sacrifier quelques heures au salut de la terre qui a vu naître vos ancêtres, l'héritage que vous laisserez à vos fils. A la mère  patrie, nous devons consacrer notre simple présence revendicatrice...

François Hollande nous a  compris. Il défend le respect de la constitution qui représente le respect du peuple. Il est temps de se faire respecter. L'heure est à la galvanisation des énergies. Nous avons un peuple à sauver des griffes de la tyrannie. Nous devons surpasser nos petits ego pour devenir des vrais citoyens, des vrais républicains, des vrais démocrates. Chacun doit choisir entre Sassou et le peuple, entre le monstre et son propre peuple, entre le criminel et l'innocent. Il n'y a pas de place pour la neutralité. Personne ne peut être neutre quand des milliers de vies sont dans la balance contre un seul homme sur l'autre plateau. Sassou ne peut pas peser plus qu'un peuple, plus que des millions de volontés légitimes. Nous avons un destin à construire lequel posera les prémices d'une nouvelle république qui bâtira les fondations d'une nouvelle nation. Il faut construire un destin national et un avenir qui regardent le peuple congolais en face au lieu de lui tourner le dos.

MES CHERS COMPATRIOTES, N'AVEZ-VOUS PAS COMPRIS QUE NOUS SOMMES LE POUVOIR, LE VRAI ? IL EST TEMPS DE SE FAIRE RESPECTER. NOUS SOMMES LE PEUPLE. NOUS SOMMES LE CONGO. NOUS SOMMES LE POUVOIR. NOUS DEVONS GAGNER LE RESPECT DEVANT LA TERRE ENTIERE AU NOM DES MORTS (ANCETRES), DES VIVANTS (NOUS) ET DE CEUX QUI VIENNENT (NOS ENFANTS, PETITS-ENFANTS, DESCENDANTS). JE LE DIS DERECHEF, AU XXI è siècle, LEs PEUPLES DOIVENT FAIRE L'HISTOIRE AU LIEU DE LA SUBIR. DE L'HISTOIRE PASSIVE, PASSONS A L'HISTOIRE ACTIVE. SI LA GENERATION YOULOU N'A PAS EU LE CHOIX DE QUEL CHEMIN PRENDRE POUR CONSTRUIRE UNE VRAIE NATION, NOTRE GENERATION PEUT DECIDER DE SON AVENIR. NOTRE PAYS, NOTRE VOLONTE, NOTRE CHOIX...

Vive la république !

Vive le Congo !.

Pour l'amour du peuple !

                                                   LION DE MAKANDA

MANIFESTATION : LA DELEGATION DE LYON SE PREPARE POUR DEMAIN...
MANIFESTATION : LA DELEGATION DE LYON SE PREPARE POUR DEMAIN...
MANIFESTATION : LA DELEGATION DE LYON SE PREPARE POUR DEMAIN...
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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:07

Mes chers compatriotes, un peu surchargé ces jours-ci, je n'ai pas pu écrire pour défendre notre pays face aux attaques assassines du monstre de l'Alima, qui lors de son séjour dans le Pool, a une fois encore manifesté son goût du sang en y ajoutant une touche de vampirisme. Dans les hauts grades de la franc-maçonnerie, comme l'a dévoilé un ancien franc-maçon, il y a une branche du vampirisme où vous êtes tenus de boire du sang humain tous jours ou presque. Il vous suffira de faire une recherche sur Youtube pour vous en faire une idée. "Celui qui ne s'est pas coupé la langue ne connaît pas le goût du sang..." Certes, pour un homme ordinaire, c'est la seule façon de goûter à son propre sang mais Denis Sassou Nguesso le boit frais ; vous aurez compris pourquoi il y a tant de morts dans notre pays. C'est Mobutu qui l'a initié dans cette voie diabolique.

Le vampire d'Oyo s'attaque une fois encore à la république et à ses institutions en appelant au "dialogue" dont le contenu est prédéfini par ses soins. Il faudra examiner la donne électorale et répondre par oui ou non s'il faudra changer la constitution. Et si vous répondez non, Sassou a l'outrecouidance de vous demander de dire pourquoi - alors même que la constitution y apporte toutes les réponses. Ce qui prouve qu'il ne l'a jamais lue. D'ailleurs, il ne l'a jamais appliquée ! Quand un homme s'apprête à choisir 5000 familles pauvres et 1000 vieillards pour leur accorder un revenu minimum parmi tant de familles pauvres et tant de vieillards dans notre pays, vous n'avez pas de mal à comprendre que le choix se fera sur une base identitaire - déjà que cela viole la constitution : TOUTES LES FAMILLES PAUVRES ONT DROIT A UN REVENU MINIMUM COMME ELLES ONT DROIT A DES SOINS GRATUITS. Or, dans le cas d'espèce, le mokilimbembé de l'Alima va choisir des pauvres de chez lui au nord, de préférence des Mbochis, au lieu d'accorder les mêmes droits à tous. En accordant des privilèges sur l'argent des tous à quelques heureux compatriotes du nord, le monstre de l'Alima montre une fois de plus qu'il n'en a cure des institutions de la république, du principe d'égalité, des droits de tous. C'est l'homme de la distribution des privilèges ethniques. Pourquoi telle famille pauvre au lieu de telle autre ? Sur quelle base les distinguera-t-on ? La base ethnique, bien sûr ! Attendez, s'il peut donner un revenu minimum à 5000 familles pauvres quand le budget de l'Etat est en baisse, c'est qu'il peut mieux faire quand il est en hausse ! Nous ne sommes que quatre millions - même pas, mes chers amis !

Sassou s'est attaqué à la république en 1992, notamment à la démocratie et à la constitution démocratiquement votée par tout le peuple congolais - y compris ceux de l'étranger. Il s'apprête à récidiver en passant par un pseudo-dialogue qui ne se justifie pas. Bien sûr qu'il aura lieu puisqu'il s'est assuré que ses complices participeront au processus qui finira par un coup d'Etat constitutionnel déguisé en référendum - pour faire croire au monde que les Congolais ont choisi de maintenir au sommet de l'Etat un vampire qui les massacre de mille et une manières : en les affamant, en les assoiffant, en les laissant sans soins, dans le noir et sans éducation de qualité. LE REFERENDUM DONNERA L'ILLUSION D'UN PUTSCH DU PEUPLE CONTRE LUI-MEME. Le comble ! 

Sassou fait un pied de nez à François Hollande en procédant à la mise en place de son comité d'organisation avant une future rencontre avec le président français au mois de juillet. Nous ne pouvons laisser Sassou attaquer une fois de plus nos institutions pour assouvir sa soif de pouvoir - sans rien faire. Cet homme n'a qu'une ethnie : le pouvoir. L'élite mbochie et nordiste ne lui servant qu'à conserver son "gibier" entre ses mains ; ce sont des coùmplices bon gré, mal gré. Si le nord s'opposait à son pouvoir, il n'hésiterait pas une seconde à massacrer ses propres parents. Le 4 mars 2012 est un exemple : Sassou avait prévu de raser les quartiers nord pour s'en approprier. Vous le verrez construire des centres commerciaux et autres bâtiments privés à ces endroits rasés par ses soins. Un vrai Néron !

Il s'agit désormais aux hommes politiques de tous bords de faire un choix : ou soutenir l'homme qui est le fossoyeur de la république ou soutenir le peuple. De toutes les façons, ceux qui soutiendront cette mascarade rendront des comptes le moment venu. Il ne peut en être autrement. Le dialogue préfigure le faux référendum et y participer, c'est apporter des billes à Sassou.

Lors de son séjour à Paris, soyons des milliers à protester contre ce monstre. POUR UNE FOIS, NOUS TOUS QUI DEVONS LA VIE A CE PEUPLE, SOMMES DANS L'OBLIGATION DE SE LEVER COMME UN SEUL HOMME. Dès que Denis Sassou Nguesso sera à Paris, montrons au monde que nous pouvons être des milliers venus de toute l'Europe et même d'ailleurs pour dire STOP à ce monstre, à ce vampire assoiffé du sang et des larmes des autres. Nous sommes le peuple. Nous sommes le Congo. Nous sommes le vrai pouvoir.

                                                LION DE MAKANDA

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:36
URGENT : POURQUOI DENIS SASSOU NGUESSO VEUT-IL TENIR SON PSEUDO-DIALOGUE A DJAMBALA ?

Nous venons d'apprendre au téléphone aujourd'hui de la part d'un ressortissant des Plateaux Batékés  que Denis Sassou Nguesso aurait décidé de tenir son pseudo-dialogue dit inclusif du 15 au 25 juillet 2015 à Djambala. Il a donc comme à son habitude décidé de faire mentir tous les pronostics qui croyaient que le pseudo-événement se tiendrait après les jeux africains : il veut certainement régler la question avant les Jeux Africains ; après tout, que peut craindre Denis Sassou Nguesso d'un simple faux dialogue auquel participeront ses complices favorables et défavorables au changement de la constitution ? Ses marabouts ont dû déterminer cette période après consultation du calendrier de Lucifer en personne.

Selon le message que nous avons reçu du site zenga-mambu, la monstruosité éléphantissime de l'Alima aurait imposé deux points à l'ordre du jour de sa mascarde politique : la réforme institutionnelle et la gouvernance électorale. De toute façon, après recueil des avis favorables et négatifs lors de ses tests consultationnels, il sait que son pseudo-dialogue n'aboutira pas à un consensus - ce qui lui donnera l'occasion de passer à l'étape suivante : le référendum illégal prévu entre octobre et novembre 2015.

Si personne n'avait répondu présent à ses consultations de la mort de la nation et de l'Etat, il n'aurait pas eu le prétexte de passer à l'étape suivante. Tous ceux qui vont participer au pseudo-dialogue donneront à Denis Sassou Nguesso le mobile de l'organisation de son coup d'Etat constitutionnel. Il n'y aura pas dialogue du tout et nous le savons tous : Denis Sassou Nguesso suit un plan bien ficelé dans la mesure où il obtiendra lors de ce pseudo-dialogue exactement le résultat escompté.

Il ne reste qu'une seule chose à faire : empêcher l'organisation de ce pseudo-dialogue ; ce qui ne sera pas une chose facile à cause de la corruption qui règne dans notre pays. Nous demandons à tous les Congolais de manifester contre l'organisation de ce pseudo-dialogue-prétexte à travers tout le pays. Le roi Makoko doit refuser qu'une telle mascarade se déroule sur la terre de ses ancêtres. Que Denis Sassou Nguesso aille donc l'organiser à Oyo, si ça lui chante. Pourquoi Djambala ? Est-ce un choix hasardeux ? Ce n'est pourtant pas l'habitude de notre grand maître qui ne fait rien au hasard. Il a choisi les Plateaux pour que si ça tourne mal, il puisse frapper fort loin de Brazzaville. En dépaysant le pseudo-dialogue loin de la capitale Brazzaville, il affaiblit mentalement ceux qu'ils déplacent pour mieux les dominer. En allant organiser le pseudo-événement chez Mathias Dzon et André Okombi Salissa, il envoie un message aux deux hommes politiques des Plateaux en leur demandant implicitement de se joindre à lui. Nous espérons qu'ils vont refuser et décliner toute collaboration avec le dictateur.

Nous savons que la chose repose encore sur une rumeur mais comme je le dis souvent, au Congo, la rumeur est si proche de la vérité qu'en sentant son odeur, on retrouve déjà celle de cette dernière. Si l'événement se précise dans les jours qui viennent, toute l'opposition intérieure doit faire front pour barrer la route au mokilimbembé d'Edou. Denis Sassou Nguesso ne saurait nous priver deux fois de démocratie. Une fois, c'est déjà trop. IL FAUT ARRETER LA BETE SASSOU AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD... 

 

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 13:50
MARIE-LOUISE ABIA : JAMAIS PEUPLE N'A ETE AUSSI NAIF QUE LE PEUPLE NOIR

 

L’extermination totale du peuple Noir est une conspiration bien conçue, bien ficelée, bien planifiée et qui a, non seulement des racines très profondément ancrées dans les esprits des non-Africains qui veulent s’approprier l’Afrique Noire et ses richesses en se débarrassant de toute âme négro-africaine sur cette terre, mais aussi et surtout, des ramifications largement déployées sur Toute l’étendue de l’Afrique Noire, des ramifications entretenues et perpétrées par les négro-Africains eux-mêmes.

Ce plan à ramifications multiples est déjà bien amorcé et Dieu seul sait son niveau d’évolution à l’heure actuelle.

Pourtant, les Noirs, ce peuple qui adore se passer pour victime innocente tout le temps, ne semble avoir aucune conscience du gros piège massif dans lequel il se trouve.

Ce peuple a fait un choix unique au monde, un choix inédit, celui de confier la gestion de son destin présent et de son avenir aux prédateurs – sous-traitants – qui ont la charge de gérer :

  • l’oxygène que le peuple Noir respire,

  • l’eau que le peuple Noir boit,

  • le poulet et la tomate que le peuple Noir mange,

  • l’aspirine que le peuple Noir avale,

  • le vaccin injecté au bébé Noir, etc.

S’étant mis dans la tête que les richesses dont regorgent le ciel, le sol et le sous-sol africain font de lui un patron exceptionnel, le négro-Africain – qui cristallise la balkanisation de sa terre telle que voulue et instaurée par la Conférence de Berlin (novembre 1884 - février 1885) – a cru bon de subir une lourde chirurgie cérébrale pour ne plus avoir à penser comme un Africain, pour ne plus posséder sa terre, pour ne plus être Noir. Et, sciemment ou inconsciemment, le négro-Africain a cessé d’exister ; c’est ainsi que :

  • Quand Ebola frappe l’Africain de l’ouest, l’Africain du Centre lorgne son frère de l’ouest avec un regard méprisant, le rejette, l’abandonne et lui ferme la porte du centre de l’Afrique en l’accusant d’avoir attrapé la maladie de la saleté par sa propre faute, c’est-à-dire : l’Africain de l’Ouest manque d’hygiène.

 

  • Quand les chrétiens et les musulmans centrafricains s’improvisent cannibales et mangent publiquement la chair des uns et des autres, la chair des frères, le reste des Africains les regardent avec indifférence et mépris en les traitant de sauvages, c’est-à-dire : Le centrafricain manque de « civilisation ».

 

  • Quand la famine frappe l’Africain de l’Est et que les gentils philanthropes Occidentaux exhibent avec joie les pauvres petits corps chétifs des africains affamés, à travers tous leurs médias comme des trophées de victoire, d’autres Africains détournent leur regard, ne veulent rien voir et se disent non concernés car eux, leurs enfants dodus sont bien nourris et bien soignés, ignorant que même leurs enfants sont des cadavres dodus ambulants car ils sont nourris avec du poison venu d’ailleurs, poison contenu dans le poulet, dans le yaourt, dans l’eau, dans le vaccin, dans l’air, etc., poison que le chercheur négro-africain ne s’embarrasse pas à vouloir examiner.

 

  •  Quand plus de 3 000 000 de femmes et de jeunes filles sont quotidiennement violées en République Démocratique du Congo, par les négro-Africains porteurs de toutes sortes de virus de décimation massive, y compris le VIH, dans le but de détruire la femme – et donc la vie – en RDC, les autres africains, enfermés dans leur petite bulle illusoire du faux confort moderne qui leur donne l’impression d’être différents des autres Africains, regardent les femmes violées de la RDC avec condescendance en demandant d’un air arrogant : « il se passe quoi déjà en RDC ? »

 

L’être humain est d’abord et avant tout spirituel, peu importe dans quel sens.

La sagesse qui régit toute connaissance, de tout être humain, est d’abord et avant tout spirituelle, peu importe dans quel sens.

La connaissance qui anime toute lutte de survie, est d’abord et avant tout spirituelle, peu importe dans quel sens.

Toute lutte de survie se gagne avec le concours des forces surnaturelles

Toute force surnaturelle provient des esprits.

Tout esprit n’intervient et n’agit qu’au sein des siens, au sein de ceux qui portent son ADN, et jamais ailleurs.

Le négro-africain est perdu parce qu’il a perdu son ADN spirituel.

Le négro-Africain périt parce qu’il ne sait plus parler à ses propres forces surnaturelles.

Le négro-Africain s’éteint parce qu’il a troqué ses esprits protecteurs contre des esprits destructeurs venus d’ailleurs.

Le négro-Africain meurt parce qu’il croit qu’il croit alors qu’il ne croit plus.

Le négro-Africain disparaît parce qu’il a cessé d’être négro-Africain.

Jamais peuple n’a été aussi naïf !

 

Marie-Louise Abia

 

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 12:07

COMMENTAIRE : Qu'on se le dise : "Ce n'est pas celui qui établit qu'un homme est un voleur qui l'est". Cet homme veut au contraire protéger la maison avec ses biens et ses personnes. En dénonçant et en prouvant le tribalisme politique (sur le plan matrimonial, pour ne prendre que celui-là, le tribalisme ne s'observe pas dans notre pays) comme le fait Kovalin Tchibinda Kouangou et comme nous le faisons tous, c'est une façon de dénoncer le mal principal qui mine le Congo : LE TRIBALISME COMME POLITIQUE D'ETAT en choisissant les hommes en fonction de leur identité (ETRE) et non de leurs compétences (AVOIR).

J'entends d'ici certains de mes compatriotes dire que ce n'est pas Denis Sassou Nguesso qui a inventé le phénomène mais sans nul doute, il l'a amplifié, exagéré, généralisé, renforcé de sorte que le concept d'ethnie classe d'Etat ou classe tout court devient une réalité au Congo-Brazzaville. Kovalin Tchibinda Kouangou avance des éléments factuels s'appuyant sur les postes de décision ; on pourrait continuer la même analyse à tous les niveaux et on observerait la tendance hégémonique du Mbochi sur les autres groupes ethniques démontrant parfait ce que je dénonce sous le concept de syndrome de Spartacus.

Mes chers compatriotes, les choses sont graves car la distribution du travail au Congo est ethnorégionalisée au point où la lecture sociologique ne peut être que celle d'un tribalisme d'Etat. Si vous pouvez démontrer une autre thèse, je vous défie de le faire. Ce n'est pas la peine d'accuser Kovalin de tribaliste : il ne l'est pas, en tout cas pas pour le moment car il n'est pas au pouvoir et n'a pas les moyens de l'exercer. Pourquoi ? PARCE QUE LE TRIBALISME EST UNE POLITIQUE, UNE POLITIQUE QUE SASSOU A ERIGEE EN POLITIQUE D'ETAT ET, UNE POLITIQUE, IL FAUT AVOIR LES MOYENS DE LA METTRE EN EXERGUE - CE QUE KTK NE PEUT FAIRE... SI CELUI QUI DENONCE LE CRIME DEVIENT LE CRIMINEL, DANS QUEL MONDE VIVONS-NOUS ? Monsieur Kovalin Tchibinda Kouangou, reprochez-lui tout ce que vous voulez mais sur ce plan-là, le principe de réalité parle pour lui. Le dire ici, ce n'est pas le défendre mais indiquer que ce phénomène, nous aurons à le corriger et nous avons la solution. Ce n'est pas la scission comme le clament certains, la scission que ne défend pas Kovalin Tchibinda Kouangou qui évoquait juste une présidence tournante si mes souvenirs sont bons, une solution que par ailleurs j'ai attaquée car fondée sur une abstraction Kongo, Ngala, Tékés. Et les Pygmées ? Et les autres ethnies ? N'ont-ils pas le droit de diriger le pays ? Non, la solution pourrait correspondre au Rwanda avec deux ethnies principales Tutsis et Hutus mais pas au Congo. Pour ma part, je suis partisan d'un mode de gouvernance inédit que j'ai désigné sous le concept de "TRADI-REPUBLIQUE". Faites des recherches ; vous retrouverez l'article que j'ai écrit dessus.

                                                                     *

La "Force publique" congolaise, en réalité Force clanique, est entre les mains des nordistes notamment les Mbochis. Quand nous dénonçons ce clanisme, ce tribalisme, ils nous traitent de tribaliste. Alors lisez cette liste des fonctions (Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira).          Kovalin Tchibinda Kouangou
------------------------

1- Commandant en chef de la force publique 


Général Denis Sassou Nguesso (Mbochi)

2- Ministre a la Présidence chargé de la Défense

Charles Richard Mondjo (Mbochi)

3- Ministre de l’intérieur et des cultes
Raymond Zéphirin Mboulou (Mbochi)

4- Secrétaire général du Conseil de la sécurité
Jean Dominique Okemba (Mbochi)

5- Chef d’Etat Major Général (CEMG)
Blanchard Guy Okoï (MBOCHI) -Modifié

6-Commandant de la Gendarmerie
Paul Victor Moigny (Mbochi)

7-Directeur Général de la Police
Jean François Ndengué (Mbochi , voir RDC et Bénin) -Modifié

8-Directeur des Opérations à l’Etat major
Osselé François (Originaire de Mossaka) - Modifié

9- Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre
Gilbert Bokemba (originaire de Mossaka) - Modifié

10- Chef d’Etat Major de la Marine
André Bouagna bea Moundanza (Mbochi)

11-Chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air
Jean Baptiste PhilippeTchicaya (Vili parent de Madame Sassou)

12 - Direction de la Surveillance du Territoire
Philippe Obara (Mbochi)

13- Conseiller spécial, Chef d’Etat Major particulier du Président de la République
Léonard Noël Essongo (Région de la Likouala)

14- Commandant de Zone militaire n°1 de Pointe-noire - Modifié
Jean Olessongo Ondaye (Mbochi)

15- Commandant de Zone militaire n°1 de Pointe Noire
Jean Baptiste Gnakalo (Téké - Lari) - Modifié

16- Commandant de la Garde Présidentielle
Nianga Ngatsé Mbouala (Mbochi)

17- Conseiller spécial Paix et sécuritéprès la Présidence de la République
Jean Marie Michel Mokoko (Makoua)

18- Directeur des ressources humaines des Forces Armées congolaises
Léonce NKABI (Téké - Lekana) - Modifié

19- Directeur général de l’hôpital militaire

Pierre Mobengo ÉBATA (Mbochi)

20- Conseiller spécial, directeur généralde la sécurité présidentielle
Serge Oboa (Mbochi)

21- Directeur général de l’Equipement militaire
Aristide Ngakosso Ngama (Mbochi)

22- Secrétaire Général Adjoint du Conseil National de Sécurité
Chryst Bonaventure Engombo (Kouyou)

23-Directeur général de l’administration, des finances et de l’équipement à la Police Nationale
Rock Cyriaque Galebayi (Mbochi)

Les officiers Kongos et Tékés qui m'ont contacté m'ont demandé de rajouter la liste suivante :

24- Sécurité militaire
Colonel Geoffroy Ndinga (Makoua)

25- Maison militaire
Amiral NGOMBE (région de Mossaka)

26- Renseignement militaire
Général Grégoire EBADEP MILLA (Ouesso)

27- Commandant des écoles
Colonel Felix Ondzié (Kouyou)

28- Commandant de la zone N°2 
Colonel Léon BANGUI (Makoua)

REMARQUES:
1- Les départements du Kouilou, du Niari, et de la Bouenza sont marginalisés dans les nominations au sein des FAC de la gendarmerie et de la police. Aucun bataillon, ni aucune zone n'est sous le contrôle des originaires de ces départements.

2- Nos frères Kouyous sont des républicains, ils continuent de payer pour Yhombi et pour avoir servi Milongo et Lissouba.

3- Demain lundi 22 juin 2015 seront célébrés en grande pompe les 54 ans des Forces armées congolaises et de la gendarmerie de la Cuvette. Au cours de cette cérémonie des ressortissants de la Cuvette seront décorés.

CONCLUSION:
La "Force publique" congolaise en réalité Force clanique est entre les mains des nordistes notamment les Mbochis.

 

 

 

 

ILS NOUS PARLENT D'UNITÉ NATIONALE POUR MIEUX NOUS DOMINER. VOICI LA LISTE DES FONCTIONS AU SEIN DES GRANDS CORPS DE L'ETAT "CONGOLAIS". TOUS LES POSTES SONT BIEN ENTENDU DÉTENUS PAR DES NORDISTES NOTAMMENT MBOCHIS.
(Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira) Kovalin Tchibinda Kouangou
---------------------------------

 

1- Directeur général de la radio-télévision
Jean OBAMBI (MBOCHI)
2- Directeur général de la CNSS
Evariste ONGONGO (MBOCHI)
3- Directeur général de la caisse de retraite des fonctionnaires (CREF)
Albert OTINA (MBOCHI)
4- Directeur général de la SNE
Louis Kanoha ELENGA (MBOCHI)
5- Directeur général de la SNDE
Emile Mokoko WONGOLO (MBOCHI)
6- Directeur général de la SNPC
Jérôme KOKO (MBOCHI)
7- Directeur général des DOUANES
Jean Alfred ONANGA (MBOCHI)
8- Directeur général des IMPÔTS
Antoine NGAKOSSO (MBOCHI)
9- Directeur général adjoint du PORT AUTONOME DE POINTE-NOIRE
Serge BOUYA (MBOCHI)
10- Directeur général du BUDGET
Nicolas OKANDZI (MBOCHI)
NB: Ce monsieur a assassiné en 2009 son cuisinier Bakongo (Bahonda Clavaire) pour un présumé vol de 60 millions de FCFA. Il n'a jamais été inquiété.
11- Trésorier Payeur Général
Albert NGONDO (MBOCHI)
NB: Ce monsieur serait à la retraite. Mais il a été sûrement remplacé par quelqu'un du même groupe ethnique
12- Directeur général de la SANTE
Alexis Elira DOKEKIAS (MBOCHI)
13- Président de la chambre de commerce de Brazzaville
Paul OBAMBI (MBOCHI)
14- Directeur national de la BEAC
Cédric ONDAYE EBAUH (MBOCHI)
15- directeur général du contrôle des marchés publics
Jean Didier ELONGO (MBOCHI)
16- Directeur général de l'ONEMO
André NYANGA ELENGA (MBOCHI)
17- Directeur général de la CNSEE
Samuel OMBAPOUR
18- Délégué général à la recherche scientifique
Itoua NGAPORO (MBOCHI)
Source : Textes portant nominations voir Journal Officiel

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 10:57
TERRORISME RACIAL DE CHARLESTON : NON, C'EST PLUS QU'UNE SIMPLE FUSILLADE !

Le choix des mots pour désigner un acte ou un phénomène est important : les mots peuvent atténuer, accentuer voire donner la véritable dimension d'un phénomène ou simplement la masquer. La manipulation se fait souvent au travers de mots utilisés à la place d'autres mots. La notion de "fusillade" employée dans le cas de ce qui s'est produit  dans une église à majorité noire de Charleston au Etats-Unis montre que les médias sont sous influence et vous n'imaginez pas à quel point. Lorsqu'on évoque une "fusillade", on laisse croire à un échange de tirs et dans le subconscient, l'opinion manipulée le croit. Evoquer aussi la notion de crime raciste renvoie l'affaire à la dimension d'un simple meurtre comme ceux commis par des policiers américains. Le cas de Dylann Roof est totalement différemment : il s'agit d'un acte terroriste visant à déclencher une guerre raciale aux Etats-Unis. Si un musulman était entré dans une église à Charleston pour abattre de sang-froid ne serait-ce que deux personnes de couleur blanche, on aurait crié au terrorisme dans tous les médias mondiaux.

Ce que ce jeune homme, Dylann Roof, avoue à la justice américaine qui ne le condamnera peut-être pas à mort, éclaire même les assassinats apparemment gratuits commis par des policiers américains. Non, ce jeune homme de vingt-et-un ans n'a pas inventé cet objectif de "GUERRE RACIALE". Quelqu'un quelque part l'a conçu et planifié au sein d'une ou plusieurs organisations. C'est ce qui explique ces meurtres de Noirs aux Etats-Unis, le retour du Ku-Klux-Klan, etc. Ce jeune homme a dû grandir dans un environnement qui prône la haine du nègre, la suprématie de la race blanche sur toutes les autres races - notamment la race dite noire. Une enquête devrait être menée pour comprendre l'environnement dans lequel ce jeune garçon a grandi.

En vidéoconférence avec le terroriste américain Dylann Roof, les parents de victimes ont parlé à ce jeune homme qui s'est assis pendant une heure au milieu d'eux, écoutant la parole du pasteur avant de sortir son arme et de poser un acte terroriste en vue de déclencher une guerre raciale - en lui disant qu'ils lui pardonnaient - indiquant que les Noirs ne sont même pas capables d'éprouver de la haine envers l'assassin de leur frère, de leur père, etc. Pendant qu'ils n'éprouvent aucune haine à l'égard de leur bourreau, quelque part, quelqu'un a planifié aux Etats-Unis une guerre raciale dans le but de les massacrer, de les exterminer. C'est la raison pour laquelle les Américains tiennent au premier amendement qui leur permet de détenir une ou plusieurs armes. D'après les déclarations de son oncle Charles Cowles, Dylan Roof a reçu une arme comme cadeau d'anniversaire de son père qui n'est nullement interrogé. Pourquoi l'a-t-il fait ? Est-ce un acte gratuit ou calculé ? Comment peut-on donner à son fils une arme comme cadeau d'anniversaire ? Tout ceci n'est pas très net.

Y a-t-il des éléments qui corroborent la thèse de la "GUERRE RACIALE" évoquée par Dylann Roof ? De toute façon, ce jeune homme qui manifeste une nostalgie à l'égard du régime de l'Apartheid a certainement mal traduit la pensée de son courant prônant la suprématie blanche. LA GUERRE RACIALE est un concept qui ne rend pas compte des véritables intentions de l'ordre terroriste auquel appartient ce jeune homme : il n'y a pas d'un côté aux Etats-Unis la race blanche et de l'homme la race noire pour qu'il y a une guerre raciale car pour qu'il y ait guerre, il faut qu'il y ait deux armées et le concept d'armée raciale ne tient pas du tout le test de la réalité - même aux Etats-Unis.

Depuis que l'Amérique a pour président un métis considéré par les puritains américains comme un Noir, les crimes terroristes racistes ont fortement augmenté. Il est insupportable aux suprématistes blancs que leur pays soit dirigé par un Noir. Tout ce à quoi on assiste vise à déclencher un sentiment d'injustice chez les Noirs afin qu'ils réagissent violemment pour qu'ensuite ils soient massacrés : on le voit clairement dans les agissements de la police américaine. N'oubliez pas que des milliards d'armes sont en circulation aux Etats-Unis. Que les Afro-Américains décident de faire la vendetta qu'on verrait la police et l'armée américaine massacrer des millions de Noirs.

La notion de "GUERRE RACIALE" a en filigrane le concept de SUPREMATIE RACIALE et celui d'EXTINCTION RACIALE comme les Allemands l'exprimèrent face aux Herreros qu'ils exterminèrent. Dans certains milieux satanistes, on projette d'éradiquer de toute la planète terre l'homme noir. Vous voyez comment ils injectent des virus en Afrique, prennent toutes ses richesses laissant mourir les Africains de faim. Tout ceci cache l'intention des suprématistes de rétablir l'esclavage avant d'exterminer tous les nègres de la planète terre. Vous me  direz que j'exagère. Pas du tout ! Il y a bien dans les coffres-forts des maîtres du monde le projet de la réduction de la population mondiale et, croyez-moi, ce n'est pas une plaisanterie : ceux qui en doutent doivent savoir que le projet est publiquement affiché aux Etats-Unis dans les "Pierres Guides" de la Georgie auxquelles nous avons consacré un article. Quand on observe comment sont épuisées les ressources de la planète en corrélation avec une pollution inouïe entraînant un changement climatique, on ne peut que se demander une chose : ET S'ILS LE FAISAIENT EXPRES POUR ABOUTIR A LA REDUCTION DE LA POPULATION MONDIALE ? Si vous avez déjà lu l'Apocalypse de Saint-Jean, vous avez probablement été horrifié par les prophéties qui annoncent la destruction de la population mondiale à une très vaste échelle. Il est à peu près certain que les Noirs mourront en masse et en proportion importante quand cela surviendra. Qu'on comprenne bien que l'Occident gaspille les ressources de la mer par une pêche intensive et, en détruisant les forêts, les puissances du monde contribuent à affamer les populations africaines qui vivent au plus près de la nature. Et lorsqu'il n'y aura plus assez de ressources parce qu'ils auront tout dilapidé, ils diront qu'il faut réduire la population mondiale. Et cela passera par des campagnes de vaccination imposées par l'OMS au cours desquelles de dangereux virus seront inoculés à des populations innocentes ou par de la nourriture contaminée - ce qui par ailleurs est déjà le cas aujourd'hui.

Pourquoi certains Blancs éprouvent une haine viscérale à l'égard des Noirs - sans aucune raison ? Parce que nous sommes différents ? N'aiment-ils pas les chiens, les chats, les serpents, les tortues, les petits poissons, etc. ? Ne sommes-nous pas, nous, Africains, plus que de vulgaires animaux ? N'appartenons-nous pas à l'espèce humaine puisque nous pouvons féconder les femmes blanches ? Il y a en dessous de cette haine, une question d'ordre spirituel que vous trouverez dans le livre de la Genèse dans la Bible. Il est assez étrange que lorsqu'on vous regardez l'âme de l'Africain - sans toute influence néfaste venue d'ailleurs (alcool, drogues, éducation, argent, etc), elle est remplie de bonté, incapable même d'éprouver de la haine à l'égard de ses bourreaux. Et ce n'est pas un hasard. La perversion de notre âme est le fruit de plusieurs siècles de domination, d'acculturation, d'infériorisation, de transformation forcée par l'éducation, la religion, l'économie et la violence. Ce travail n'est pas fait au hasard ; ils savent pourquoi ils l'ont fait et continuent à le faire. ILS ASPIRENT A DETRUIRE LA VRAIE CREATURE DE DIEU, D'ABORD EN DETRUISANT SON AME ET SON ESPRIT AVANT DE L'EXTERMINER PHYSIQUEMENT. PAR AILLEURS, ON LE VOIT BIEN, ILS DETRUISENT EN MEME TEMPS LA PLANETE, LE JARDIN DE DIEU...

Les Afro-Américains ont vocation à regagner un jour l'Afrique pour venir la transformer. Quand la "GUERRE RACIALE" avouée par le jeune Dylann Roof sera effective, vous regagnerez la terre de vos ancêtres et cet acte constituera le véritable "Alya". De toute façon, you Afro-Americans, your destiny is to move back in Africa where were born your ancestors. And this come back is the true Alya. CECI EST UNE PROPHETIE QUI SE REALISERA PEU AVANT LE RETOUR DU MESSIE QUI SE FERA EN AFRIQUE..

.                                             LION DE MAKANDA

TERRORISME RACIAL DE CHARLESTON : NON, C'EST PLUS QU'UNE SIMPLE FUSILLADE !
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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 10:29
L'APRES-SASSOU AU CONGO : JEAN-DOMINIQUE OKEMBA "JDO", L'HOMME DE L'OMBRE

COMMENTAIRE : Pour ceux qui doutaient que la complicité entre Jean-Dominique Okemba et Denis Sassou Nguesso est avant tout occulte et mystique - c'est-à-dire, moins basée sur la consanguinité ou les compétences, cet article du Monde leur en donne l'illustration. Ce n'est pas pour son cerveau "vert" ou pour son expertise en stratégie que Jean-Dominique Okemba a évincé tous ses rivaux auprès de Denis Sassou Nguesso mais parce qu'il tient les fétiches du clan auquel ils doivent appartenir tous deux avec le monstre de l'Alima. Le contre-amiral est bel et bien un gardien de fétiches et un féticheur en chef depuis 2004. JDO est bien l'ombre de Denis Sassou Nguesso, une ombre ténébreuse qui connaît les secrets de premier plan du dictateur qui l'amène partout plus par méfiance car il connaît tous les points faibles de Denis Sassou Nguesso.  Il ne tient pas que les fétiches ; il a aussi le renseignement et l'argent de la BGFICe qui en fait un adversaire redoutable pour les autres prétendants au trône, d'autant que certains observateurs affirment qu'il a déjà vaincu mystiquement Denis Sassou Nguesso qu'il tient entre ses mains. Reste à savoir quand il décidera de l'achever...

Non, Jean-Dominique Okemba n'est pas l'homme de l'ombre ; c'est même son excessive présence et sa grande visibilité aux côtés du chef d'Etat qui en font un élément incontournable dans les scénarios de succession à Denis Sassou Nguesso – si on envisage le pouvoir comme un héritage clanique – ce qui n'est pas le cas mais tout ne dépend-il pas des rapports de force ? Comment comprendre que le chef de la Sécurité du régime Sassou soit toujours à côté du roi ? Quand exerce-t-il son travail dans les bureaux du Conseil National de Sécurité ? Quel genre de sécurité exerce-t-il, en vérité ? N'est-ce pas parce qu'il exerçait le vrai travail de la protection du régime que le colonel Marcel Ntsourou a été sacrifié ? Si le pouvoir était ce gibier qui se trouve entre les mains de Sassou, il est possible que si le monstre de l'Alima meurt demain, que JDO le ramasse et s'en approprie mais les choses ne sont pas aussi simples. Si la prise du pouvoir se fait d'abord sur le plan mystique, sans nul doute, cet homme, à la forme longiligne, a toutes ses chances mais le pouvoir n'est pas une chose physique mais un Etat d'esprit entre le peuple et un individu qui impose sa volonté à la conscience collective, de gré ou de force. Cependant, ceux qui voient en lui le successeur de Denis Sassou Nguesso vont un peu vite en besogne mais il a ses chances si la dictature se poursuit et que l'enfant terrible d'Edou disparaît subitement du tableau. En effet, si Sassou est vivant, il ne sera jamais président. Nombreux sont convaincus qu'il est capable de remplacer le très fétichiste Denis Sassou Nguesso. Hélas, pour lui, j'ai une très mauvaise nouvelle : le ciel va annihiler tous les fétiches qui font la force du régime.

 

Par Xavier Monnier
Jean-Dominique Okemba.

Avec ses épaules tombantes, sa diction hasardeuse et ses lunettes proéminentes, Jean-Dominique Okemba (JDO) est depuis 15 ans l’ombre du président Denis Sassou Nguesso. « Il est rare qu’il se déplace sans lui », note une source à l’Elysée. Décoré de la légion d’honneur, en 2011, sur demande Nicolas Sarkozy, le contre-amiral est un habitué du palais présidentiel français. Surtout du bureau du secrétaire général.

De Dominique de Villepin à Claude Guéant, ils ont été quelques-uns à fréquenter cet homme à la grande silhouette d’ascète. Chef des services de renseignements, Jean-Dominique Okemba était chargé des remises d’espèces au clan Chirac, selon le témoignage du 4 octobre 2011 de l’avocat Robert Bourgi dans le dossier des biens mal acquis.

Une mission de grande confiance qui a valu à JDO d’être considéré comme le vrai n° 2 du régime. Et l’arrivée au pouvoir des socialistes en France n’a pas mis fin à ses visites. En février 2015, à l’occasion du sommet Afrique France sur la croissance, c’est lui qui représentait à Paris la République du Congo.

« Il s’est fait dans le sillage du président, souffle un ancien haut cadre du renseignement français où il est particulièrement apprécié. Ses rivaux ont peu à peu été mis sur la touche quand lui a patiemment tissé sa toile. » Et cela en nommant proches et parents aux postes clés des organes de renseignement du pays. La sécurité du président elle-même et l’état-major de l’armée lui rendent des comptes. Une position privilégiée « d’interface entre le président et le gouvernement », selon une note de la DGSE (les services français), encline à le considérer comme « le numéro 2 du régime et un successeur potentiel ».

Même l’explosion de Mpila ne l’a pas fait tomber. Le 4 mars 2012, cinq violentes explosions retentissent dans Brazzaville. Les vitres tremblent jusqu’à Kinshasa, de l’autre côté du fleuve. 282 morts, des milliers de blessés : le dépôt d’armes de la caserne militaire, situé dans un quartier populaire, a explosé. Les bruits d’une tentative de coup d’Etat se répandent comme une traînée de poudre et Jean-Dominique Okemba vacille à la tête du Conseil national de sécurité. Le président l’écarte de l’enquête. Pendant toute une matinée, il sera même interrogé sur sa possible implication par Pierre Oba, l’ancien ministre de la sécurité qu’il avait pourtant réussi à marginaliser. Une petite humiliation sans conséquence : ce sera son adjoint, Marcel Ntsourou, qui sera condamné en 2013 à cinq ans de travaux forcés pour détention illégale d’armes avant d’être envoyé l’année suivant aux travaux forcés à perpétuité.

Si Jean-Dominique Okemba n’est pas inquiété, c’est sans doute que son influence s’étend au-delà des services de sécurité. Car le « trésorier », un autre de ses surnoms, préside également le conseil d’administration de la filiale congolaise de la BGFI, la plus grande banque d’Afrique centrale, héritière de la FIBA, l’établissement créé par Elf et dissout en 2000, lorsque le procès Elf a permis d’établir que la FIBA accueillait les commissions destinées aux présidents de l’Afrique pétrolière.

« Quel pétrolier intelligent n’a pas de compte à la BGFI ? », sourit Antoine Glaser, l’ancien patron de la Lettre du continent. « Dans ses mains, JDO a l’information et l’argent, siffle un collègue des services occidentaux, c’est le rêve de tout patron d’agence de renseignement. »

Ce n’est pourtant pas l’épreuve du feu qui a forgé son emprise sur le président : Jean-Dominique Okemba n’était que deuxième attaché à l’ambassade de Kinshasa pendant la guerre civile (1997-1999). Ce n’est pas non plus sa science des arts militaires ni une quelconque vision économique ou politique qui ont permis son ascension. C’est tout simplement une histoire de famille dans le nord du pays, au sein du clan Mbochi.

Né en 1955 dans la province des Plateaux, Jean-Dominique Okemba voit son destin basculer quand meurt prématurément son père, gardien des fétiches du clan. Le père de Denis Sassou Nguesso se voit confier ces reliques sacrées, à une condition : Jean-Dominique sera élevé avec le futur chef de l’Etat. Pour le grand public, l’orphelin est le neveu de Denis. Pour les intimes, c’est bien un frère de lait, jusque dans les loges maçonniques. Jean-Dominique récupérera d’ailleurs les précieux fétiches en 2004.

« Lors des cérémonies traditionnelles, c’est lui qui tient le bâton sacré », dit un participant. Rien de folklorique là-dedans : l’univers mystique congolais est bien l’une des clés pour comprendre le pouvoir de Jean-Dominique Okemba. « C’est un sphinx, qui parle peu et écoute. En tête-à-tête, il peut rester longtemps sans dire un mot. Mais quand il s’énerve… C’est le plus africain du premier cercle, résume à Paris un de ses collaborateurs. Lorsque Sassou passera la main, Jean-Dominique se considérera comme son héritier. »

De Denis-Christel ou Edgar, les deux enfants du président les plus avides de pouvoir, JDO dit ne rien craindre. « Ce ne sont que des enfants », aurait-il confié à ses proches. Pourtant, ses rapports avec la famille sont passés de froids à exécrables. Le 31 mars 2014, en marge d’un sommet UE Afrique à Bruxelles, JD Okemba a été violemment pris à partie par Claudia Sassou Nguesso, dont on dit qu’elle l’aurait giflé.

L’algarade, à défaut d’être vérifiable, illustre la tension qui s’est installée entre les héritiers de sang et « l’ombre » de Sassou. « Il bloque beaucoup de dossiers que nous voulons faire avancer avec les filles du président, s’agace un homme d’affaires israélien. Et personne ne comprend pourquoi il a une telle influence. »

Un entrepreneur français habitué du palais présidentiel s’étonne toutefois qu’Okemba passe une tête soucieuse à chacune de ses audiences. Comme inquiet des rendez-vous que le chef de l’Etat prend sans le consulter. Là réside sans doute la principale faiblesse de JDO : Sassou Nguesso lui-même, dont il craint avant tout de perdre l’oreille.

Jusqu’alors la fidélité du président à son égard n’a jamais été démentie. Mais le président congolais n’a jamais eu à trancher entre les ambitions de son frère de lait et les désirs de son fils, allié à un nouvel ambitieux, Lucien Ebata. Et l’heure du choix approc


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