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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 13:28

Nous mettons en ligne une vidéo de ZIANA TV qui met en branle un débat sur les deux "dialogues" qui se sont tenus dans notre pays. En fait, les deux ne répondent pas à la définition du dialogue, dans la mesure où les partis pris initiaux dans les deux cas sont ressortis inaltérés. Quand on dialogue vraiment, on part de postures A, B, C, etc, pour aboutir à une synthèse S différente des positions initiales. SI PAR CONTRE, PARTANT D'UN POSTULAT X, ON ABOUTIT TOUJOURS A X, ALORS, IL N'Y A PAS EU DIALOGUE MAIS ACCORD. Or, nous savions ce qui allait résulter du pseudo-dialogue de Sibiti et nous savions aussi à l'avance ce qui allait sortir des conclusions de Diata (Brazzaville).

Ceux qui estiment qu'il y a deux Congo qui s'affrontent n'ont rien compris à la politique : il n'y a pas un Congo C1 en face d'un Congo C2 ; il y a juste deux approches du mode de gouvernance qui s'affrontent : d'un côté ceux qui s'emploient à orienter l'opinion vers un changement de la constitution pour maintenir le statu quo et de l'autre, ceux qui estiment qu'il faille respecter la constitution - afin qu'ils puissent satisfaire leur propre ambition personnelle pour certains qui l'ont affirmé clairement. Au final, vous verrez, même si Sassou s'en va, qu'en matière de projet de société, de comportement prédateur, si vous vous laissez abuser, qu'ils feront la même chose que le NGANDO SUPREME, voire pire. IL NE S'AGIT PAS DE PERSONNES QUI REFLECHISSENT SUR LA MEILLEURE FACON DE RENDRE LES CONGOLAIS MAITRES CHEZ EUX OU SUR LA MANIERE D'APPORTER PLUS DE BONHEUR A NOTRE PEUPLE. NON, NOUS AVONS L'IMPRESSION DE VOIR UNE BATAILLE DE CHIFFONNIERS QUI SE DISENT : "TU AS TROP VOLE ; IL EST TEMPS DE LAISSER QUELQU'UN D'AUTRE AUSSI LE FAIRE. NOUS VOULONS UN AUTRE DISTRIBUTEUR DE PRIVILEGES NATIONAUX...". A ce stade, les deux partis qui ont pris le soin d'incarner au niveau intérieur ce débat à distance sortent de la même classe politique lorsqu'on scrute attentivement les structures : quelques "transfuges" du PCT s'associent  au FROCAD qui contient aussi certains anciens du PCT pour porter l'estocade au PCT.

Ne confondons pas le combat populaire, la résistance citoyenne que nous avons menée pendant des années sans dévier d'un iota et qui risque d'être récupérée par les professionnels de la politique qui lorsqu'on les regarde de près, viennent pour les plus en vue du PCT ou du moins ont collaboré avec ce parti dans la décadence du pays (DZON, MIERASSA, OKOMBI, MOUKOUEKE, TAMBA-TAMBA, BLANCHARD OBA, MUNARI, PARFAIT KOLELAS, etc).

Nous sommes pour l'émergence d'une nouvelle classe politique immaculée et affranchie de toute influence politique extérieure parce que nous savons que les professionnels de la politique à l'échelle nationale, ces francs-maçons qui portent la cravate le matin et le tablier le soir, sont soumis à une puissance extérieure. Pour ne pas citer les noms, je tiens d'une amie les propos suivants d'un professionnel de la politique qui aurait dit en public : " VOUS SAVEZ, AU CONGO, ON NE PEUT PAS PRENDRE LE POUVOIR SI LA FRANCE NE VOUS PORTE PAS AU SOMMET DE L'ETAT". Une telle position déprécie la notion d'indépendance et montre que le pouvoir ne vient pas du peuple mais d'une puissance extérieure, ex-puissance coloniale toujours décidante dans l'ombre. 

Nous l'avons dit et nous le redisons : toute révolution est une révolution trahie parce que les mouvements populaires s'arrêtent au pied de la montagne ETAT. Il n'y aura vraiment transformation du Congo que lorsque la volonté du peuple sera portée par un HOMME LIBRE, un idéaliste désireux d'affranchir son pays de toute influence extérieure afin que l'histoire de la nation ne soit pas un cursus subi mais une histoire active, réalisée de sorte à construire un avenir qui regarde le peuple congolais en face au lieu de lui tourner le dos.

Nous assistons tous encore une fois au triomphe de l'ambition individuelle juchée sur l'ambition collective. Eclatée en deux groupes, la classe politique congolaise se réplique au sommet de l'Etat, l'opposition d'aujourd'hui devenant le pouvoir de demain et vice-versa. IL N'Y A QU'UNE FACON D'ARRETER CE CYCLE, CE LIPATO, CETTE TONTINE POLITIQUE : DEMANDER DES COMPTES AUX UNS ET AUX AUTRES POUR ENSUITE LES METTRE HORS-JEU POLITIQUEMENT. DEFINITIVEMENT.

C'est étrange que les Congolais aient la mémoire politique la plus courte de tous les peuples du monde : il n'est pas normal de se construire aussi facilement une virginité politique, une innocence politique, juste en jetant l'opprobe sur la main dictatoriale qui vous nourrissait hier - alors que vous avez participé à la décadence, à la décrépitude, à la destruction du pays. Soutenir de telles personnalités, c'est déjà soutenir la traîtrise et la traîtrise ne saurait engendrer demain que des TRAITRES !

 

                  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 11:51
SIGNE DU CIEL : SOUS LA PLUIE, LA FETE DU 15 AOUT  PREND L'EAU A OUESSO

En août, au Congo, nous sommes en pleine saison sèche. Il fait froid ; les Congolais grelottent. Il ne pleut pas souvent. Il est donc rare que l'on célèbre la fête de l'indépendance nationale sous la pluie.  Chose curieuse, le ciel a fait tomber ses larmes ce 15 août 2015 à Ouesso lors de la célébration des festivités de l'indépendance du Congo

La pluie est pour nous un signe du ciel, un indicateur que les habitants de Ouesso et les ancêtres n'ont pas apprécié la présence de Denis Sassou Nguesso sur leurs terres.  Les anciens de Ouesso ont le pouvoir d'arrêter, voire d'empêcher la pluie mais ils ont laissé faire les éléments - qu'ils ont peut-être provoqués.

Nos observateurs nous ont signalé que les MIG 21 n'ont pas pu faire leur démonstration aérienne pour cause d'intempérie.

Sassou a dû demander à ses marabouts de modifier le temps mais ils n'ont pu rien faire. Tout comme le feu qui vient d'en-haut, l'eau qui tombe du ciel annonçant le déluge, est un symbole de la colère divine dans la Bible. Sachez lire  et décrypter les signes du temps, mes soeurs, mes frères !

 

LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU          

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 19:25

Dans n'importe quelle dictature de quelque pays du monde, à quelque époque que ce soit, il est  des gens qui soutiennent la tyrannie, non pas parce qu'ils aiment le monarque, sans nier qu'il en est, mais parce que ces personnes y trouvent leur compte au travers de ce mode de gouvernance immonde. En effet, la dictature n'est pas mauvaise pour tout le monde - surtout pas pour la caste au pouvoir et tous ceux qui gravitent autour en s'enrichissant à souhait. Nous observons qu'à plus d'un titre, il existe ceux qui soutiennent un dictateur comme Denis Sassou Nguesso - pour l'assouvissement de leurs propres intérêts. Plus que le monarque, ces cupides ne pensent qu'à leur propre félicité et on peut ajouter qu'ils s'aiment eux-mêmes au travers du culte du monarque. Ce n'est pas qu'ils ne voient pas la souffrance du peuple ; ils participent à la créer, en détournant l'argent public, en se voyant distribuer des privilèges, en occupant des positions sociales élevées imméritées, en se laissant corrompre, en corrompant, en disséminant les antivaleurs dans toute la société. Ceux-là ne sont pas les plus nombreux ; il s'agit d'une poignée de nantis, de privilégiés. Il arrive cependant que la lumière de la raison frappe certains d'entre-eux qui se mettent alors à dénoncer les excès du système qui les a trop gavés. Nous assistons aujourd'hui à la fronde contre Denis Sassou Nguesso au sein même du PCT, son propre parti politique : Charles Zacharie Bowao, Banagadzala, Etienne Mokondzi Mobé, André Okombi Salissa, le professeur Léfouoba, tous prennent leurs distances avec le monarque absolu Denis Sassou Nguesso. Nous avons même appris que l'Union Africaine ne le soutient pas dans la démarche de référendum inconstitutionnel qu'il projette pour accomplir son coup d'Etat constitutionnel. Si vous ajoutez à cela la défiance du gouvernement français et celle du gouvernement américain, vous aboutissez au constat d'un régime affaibli qui est mis en minorité partout. Nous n'oublions pas que le gros du peuple, pris à chaque point cardinal géographique, ne le suit pas, épuisé par tant de souffrances injustifiées devant tant d'argent généré par le pétrole, entre autres ressources. 

La dictature Sassou a vécu. Parfait Kolélas, Claudine Munari, Henri Lopes, Yhombi, Blanchard Oba, Louis Sylvain, le général Mokoko et tant d'alliés d'hier s'écartent et rejettent les méthodes du PCT. Sassou a même réussi à réunir des personnalités et des partis dans des organisations comme le FROCAD, l'IDC. Au sein même de la famille présidentielle s'entendent désormais des voix discordantes. Nous vivons en direct une crise de pouvoir au Congo-Brazzaville. Une crise : la zone de basculement vers la révolte populaire n'a jamais paru aussi proche. Plus que la fin d'un régime, il s'agit de préserver le peu de ce qui nous reste de "vivre ensemble". Denis Sassou Nguesso, a fait le consensus contre ses méthodes de gouvernance.

Aussi quand il déclare :

"Suivant la constitution de notre République et conformément à l’usage que nous avons établi, ce message-ci est le dernier du septennat. L’année prochaine, à la même date ou presque, se tiendra ici, devant vous, le Président de la République sorti victorieux de l’élection présidentielle de juillet 2016. La priorité du président nouvellement élu sera certainement  de préciser ses projets pour notre pays, de décrire plus en détail les modalités de leur mise en œuvre et d’inviter le peuple à s’engager, sous sa conduite, dans la construction d’un nouvel avenir national. Ainsi va la République en situation de fonctionnement démocratique. Puisque le présent message sur l’état de la nation est le dernier du septennat, j’ai résolu d’en faire un bilan large et global pour refixer la mémoire de chacun."

Cela ne peut qu'étonner et détoner : étonner parce que l'homme a défendu mordicus l'idée d'un changement de constitution avec véhémence pour brusquement affirmer "suivre" ladite constitution, détoner parce que cela renforce l'opposition dans le sentiment de la justesse de son combat tout en provoquant un tollé populaire. Que l'on se souvienne qu'aux Etats-Unis, il s'est même permis de narguer Obama dans son pays. Sassou a organisé des consultations pour tâter le pouls de l'élite politique, il a même tenu un pseudo-dialogue à Sibiti. Cependant, il a dû se rendre compte qu'il conduit encore une fois son pays vers un basculement politique sanglant et cette fois-ci, il ne pourra se cacher derrière personne. Ceux qui le soutiennent disent : " il n'a pas dit qu'il y aura un autre président que moi l'année prochaine, Sassou ne va pas lâcher le pouvoir, etc". Or, dans cette petite portion qui démarre son discours fleuve d'une heure et demie, il y a le "AINSI VA LA REPUBLIQUE EN SITUATION DE FONCTIONNEMENT DEMOCRATIQUE". Cela veut dire qu'il a compris que la voie dans laquelle il a voulu entraîner son pays va le mettre dans un paradigme de fonctionnement non démocratique. Le fonctionnement démocratique appelle le respect de la constitution et Sassou n'a plus besoin d'affirmer qu'il n'est plus candidat en juillet 2016 : situation de fonctionnement démocratique oblige ! 

Sassou pourrait se renier, se parjurer après avoir dit cela devant le Congo tout entier et par delà le monde mais nombreux oublient qu'il est l'homme qui en 1992 a rendu possible l'instauration de la démocratie dans notre pays sans que l'on tire un seul coup de feu. On ne peut se faire apôtre et garant de la paix chez les autres tout en étant l'instigateur du désordre chez soi. Sassou se doit de surprendre son propre camp - en dépit de tous ceux qui l'incitent à s'accrocher au pouvoir pour qu'ils continuent à vivre aux dépens du Trésor public comme des sangsues insatiables du sang et des larmes du peuple.

C'est le premier discours au cours duquel Sassou affirme respecter la constitution du 20 janvier 2002, sa propre fille, sans avoir envie de l'étrangler. Le pouvoir appartient au peuple qui a voté la constitution du 20 janvier 2002 lors d'un référendum. L'outrager après avoir prononcé le serment de la défendre, c'est non seulement porter atteinte au texte qui pose les fondements de la république mais aussi insulter et mépriser son propre peuple.

Certes, Denis Sassou Nguesso affirme que le "dialogue" de Sibiti aura un écho dans le futur mais cela ne signifie pas qu'il va s'employer à violer la constitution. Sinon, dans ce cas, pourquoi affirmer l'organisation de l'élection présidentielle en juillet 2016, une élection à laquelle il ne peut participer ? Oui, il y a ceux qui députés nommés (même si Sassou prétend le contraire) ont crié : "Otsombé, vanda na ébonga" comme d'autres criaient hier : "Otsombé, zua yé, boma yé", mais pour entrer dans l'histoire, il faut parfois décevoir les fanatiques et les serviteurs volontaires pour éviter à son pays de sombrer dans la GUERRE CIVILE. Sassou peut céder à tous ces non démocrates qui flattent ses oreilles mais il sait que ce coup-ci, le pays risque de s'enfoncer dans une division qui pourrait se révéler irréversible. Qui lise comprenne..

 

         LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 18:44

Nous vous l'avons annoncé à l'avance, il  l'a fait : Denis Sassou Nguesso s'est exprimé sur l'état de la nation devant le parlement rassemblé en Congrès, aujourd'hui 12 août 2015. Un long discours qui sonne comme un bilan. D'entrée de jeu, il annonce la couleur et affirme vouloir jouer le jeu démocratique. A quoi a donc servi Sibiti et son "dialogue" ? Que s'est-il donc passé dans la tête de Denis Sassou Nguesso pour qu'il change de point de vue ?

Je vous rappelle mon rêve du mois d'avril. Si le ciel l'a arrêté, le changement se produira sur la terre du Congo, qu'on le veuille ou non. Le clan Sassou & Nguesso a beaucoup à perdre ; il le sait. Sassou ne pouvait se contenter de jouer au sage ailleurs pour continuer à asphyxier son propre peuple.

A la lecture des premiers mots de son discours sur l'état de la nation, nous comprenons que Denis Sassou Nguesso s'oriente vers le respect de la constitution du 20 janvier 2002. Lisez le début du discours plus bas (en rouge) et faites-vous votre propre opinion.

A ceux qui objectent qu'il sera le prochain président, nous rétorquons qu'il ne peut pas dès la première phrase se référer à la constitution en affirmant organiser les élections selon ladite constitution en juillet et s'y présenter - alors qu'elle ne le lui autorise plus ! C'est vouloir faire dire à monsieur Denis Sassou Nguesso, ce qu'il n'a pas dit - d'autant qu'il ne prononce pas dans ce discours le mot "référendum". C'est le bilan d'un homme en partance vers une retraite politique qu'il a tenu à présenter devant le Congrès...

Toutefois, sachant que l'homme est un serpent à la langue fourchue, je crois que cette fois-ci, s'il veut écrire une page sur le dos du peuple, elle ne sera pas si facile à rédiger. Il lui reste moins d'un an d'ici juillet 2016, vu que nous sommes en mi-août 2015, pour organiser l'élection présidentielle : or, le référendum implique s'il passe, une Constituante, un nouveau référendum pour adopter la nouvelle constitution, un changement de constitution, un gouvernement de transition avant les élections puisque la chute de l'actuelle constitution entraînerait la chute de toutes les institutions de l'ancienne république. S'il affirme que les élections se tiendront en juillet, c'est qu'il ne peut les tenir que selon l'actuelle constitution ; on voit mal comme il peut en même temps la tuer et en même temps la mettre en pratique ; c'est un paradoxe. S'il y a élection, EN JUILLET 2016, il n'y a pas référendum ; s'il y a REFERENDUM avec triomphe du camp Sassou, il ne peut y avoir d'élection en JUILLET 2016. Maintenant, si tout est prêt à l'avance... J'ai préféré prêché le faux en estimant qu'il n'organisera pas le référendum mais l'homme n'est pas à une contradiction près.

En petit David de la plume, j'ai donné dix-huit ans de ma vie pour la restauration de la démocratie dans mon pays. Je vais chercher à refaire mon passeport pour faire un tour au pays. MON TRAVAIL N'EST PAS ENCORE TERMINE. Une partie de ce qui m'a été montré par vision se jouera au pays.

Ce discours va-t-il désorganiser l'IDC et le FROCAD ? Que vont faire tous ces ego qui veulent prendre la place de Denis Sassou Nguesso : vont-ils rompre leurs alliances et commencer à battre campagne comme le fait déjà Paulin Makaya depuis un moment ? Ce que Sassou affirme d'entrée de jeu dans son discours-bilan, puisqu'il précise bien que c'est le dernier, va recomposer la toile politique congolaise pour la recentrer autour des ambitions individuelles. Nous ne croyons pas que Denis Sassou Nguesso fasse encore la moindre déclaration tapageuse. Je savais qu'il surprendrait son monde ; samedi dernier avec mes amis de Lyon, j'ai encore évoqué cette hypothèse de son départ. Un conseil, mes chers amis de l'IDC et du FROCAD : ne vendez pas la peau de l'éléphant juste au premier de ses barrissements. Attendez de voir avant de vous démobiliser : l'ambition collective d'abord. Le temps de l'ambition individuelle viendra...

Maintenant que va-t-il se passer ? Va-t-on se laisser tenter par le piège de l'élection présidentielle pour laisser le système gérer les choses jusqu'à l'installation d'un nouveau chef d'Etat ou va-t-on se battre pour qu'il y ait plus de chance pour une élection transparente, crédible et plurielle ? Va-t-on se contenter du corps électoral actuel ? Du découpage électoral injuste dessiné par le PCT ? Qu'allons-nous faire ? C'était mon inquiétude : si Sassou respecte SA constitution après que l'opposition ait joué des pieds et des mains pour que rien ne change, qui peut encore oser protester pour qu'elle ne s'applique pas ? MEME EN PERDANT, SASSOU GAGNE. J'applaudis cet adversaire politique coriace, un homme qui aurait pu faire plus pour le BIEN mais qui a choisi de servir le MAL pour la satisfaction de sa propre gloire. Avec une telle intelligence politique, s'il n'avait pas été subjugué par la politique ethnodiscriminante qui a desservi le pays pendant toutes ces années, Sassou aurait pu faire du Congo un pays où il fasse bon vivre depuis bien longtemps.

Vous constaterez que dans cet article je ne me suis pas fendu à critiquer ce discours sur l'état de la nation parce ma préoccupation réside ailleurs : décrypter si oui ou non Denis Sassou Nguesso va se déterminer dans le sens du respect de la constitution du 20 janvier 2002. En effet, nous n'attendons plus, à un an de la fin de son second septennat, qu'une chose : sa sortie par la porte constitutionnelle. Alors qu'il se fasse apôtre de la paix, qu'il se lance dans l'autosatisfaction ou qu'il mente à chaque bouffée d'oxygène, cela nous importe peu. Quand on dépense 2000 milliards de francs cfa pour que son peuple n'ait toujours pas de l'eau potable, la critique est superflue. Seul importe désormais que Denis Sassou Nguesso cède sa place à quelqu'un d'autre au sommet de l'Etat.

Que les cieux et les ancêtres protègent le Congo. Nous avons une nation à construire et c'est maintenant que les choses compliquées commencent vraiment. Bravo, Sassou ! Encore une fois, vous faites échec et mat au peuple ! Il a créé le chaos (coup d'Etat de 1997) pour instaurer son ordre (ORDO AB CHAO), à savoir, sa démocrature, sa dictature emballée dans du papier "alu" démocratique et maintenant que l'ordre qu'il a établi est solidifié, il veut se retirer pour tirer les manettes de loin. Oyo a plus de députés que Nkayi par exemple. Le PCT tient le pays et personne ne pourra, si ce système n'est pas pourfendu, régner sans lui. Le pays est verrouillé. J'insiste que nous ne pouvons prendre le relais de la dictature - sans la reformater afin de rendre possible la restauration de la démocratie.

LE FUTUR N'EST PAS ECRIT A L'AVANCE. ENSEMBLE SI NOUS LE DESIRONS, NOUS POUVONS ENCORE ORIENTER LE PAYS DANS LA BONNE DIRECTION : CELLE D'UNE MEILLEURE REPARTITION DES ROLES ET DES RICHESSES - DE SORTE QUE CHAQUE CONGOLAIS Y TROUVE SA PLACE ET RECOIVE DE TOUS UNE PARTIE DES RICHESSES NATIONALES. APRES TOUT, NOUS NE SOMMES QUE 3 MILLIONS (4 AVEC LES ETRANGERS)...

 

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

 

 Message du Président de la République sur l’état de la Nation (écrit)

 

Mercredi 12 Août 2015 - 16:59
Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – Le 12 août 2015, à Brazzaville, le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a fait un message sur l’état de la Nation, dans lequel a dressé le bilan de ses deux septennats à la tête du pays. C’est un bilan positif au regard des réalisations enregistrées, comparativement aux premières années du régime démocratique au Congo. Voici l’intégralité de ce message.
 
Le Président de la République prononçant son message
 
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, 
Président du Congrès, 
Monsieur le Président du Sénat, 
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
Mes Chers Compatriotes, 
Suivant la constitution de notre République et conformément à l’usage que nous avons établi, ce message-ci est le dernier du septennat. L’année prochaine, à la même date ou presque, se tiendra ici, devant vous, le Président de la République sorti victorieux de l’élection présidentielle de juillet 2016. La priorité du président nouvellement élu sera certainement  de préciser ses projets pour notre pays, de décrire plus en détail les modalités de leur mise en œuvre et d’inviter le peuple à s’engager, sous sa conduite, dans la construction d’un nouvel avenir national. Ainsi va la République en situation de fonctionnement démocratique. Puisque le présent message sur l’état de la nation est le dernier du septennat, j’ai résolu d’en faire un bilan large et global pour refixer la mémoire de chacun. M’inspirant ainsi de la sagesse de chez nous qui  nous enseigne que la bonne connaissance et la bonne mesure du passé et du présent sont de puissants leviers d’une bonne préparation de l’avenir. Ce n’est que bon sens. Aussi, au crépuscule de ce septennat, j’ai pensé que le moment était venu, pour nous, peuple congolais, de nous interroger sur ce qu’ensemble nous avons fait, ces quinze dernières années. 

Souvenons-nous avant tout de ce que nous avions à faire. En 2000, le Congo, notre pays, sortait d’une décennie calamiteuse sur tous les plans : guerres civiles à répétition, tissu économique et social en lambeaux, infrastructures détruites, unité nationale brisée, Force publique divisée, processus démocratique mis à mal, image du pays abîmée et tant d’autres repères collectifs désajustés. Régnait alors seule la désespérance. Nous avions donc à faire revenir la paix, à relancer l’économie, à reconstruire les infrastructures, à recoudre le tissu social, à refaire l’unité nationale, à remettre le processus démocratique sur les bons rails, à réunifier et réorganiser la Force publique, à rétablir l’image du pays dans le concert des nations et à faire renaître l’espoir avant d’envisager un avenir meilleur pour tous. 

Qu’avons-nous pu faire ensemble ? 
Pour ce qui est de la paix, de prime abord, nous nous sommes attelés, dans le cadre d’une large coalition nationale majoritaire, à la reconquérir. Une fois la paix revenue, dans les principales agglomérations, nous l’avons imposée à toutes les fractions, recluses dans quelques villages, qui s’y opposaient. Par le dialogue sans exclusive, nous avons fini par la faire régner sur l’ensemble du territoire. Depuis janvier 2000, le Congo vit en paix. Ses citoyens vivent dans la concorde. Ils forment à nouveau une réelle communauté nationale. Les Congolaises et les Congolais étudient, travaillent ou vaquent à diverses de leurs occupations dans la paix, dans la bonne entente et dans le respect mutuel. Ils vont et viennent du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest sans une quelconque entrave et sans la moindre crainte. 

Aucun village, aucune ville et aucun quartier ne sont interdits à telle ou telle catégorie de Congolais. Le Congo, tout le Congo, appartient à tous les Congolais, sans distinction d’ethnie ou de croyance religieuse. Le Congo est un et indivisible. Il n’y a de conflit ni entre les Congolais, ni entre les Etrangers et les Congolais, ni entre une autre nation et la nation congolaise. Nous n’insisterons jamais assez sur le règne de la paix. Parce que nous savons qu’il n’y a pas de libertés publiques et encore moins de libertés individuelles sans la paix. Il n’est point de démocratie qui aille en l’absence de paix. Aucune économie, aucune société en général ne peut prospérer de façon viable et durable dans un contexte d’affrontement ou de violence faite aux citoyens. La paix est le fondement de tout : de la liberté, de la démocratie, du vivre ensemble, du progrès économique et social. Voilà pourquoi nous avons fait de la paix notre crédo. Dans un contexte mondial aujourd’hui fait de guerres, d’attentats et de nombreuses atteintes aux libertés, on ne peut que se réjouir de la quiétude, de la sérénité, de la sécurité et donc de la paix qui caractérise notre pays. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
Mes Chers Compatriotes, 
Où en étions-nous, en matière économique, dans les années 1990 ? 
Dans le domaine économique, les différents plans d’ajustement structurel mis en œuvre dans notre pays, à partir du milieu des années 1980, combinés aux guerres civiles ayant émaillé les années 1990, avaient plongé l’économie nationale dans la stagnation ou pire dans la récession. La décennie 1990-1999 a été dans l’ensemble perdue pour le pays. L’économie a été déstructurée, déconstruite et finalement paralysée. En se référant aux principales grandeurs macroéconomiques diffusées par les institutions économiques et financières internationales, on a pu noter que : 
1°/ le produit intérieur brut, autrement dit la richesse nationale, oscillait entre un plancher de 800 milliards de francs CFA, touché en 1994, et un plafond d’un peu plus de 1.400 milliards de francs CFA réalisé en 1992 ; plafond qui ne sera à nouveau atteint, pendant toute la décennie, qu’en 1999. 
2°/ le PIB par habitant et par année était en dessous de 1.000 dollars entre 1993 et 1999, alors qu’il était déjà supérieur à 1.000 dollars dès le début des années 1980. 
3°/ le taux de croissance moyen de l’économie nationale entre 1990 et 1999 n’était que de 1%. 
Dans ce contexte économique morose, les finances publiques ne se portaient guère mieux. Le déficit budgétaire, financé par l’endettement, a souvent été la règle. De la sorte, la dette publique extérieure de l’Etat était passée de 1.000 milliards de francs CFA en 1990 à plus de 2.500 milliards de francs CFA en 1994, soit plus de 300% de la richesse nationale. Avec un total des dépenses budgétaires annuelles en moyenne de 400 milliards de francs CFA entre 1990 et 1999, l’investissement public de chaque année n’avait jamais atteint les 100 milliards de francs CFA. Le montant le plus élevé affecté à l’investissement par l’Etat, dans la décennie 1990-1999, a été de 93 milliards de francs CFA, dépensé en 1997. 

Dans la même décennie, les investissements privés s’étaient raréfiés en raison non seulement de la mauvaise situation économique mais aussi et surtout à cause du risque pays très élevé. S’en était suivi un chômage massif tant pour les jeunes que pour les personnes âgées actives. Nous l’avons déjà dit, la bonne économie, celle qui fait le bonheur des peuples, ne s’accommode pas aux guerres et à l’instabilité politique. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, ainsi est tirée à grands traits la fresque économique dépeignant la décennie perdue. 
Peuple Congolais, qu’avons-nous fait ensemble depuis ? 
Nous nous sommes appuyés tour à tour sur le programme intérimaire post-conflit (2000-2002), sur la ʺNouvelle Espéranceʺ (2002-2009), sur le ʺChemin d’Avenirʺ (2009-2016) et sur le plan national du développement (2012-2016), en vue de relancer l’économie, la restructurer et la moderniser tout en l’orientant vers l’industrialisation. L’occurrence présente étant celle des résultats, en voici quelques-uns. En reprenant les mêmes indicateurs macroéconomiques, publiés régulièrement par les institutions économiques et financières internationales, les principaux résultats de notre action commune sont les suivants : 
- premièrement, la richesse nationale a dépassé pour la première fois les 2.000 milliards de francs CFA en fin d’année 2000. Elle s’est située au-dessus de 3.000 milliards de francs CFA en 2005 et 4.000 milliards de francs CFA en 2006. En 2010, elle a franchi la barre de 6.000 milliards de francs CFA. Depuis 2011, elle s’est stabilisée autour de 7.000 milliards de francs CFA ; 
- deuxièmement, le produit intérieur brut par habitant était repassé au-dessus des 1.000 dollars dès l’an 2000. Six ans après, il avait plus que doublé en dépassant les 2.000 dollars. En 2010 et 2011, il avoisinait les 4.000 dollars. Selon le PNUD, le revenu national par habitant au Congo s’était fixé à 4.900 dollars en 2013, soit une multiplication par plus de 4 en 13 ans ; 
- troisièmement, enfin, le taux de croissance annuel moyen de l’économie nationale, entre 2000 et 2014 est ressorti à 5%. Durant toute cette période, il n’y a eu de taux négatif (-2,1%) qu’en 2007. Le taux de croissance a été supérieur à 5% en 2000, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2014. 

Cette assez bonne santé économique nationale s’est reflétée sur les finances publiques qui ont connu une évolution particulièrement favorable entre 2000 et 2014. Les recettes budgétaires, hors emprunts et dons, sont passées de 400 milliards de francs CFA en 1999 à presque 2.000 milliards de francs CFA en 2006 et à plus de 3.000 milliards de francs CFA en 2012, 2013 et 2014. L’exécution du budget de l’Etat a, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, permis de dégager un excédent en 2003. De cette date jusqu’à 2013, l’exécution du budget de l’Etat a donné lieu aux excédents plus ou moins importants selon l’année. Le plus faible étant celui de 2003 chiffré à 6 milliards de francs CFA et le plus important a été enregistré en 2011 pour un montant supérieur à 1.000 milliards de francs CFA. Dans le même temps, l’investissement brut national, la somme des investissements publics et privés, a progressé de façon notable. De 500 milliards de francs cfa en 2000, la formation brute de capital fixe national a dépassé les 2.000 milliards de francs CFA en 2011. Les deux années suivantes, 2012 et 2013, l’investissement national était supérieur à 3.000 milliards de francs CFA. En 2014, les premières estimations le mettent au-dessus de 5.500 milliards de francs CFA. 

Depuis le début de l’année 2000, notre pays est incontestablement dans une bonne dynamique économique. L’enregistrement assuré par le Centre des Formalités des Entreprises, établit qu’il y a en moyenne 3.000 entreprises nouvelles créées chaque année. Entre janvier et juin 2015, par exemple, en dépit de la conjoncture assombrie par les mauvaises perspectives sur le marché pétrolier international, le Centre des Formalités des Entreprises a immatriculé 1.440 nouvelles entreprises. De fait, sans être éradiqué, le chômage tend à baisser plutôt qu’à augmenter. La dernière grande enquête nationale, dont les résultats ont été publiés en 2012, avait fait ressortir que le taux de chômage était passé de 19,4% de la population active en 2005 à 6,9% en 2011. 

Au niveau international, ces bons résultats sont attestés par, entre autres, le classement du Congo dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire, par la Banque Mondiale, à partir de 2006. Les principales agences internationales de notation souveraine ont, en 2013, non seulement constaté que le Congo pouvait être aisément noté, parce qu’ayant rendu disponibles et bien ordonnées toutes ses données macroéconomiques, mais aussi elles ont fait du Congo le quatrième pays exæquo le mieux noté d’Afrique, avec une perspective stable. Certains sont enclins à justifier tous ces bons résultats par la seule bonne tenue des cours du baril de pétrole brut. De toute évidence, c’est une vérité partielle. Toutes les institutions internationales partenaires au développement de notre pays s’accordent à souligner que les bonnes performances économiques du Congo sont le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs notamment : la stabilité politique, la mise en œuvre d’une série de réformes visant à améliorer à la fois l’environnement économique et la gestion des finances publiques, une meilleure gestion macroéconomique et une évolution favorable des cours du pétrole. 
S’agissant du pétrole, il est clair que les investissements privés importants réalisés depuis 2000 ne l’ont été que parce que le pays est stable et s’est inscrit dans une bonne voie de développement. C’est bien grâce à tout cela que la production pétrolière nationale est passée de 56 millions de barils en 1990 à 96 millions de barils en 2000 et à 114 millions de barils en 2010. Les gros investissements en cours devraient la propulser à plus de 120 millions de barils dès 2017. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
S’il y a encore quelques-uns de vos électeurs qui vous posent la question de savoir à quoi ont servi et servent les revenus relativement importants issus des activités pétrolières ? Répondez-leur, sans ambages, qu’ils ont servi et servent encore principalement à développer les infrastructures publiques et à améliorer les conditions de vie de tous les Congolais, des villes et des campagnes.   

Mes Chers Compatriotes, qu’avons-nous fait pour remédier à la carence du pays en infrastructures ?
Fort des revenus pétroliers significatifs engrangés dans les premières années de la décennie passée, nous avons engagé, à compter de 2004, les programmes de grands travaux publics et de municipalisation accélérée, département par département, et année après année. Ainsi, l’investissement public annuel a bondi de 158 milliards de francs CFA en 2000 à 1.000 milliards de francs CFA en 2011 et à plus de 2.000 milliards de francs CFA en 2014. Ces sommes ont été investies pour l’essentiel dans des infrastructures de communication, des télécommunications, de production d’énergie et d’eau potable, de santé et de sport. Au début des années 2000, dans tous ces domaines et dans d’autres aussi, le déficit constaté était tel que le pays s’enfonçait davantage dans le sous-développement plutôt que d’être en voie de développement. A ne considérer que les voies de communication, notre pays, en 2000, était menacé à la fois d’éclatement en morceaux de territoires non joignables et d’une coupure du monde faute de routes, d’aéroports et de ports viables. Dans le domaine routier, notre ambition était donc et demeure de relier le pays en interne et aux pays voisins. 

A ce jour, est en voie d’être achevée la dorsale Sud-Nord reliant Pointe-Noire à Ouesso, avec le bitumage des routes nationales numéros 1 et 2. Dans quelques mois, on partira de Ouesso à Pointe-Noire par route entièrement bitumée. A travers le pays, de nombreuses autres routes ont été entièrement bitumées ou réhabilitées et certaines autres sont en construction ou en cours de réhabilitation. Résultat : la longueur totale du réseau routier bitumé en 2015 est de plus de 3.000 kilomètres contre moins de 1.000 kilomètres au début de l’année 2000. Les routes d’intérêt départemental ou interdépartemental sont aujourd’hui aménagées sur plus de 9.000 kilomètres. Plus de 100 ouvrages de franchissement de type pont ont été construits. En dehors d’Impfondo, tous les chefs-lieux de département s’ouvriront, dans les prochains mois, à Brazzaville par route bitumée. A l’international, le Congo est dorénavant relié au Gabon, au Cameroun et à l’Angola (Cabinda) par des voies terrestres déjà bitumées ou en cours d’achèvement. 

Concernant les aéroports, le Congo n’en disposait que de deux, dans un piteux état, au début des années 2000. A présent, il en compte dix (10) modernes dont quatre (4) de classe internationale : Maya-Maya à Brazzaville, Agostino-Neto à Pointe-Noire, Ollombo et Ouesso. Les aéroports secondaires étant ceux de Djambala, Dolisie, Ewo, Impfondo, Owando et Sibiti. L’aéroport international de Maya-Maya, le premier de notre pays, est désormais calibré pour accueillir les plus grands aéronefs du monde de type Airbus A 380. D’un trafic de moins de trois cent mille (300.000) passagers en l’an 2000, il traite à présent un million deux cent mille (1.200.000) passagers à l’année. 

S’agissant des ports, autres moyens de communication à l’intérieur et avec l’extérieur du pays, il a été procédé au cours de ces quinze dernières années à l’aménagement ou au réaménagement des plates-formes portuaires de Brazzaville, Etoumbi, Lekety, Makoua, Ouesso et Oyo. Le port en eau profonde de Pointe-Noire, principale porte d’entrée des marchandises au Congo, a été réhabilité, modernisé et agrandi. Sa capacité a été multipliée par dix (10) en passant de 62.000 conteneurs par an en 2003, à un peu plus de 620.000 conteneurs et 8.594.000 tonnages de marchandises désormais. 

Dans le domaine des télécommunications, le Congo s’est arrimé à la modernité et au monde en se connectant aux "autoroutes" internationales de l’information, en 2012, à la suite de la mise en place d’une station d’atterrage de fibre optique sous-marine à Matombi dans le département du Kouilou. Depuis, les travaux suivants ont été exécutés : 
1°/ l’installation d’une dorsale à fibre optique de plus de 19.000 kilomètres, allant du sud au nord du pays, soit de Pointe-Noire à Ouesso, en passant par Brazzaville, Oyo et Owando. 
2°/ le déploiement de 300 kilomètres de boucles métropolitaines à fibre optique dans les chefs-lieux de Département et les grandes villes, en vue d’offrir l’accès à l’internet très haut débit. 

En matière d’infrastructures de production d’énergie électrique et d’eau potable, il a été construit, pour l’électricité, les centrales à gaz de la Côte Matève développant une puissance de 300 mégawatts, de Djeno d’une puissance de 50 mégawatts, les centrales thermiques de Brazzaville et des chefs-lieux de Département ainsi que la centrale hydroélectrique d’Imboulou avec une puissance de 120 mégawatts. La centrale hydroélectrique de Liouesso de 19 mégawatts est en construction. Celle de Moukoukoulou, 74 mégawatts, a été réhabilitée. Les études pour la construction du barrage de Sounda, pouvant générer 1000 mégawatts, sont lancées. En 2015, les lignes de transport d’électricité à travers notre pays s’étendent sur 1500 kilomètres. Elles n’étaient longues que de 700 kilomètres en 2002. Pour ce qui est de la production d’eau potable, outre plus de deux mille (2000) forages réalisés dans l’hinterland, il a été construit une nouvelle usine d’eau à Djiri à Brazzaville. La première a été entièrement réhabilitée. De cette façon, à Brazzaville, des quartiers et arrondissements tels que Plateaux des 15 ans, Moukondo, Ouenzé, Moungali qui manquaient de l’eau potable au robinet depuis plus de vingt ans ont maintenant de l’eau, parce que la production dans la ville capitale est actuellement de 11.400 mètres cubes par heure pour des besoins estimés au maximum à 11.300 mètres cubes par heure. Avec une population qui augmente chaque année au rythme de plus de 2%, les infrastructures sanitaires nationales, en 2000, ne répondaient pas à la demande massive des Congolais. Bien avant l’an 2000, elles n’étaient déjà plus en capacité de satisfaire, ni en quantité ni en qualité, les besoins en soins de santé des populations.  De 2000 jusqu’à présent, l’Etat a construit de nouveaux hôpitaux et a réhabilité quelques autres. Nous y reviendrons lorsque nous parlerons des conditions sociales. 

Les investissements publics pour des infrastructures sportives, pendant les dix dernières années, années de la municipalisation accélérée, ont consisté principalement en la construction des complexes sportifs tels les complexes omnisports de Dolisie, de Djambala, d’Ewo, de Kinkala, d’Owando et de Sibiti, ainsi que le gymnase d’Oyo. Le plus important complexe sportif jamais construit au Congo est celui de Kintélé qui accueillera les 11èmes Jeux Africains, les jeux du cinquantenaire. Il comprend : 
- un stade olympique de plus de soixante mille (60.000) places assises ; 
- un palais des sports d’une capacité de dix mille (10.000) places ; 
- un complexe nautique de deux mille (2.000) places ; 
- une cité olympique de huit mille (8.000) lits. 

Dans le cadre de ces mêmes Jeux Africains, quatre gymnases sont en cours d’achèvement dans différents quartiers de Brazzaville. Nous voulons ici exprimer, à l’endroit de l’Union Africaine, notre grande reconnaissance pour l’honneur qu’elle a fait à notre pays en décidant qu’à l’occasion de leur cinquantenaire, les Jeux Africains, reviennent à Brazzaville, leur berceau. Cela est pour notre peuple un véritable motif de fierté. C’est aussi un fabuleux défi qui appelle la mobilisation de tous. Je lance un vibrant appel pour qu’un accueil des plus chaleureux soit réservé à la jeunesse sportive africaine, et pour qu’aucune discipline ne se déroule dans un stade ou un gymnase désert. Nos hôtes doivent repartir dans leurs pays respectifs avec le meilleur souvenir possible du Congo. 

Mes Chers Compatriotes, quelle était notre condition d’existence dans les années 1990 ? 
Elle était précaire. C’est le moins que l’on puisse en dire. En ville comme en campagne, dans la rue ou au domicile, à l’école, au lieu de travail, du culte ou dans un lieu de distraction, la mort n’était jamais loin de nous. Elle pouvait arriver, à n’importe quel moment, par tir d’arme légère ou lourde, ciblé ou tout simplement accidentel. La création des milices, la circulation incontrôlée des armes de guerre et l’affaiblissement de la Force publique y avaient grandement contribué. A ce chaos ambiant se conjuguaient des difficultés économiques et financières qui fragilisaient davantage la condition d’existence de la grande majorité des citoyens Congolais. Les agents de l’Etat et les salariés admis à la retraite accumulaient des impayés de salaire et de pension de retraite. Comme si tout cela n’était pas assez dramatique, l’école, lieu par excellence de préparation de l’avenir du pays, était elle aussi fortement perturbée. A l’école primaire, au collège, au lycée et à l’université lorsque l’on ne connaissait pas une année blanche, on était dans une année scolaire ou académique à rallonge à n’en point finir. Outre les milliers de morts des guerres civiles, on a retenu, en général, de ces années douloureuses que les indicateurs sociaux du développement étaient tous dégradés. En particulier, on n’a pas oublié que le salaire indiciaire de base des agents de l’Etat était réduit de 27,5%, leurs indemnités et primes l’étaient de 30% et les effets financiers de toute promotion les concernant étaient suspendus. De 1992 à 1999, les mêmes agents de l’Etat ont enregistré 22 mois d’arriérés de salaires. 

Peuple Congolais, qu’avons-nous fait pour améliorer les conditions sociales dans notre pays ? 
Rétablir la paix et la sécurité, pour tous, était primordial. Cela a été fait au commencement de l’année 2000. Reconstruire l’économie nationale, la densifier, la rendre attractive et résiliente, afin qu’elle serve de socle solide aux avancées sociales, c’est ce que nous avons fait ces quinze dernières années. Les premiers résultats, certainement encore insuffisants, sont là. 
1°/ Selon les statistiques internationales, l’espérance de vie des Congolais est passée de 52 ans en l’an 2000 à 59 ans en 2013. Elle est précisément de 60 ans pour les femmes et de 57 ans pour les hommes. 
2°/ Le taux de mortalité maternelle a baissé de 781 à 426 pour cent mille (100.000) naissances vivantes. 
3°/ Le taux de mortalité infantile, la probabilité qu’un enfant meurt avant d’atteindre l’âge de cinq ans, est tombé de 121 pour 1.000 en l’an 2000 à 49 pour 1.000 en 2013, soit une diminution de plus de la moitié. 
4°/ Suivant l’indice du développement, calculé par le PNUD, le Congo en 2013 était classé parmi les douze pays d’Afrique ayant un indice moyen de développement humain. Une quarantaine d’autres pays d’Afrique sont classés dans la catégorie de faible indice de développement humain. 

Au-delà de ces statistiques internationales, il y a des actes posés par l’Etat qui concourent à l’amélioration de la donne sociale des Congolais. Sans être exhaustif, on peut noter qu’il a largement accru ses capacités de fourniture d’eau potable et d’électricité dans les villes et dans les villages. Pour les villes, la capacité de production d’eau potable a été augmentée de 139% entre 2000 et 2014 en passant de sept mille (7.000) mètres cubes par heure à seize mille (16.800) mètres cubes par heure ; celle de l’électricité a été multipliée par plus de 6, avec une puissance installée aujourd’hui de 600 mégawatts. Il reste la question de la distribution de ces biens. Elle est progressivement en voie de résolution. Dans nos villages, grâce aux différents programmes et projets spéciaux, tels le ʺProjet d’Urgence de Relance et d’Appui aux Communautés du Congoʺ, ʺEau Pour Tousʺ, et ʺProjet d’Electrification en Milieu Rural au Congoʺ, des dizaines de systèmes d’adduction d’eau potable et de milliers de forages pour eau potable ont été réalisés comme l’ont été des kilomètres de réseaux de distribution de moyenne et basse tension, de centaines de postes de distribution d’électricité et de branchements électriques de foyers ruraux. Tous ces programmes et projets se poursuivent en visant à bénéficier à l’ensemble de nos concitoyens vivant dans les campagnes.  

Au plan sanitaire, l’Etat construit depuis 2000 des centaines de centres de santé intégrés sur l’ensemble du territoire national. Ce, en vue de rapprocher la prévention et les soins médicaux des populations des quartiers et des villages. C’est dans ce même dessein qu’ont été construits, grâce à la coopération avec la République Populaire de Chine, les hôpitaux de Loandjili et de M’filou. Pour une meilleure prise en charge des malades, l’Etat a démarré, l’année dernière, la construction de douze hôpitaux généraux dans les douze départements du pays et d’un grand hôpital militaire à Brazzaville. Il construit également deux centres de dyalise et de traitement de l’insuffisance rénale à Brazzaville et à Pointe-Noire. Auparavant, il a achevé la construction du Centre national de référence de la drépanocytose à Brazzaville, reconstruit l’hôpital de Talangaï, réhabilité le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville, l’hôpital mère et enfant Blanche GOMES de Brazzaville, l’hôpital Adolphe CISSE de Pointe-Noire, l’hôpital général de Dolisie et l’hôpital général d’Owando. En 2002, au regard du nombre important de décès et des problèmes de santé occasionnés par le VIH/SIDA, l’Etat a décidé de rendre gratuit le traitement anti rétroviral. Deux ans après, ce sont tous les examens liés au VIH/SIDA qui ont été rendus gratuits. Le paludisme s’étant imposé comme la première cause des décès infantiles, la gratuité de son traitement a été décidée en 2007. Celle de la césarienne l’a été en 2010. 

En matière de logement des Congolais, l’Etat a mis en place depuis 2002 un ambitieux programme de construction de logements sociaux. A ce jour, plus de 3.000 logements sociaux ont été construits à travers le pays. Plus de 3.000 autres sont en construction. A défaut de satisfaire toute la demande nationale, à court ou à moyen terme, l’Etat a créé, en 2005, la Banque congolaise de l’habitat et en 2008, le Fonds national de l’habitat. Tous deux ont pour but principal de faciliter l’accès des Congolais à la propriété immobilière privée. 

Dans le domaine des transports en commun des personnes, l’Etat est aujourd’hui présent dans tous les segments. Grâce à ses sociétés, il contribue à faciliter le déplacement des Congolais à l’intérieur des villes, d’une ville à une autre ou encore d’un pays à un autre. L’acquisition, à partir de 2012, des trains voyageurs par la compagnie nationale du chemin de fer Congo-océan, a permis de rétablir le transport des personnes entre Brazzaville et Pointe-Noire par le train. De même que la création de deux sociétés nationales de transport aérien, ECAIR et AIR CONGO, a augmenté l’offre nationale de voyage par avion. La société nationale de transport fluvial, déjà créée et en cours de structuration, fera de même dans le segment du transport des personnes par la voie des eaux.
 
 
Dans le domaine des transports en commun des personnes, l’Etat est aujourd’hui présent dans tous les segments. Grâce à ses sociétés, il contribue à faciliter le déplacement des Congolais à l’intérieur des villes, d’une ville à une autre ou encore d’un pays à un autre. L’acquisition, à partir de 2012, des trains voyageurs par la compagnie nationale du chemin de fer Congo-océan, a permis de rétablir le transport des personnes entre Brazzaville et Pointe-Noire par le train. De même que la création de deux sociétés nationales de transport aérien, ECAIR et AIR CONGO, a augmenté l’offre nationale de voyage par avion. La société nationale de transport fluvial, déjà créée et en cours de structuration, fera de même dans le segment du transport des personnes par la voie des eaux. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
La lancinante question du transport en commun urbain, qui a donné lieu à multiples interpellations du gouvernement, est en voie d’être réglée. A Brazzaville, la Société Publique de Transport Urbain, nouvellement créée, a mis en circulation plus de 100 autobus qui transportent de jour et de nuit les citadins de la ville-capitale. Dans les tout prochains jours, il en sera de même à Pointe-Noire. Dans les mois à venir, 350 autres nouveaux autobus viendront compléter sa flotte et permettre une meilleure desserte des deux principales villes du pays. Toujours dans la sphère des services publics offerts par l’Etat, on ne peut s’empêcher de noter que l’offre scolaire et académique publique est désormais régulière. Elle est normalisée depuis le début des années 2000. Il n’y a plus d’année blanche ni d’année à rallonge. L’école publique fonctionne comme elle n’aurait jamais dû cesser de l’être. Tous les examens d’Etat sont organisés à bonne date et leurs résultats rendus publics avant la prochaine rentrée des classes. Dans le même temps, des centaines de classes des écoles, des collèges et des lycées ont été construites. Une nouvelle université publique est en construction à Kintélé. 

Pour clore le chapitre des biens et services collectifs procurés par l’Etat et qui sont de nature à améliorer les conditions de vie des populations, nous nous devons de mentionner les effets positifs de la municipalisation accélérée. A ce jour, cette opération s’est réalisée dans onze (11) départements. Cela revient à souligner que les populations de ces départements ont bénéficié des infrastructures diverses et nouvelles concourant à changer positivement et peut-être même fondamentalement le cadre général de leur vie. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
Sur le tableau des capacités individuelles nécessaires à la satisfaction par chacun de ses besoins et de ceux de sa famille, et partant à l’amélioration des conditions de vie, l’implication de l’Etat peut être appréciée aux niveaux de l’offre des emplois, de la répartition du revenu national et de la solidarité au profit des couches les plus fragiles de la population. Pour trouver une solution appropriée au lancinant problème de l’emploi, l’Etat encourage fortement, depuis quinze ans, la création des entreprises. Par des avantages fiscaux ou par sa demande importante de consommation et d’investissement, l’Etat a contribué à la naissance des dizaines de milliers d’entreprises, offrant aujourd’hui plus d’une centaine de milliers d’emplois formels directs et d’autres centaines de milliers d’emplois indirects, formels et informels. Dans des entreprises publiques en activité et dans celles, industrielles ou de services, en voie d’entrer en production, cette année, l’Etat offre directement des milliers d’emplois aux Congolais. A la fonction publique, civile et militaire, plus de cent mille (100.000) emplois sont offerts et garantis pour ceux qui les occupent, jusqu’à leur admission à la retraite. De 2008 à 2015, par exemple, la fonction publique a ouvert ses portes à près de 40.000 jeunes congolais, qui ont ainsi intégré le monde du travail. 

Pour ce qui concerne la répartition du revenu national, l’Etat congolais, comme beaucoup d’autres à travers le monde, a mis en place un salaire minimum interprofessionnel garanti et incite les employeurs et les employés à négocier directement des conventions collectives ou les aide, le cas échéant, à y parvenir. Ce faisant, l’Etat veille toujours à ce que le produit du travail des uns et des capitaux investis des autres soit équitablement réparti dans le cadre des conventions collectives, qui contiennent en leur sein la grille salariale. En 2009, l’Etat a fait porter le SMIG de 40.370 francs CFA à 50.400 francs CFA. A son propre niveau, l’Etat a fait progresser le salaire de base minimum de ses agents de 29.580 francs CFA en 1996 à 100.750 francs CFA en 2015, soit une augmentation de plus de 200% en vingt ans. En 2016, conformément aux accords conclus entre les partenaires sociaux et l’Etat, le salaire minimum d’un agent de l’Etat sera de 110.825 francs CFA. En y ajoutant la prime générale de transport de 10.000 francs CFA par agent, le fonctionnaire le moins bien payé percevra en 2016, un salaire mensuel de base de 120.825 francs CFA. 

L’Etat a aussi augmenté de 50% les bourses qu’il alloue aux étudiants Congolais inscrits à l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville ou dans les universités à l’étranger. Depuis 2014, la bourse la plus faible perçue par un étudiant est désormais de 45.000 francs CFA au lieu de 30.000 francs CFA. Le niveau des allocations familiales par enfant à charge de chaque fonctionnaire avait également été relevé, de 100% à compter de 2012. Pour la solidarité au profit des couches les plus fragiles de la population, l’Etat a opté principalement pour la refondation de la sécurité sociale. Ainsi le système national restrictif de sécurité sociale, en vigueur depuis l’indépendance, est en cours de remplacement par un nouveau système tendant à bénéficier à l’ensemble de la population et particulièrement aux couches les plus défavorisées de notre pays. Sont désormais créés les nouveaux régimes, de la famille et l’enfance en difficulté, et de l’assurance maladie universelle. 

Les lois se rapportant à ces régimes sont adoptées. Le gouvernement travaille à leur mise en œuvre dans les meilleurs délais. En attendant le fonctionnement effectif de ces nouveaux régimes de sécurité sociale, l’Etat seul, ou en partenariat, a développé des projets sociaux de nature à soulager tant soit peu les populations en détresse. Le plus emblématique d’entre eux est le projet "Lisungui" mis en œuvre en partenariat avec la Banque Mondiale et qui consiste essentiellement en des transferts monétaires de l’Etat vers les ménages les plus pauvres afin de leur permettre d’accéder plus facilement aux services de santé et de l’éducation. Pour sa phase expérimentale (2014 - 2018), qui concerne les ménages de Makélékélé, Bacongo, Moungali, Talangaï, Pointe-Noire et ceux de la Cuvette, la contrepartie de l’Etat est de quinze millions de dollars, soit un peu moins de 10 milliards de francs CFA au cours actuel du dollar. Dans le même registre des projets, on peut utilement mentionner le projet d’appui à l’éducation de base, réalisé entre 2005 et 2013,  en partenariat avec la banque mondiale et le projet des cantines scolaires exécuté depuis 2000 avec le programme alimentaire mondial et plus tard, en 2004, en association avec une organisation non gouvernementale américaine. Ces deux projets ont eu pour cible la population infantile scolarisée. Mis à part les projets structurés sur le moyen ou le long terme, l’Etat est intervenu plusieurs fois de façon ponctuelle au profit des populations lorsqu’elles ont été victimes des catastrophes comme ce fut le cas le 4 mars 2012. 

Mes Chers Compatriotes, qu’avons-nous fait pour l’unité nationale, pour la réunification de la Force publique et pour la remise en bon ordre du processus démocratique ? 
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
Commençant par nous poser une autre question à savoir : que vaut le Congo sans les Congolais ? Rien, pensons-nous. La vraie valeur du Congo c’est le génie de son peuple. En d’autres termes, ce sont les ressources humaines congolaises qui font le Congo. Unies, elles ne peuvent qu’aspirer à devenir plus fortes et capables des grandes et belles choses pour le Congo. C’est le sens que nous donnons à l’unité nationale. Le risque a été grand, dans les années 1990, de voir le Congo se fracturer en groupuscules mettant fin à la réalité de la communauté nationale et brisant par là-même l’idéal de la nation éternelle, promue par les pères de l’indépendance nationale. N’a-t-on jamais vu un pays se disloquer au point de cesser d’être un Etat souverain reconnu par l’ensemble de la communauté internationale ? Même si des exemples ne sont pas légion, il en existe néanmoins à travers le monde. 

Voilà pourquoi, en quête de paix, avant, pendant et après les hostilités de 1997, nous avions toujours à l’esprit l’obsession de refaire sans délai l’unité nationale. La preuve, en octobre 1997, nous avions donné des instructions aux troupes victorieuses de veiller à préserver la vie des dirigeants du camp adverse et de les laisser quitter sans entrave le territoire national, si tel était leur désir. En novembre 1997, alors que se poursuivaient encore quelques affrontements armés dans la partie méridionale du pays, nous avons formé le gouvernement d’union nationale. Tous les principaux partis d’alors, y étaient représentés. En janvier 1998, nous avons organisé le ʺforum national pour la réconciliation, l’unité, la démocratie et la reconstruction du Congoʺ. Trois ans après, en 2001, se tenait le dialogue national sans exclusive, qui a consacré le retour au Congo de la plupart des anciens dirigeants du pays, exilés à la suite des guerres de la fin des années 1990. 

De 1997 à ce jour, aucune chasse aux sorcières n’a été organisée dans ce pays. Les nominations aux emplois de la fonction publique civile et militaire sont faites en fonction de la compétence des cadres et non des critères séparatistes. Tous les Congolais, femmes et hommes, ont les mêmes droits. L’Etat y veille. Tout comme il s’emploie, depuis le début des années 2000, à aménager l’ensemble du territoire national sans autre considération que la rationalité qu’exige la nécessité du développement équilibré et durable. Tous les Congolais doivent s’y retrouver. Pour nous, chaque Congolais est important. Tous les Congolais réunis le sont encore plus. Chaque Congolais a sa pierre à apporter à l’édifice Congo en construction. Tous les Congolais réunis sont à la fois la fondation, les murs et le toit de la maison Congo. Chaque Congolais est une part du Congo. Tous les Congolais réunis sont le grand Congo, le Congo éternel. Pour nous, l’unité nationale est invariablement sacrée. Nous nous devons tous de la préserver. 

Mes Chers Compatriotes, 
Ce même élan d’unité nationale nous a poussé, dès 1997, à réunifier très vite la force publique nationale. Nous n’avons jamais compris pourquoi on avait laissé l’armée et la police se scinder en des fractions qui ont fini par se combattre violement. La Force publique c’est le reflet de la nation unie par essence. Même si les hommes politiques devaient se diviser, la force publique n’avait pas à les suivre. Aujourd’hui, tout cela est loin derrière nous. L’unité de la force publique a été refaite. Les anciens guerriers de tous les camps, militaires de formation ou non, ont été, pour ceux qui en avaient des aptitudes, réintégrés ou intégrés dans la force publique réorganisée. Désormais unis, ils servent, sous leurs étendards et les couleurs nationales, le pays, le leur, le nôtre, pour lequel ils sont prêts à se battre jusqu’au sacrifice suprême. Avec détermination et fierté, ils garantissent tous, unis comme un seul homme, notre sécurité et la défense de nos frontières. Ils accomplissent avec bravoure et honneur des missions de sécurité et de paix en dehors de nos frontières. Dans trois jours, à Ouesso dans la Sangha, ils afficheront, à la faveur du défilé militaire, leur unité retrouvée. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
Peut-on croire ou penser que le processus démocratique allait bien avec des guerres civiles fratricides et des élections mal organisées ou non organisées du tout ? Etait-ce de la démocratie que d’opposer une partie du peuple à d’autres parties ? La promotion du repli identitaire faisait-elle partie de la démocratie ? La création des milices armées relevait-elle de la démocratie ? On peut encore et encore se poser ce genre de questions en se remémorant ce qui se passait dans les années 1990. La certitude partagée par tous est que le processus démocratique engagé au début des années 1990 avait déraillé dès 1992. Après les guerres, il a fallu patiemment le remettre sur les bons rails. Ce à quoi nous nous sommes employés. L’élection présidentielle a été régulièrement organisée en 2002 et en 2009, conformément à la constitution en vigueur. Tous les candidats remplissant les critères édictés par la loi s’étaient présentés devant les électeurs. Ils avaient librement déployé leurs actions de campagne. Dans la transparence et la liberté totales, les électeurs avaient choisi leur candidat. Le verdict des urnes s’est imposé à tous. Il en était de même des élections législatives de 2002, 2007 et 2012, des élections locales de 2002, 2008 et 2014 et des élections sénatoriales de 2002, 2005, 2008, 2011 et 2014. 

Tous ici présents, vous êtes des témoins de la bonne marche de la démocratie et de sa vivacité. A l’Assemblée nationale comme au Sénat, on trouve des élus appartenant aux partis de l’opposition, aux partis de la majorité de gouvernement et des non-inscrits. Aucun d’entre vous n’a été nommé ni imposé. Vous êtes ici de par la volonté du peuple souverain. Par le suffrage universel direct ou indirect, le peuple vous a fait confiance. Et vous vous exprimez et agissez au nom du même peuple. N’est-ce pas cela la démocratie ? Serait-elle menacée ? Si d’aventure c’était le cas, ce ne sera jamais par nous. Et nous ne le permettrons jamais. Qu’il soit, par ailleurs, compris de nous tous que la démocratie n’est ni une coterie politique ni un arrangement entre les hommes politiques pour se passer des tours de pouvoir au mépris de l’expression du peuple. La démocratie, depuis sa naissance, demeure le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le peuple est donc seul souverain. Ne l’oublions jamais. La démocratie c’est aussi, et bien sûr, le dialogue, dialogue sain entre les citoyens, entre tous les acteurs de la vie publique. Parce qu’il n’y a pas meilleure voie en démocratie que celle du débat public, qui permet à toutes les opinions, à toutes les contradictions de s’exprimer librement. C’est ce que nous avons fait à Sibiti il y a quelques jours. Sibiti dont les résultats ne manqueront pas d’écho dans le futur. 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires, 
Mes Chers Compatriotes, qu’avons-nous fait pour rétablir l’image de notre pays dans le concert des nations ? 
Il est évident qu’il n’y a pas de place digne dans le concert des nations pour tout pays désuni, instable, menacé d’implosion avec un Etat faible, sans des positions clairement affirmées et défendues avec conviction sur la scène mondiale. A l’inverse, un pays uni, sûr, confiant en son avenir, avec un Etat fort, bien organisé, apte à exercer le leadership ou à faire entendre sa voix sur certaines questions internationales ; ce pays-là a toute sa place dans le concert des nations. C’est ce type de pays que nous bâtissons avec assurance depuis plus de quinze ans. Les premiers résultats ne se sont pas fait attendre longtemps. 

De 2002 à ce jour, notre diplomatie a été beaucoup sollicitée pour apporter sa contribution à la résolution de plusieurs crises en Afrique. A titre d’exemples, on peut mentionner les crises de Sao-Tomé et Principe en 2005, du Darfour en 2006, entre le Tchad et le Soudan en 2007, la Côte-d’Ivoire entre 2007 et 2009, la Lybie en 2011 et l’Est de la RDC en 2013. Toujours en 2013, la responsabilité de la conduite de la Médiation internationale, sur la crise en République Centrafricaine, a été confiée au Congo. Depuis le début des années 2000, le Congo a assumé et continue d’assumer d’importantes autres responsabilités au triple plan sous-régional, régional et international. A titre d’illustration, le Congo a été Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, en 2006 et 2007, vingt ans après le premier mandat exercé en 1986 et 1987. Il a été élu trois fois au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies : de 2004 à 2006 pour le premier mandat ; de 2012 à 2014 pour le deuxième mandat et en 2015 pour le mandat actuel qui court jusqu’en 2018. 

Le Congo a assuré la présidence de l’Union Africaine en 2006 et 2007, une fois encore, vingt ans après avoir été à la tête de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1986 et 1987. Il a assuré la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) de 2002 à 2007, contribuant ainsi à la redynamisation de cette organisation. Toujours en rapport à notre place dans le concert des nations, le Congo a régulièrement pris part aux rencontres de haut niveau relatives au partenariat qui lie respectivement l’Union Africaine avec les Etats-Unis d’Amérique, l’Amérique du Sud, la Chine, le Japon, l’Inde, la Turquie, l’Union Européenne et le monde Arabe. Notre pays prend activement part aux différentes réunions du Mouvement des Non-Alignés. De façon globale, l’activité diplomatique menée au cours de ces quinze dernières années a contribué, de façon significative, au renforcement de la crédibilité extérieure du Congo et à son rayonnement sur la scène internationale. 

Voilà donc, Monsieur le Président du Congrès, Monsieur le Président du Sénat, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, mes Chers Compatriotes, le trajet que nous avons parcouru en quinze ans. Un trajet dense et fécond. Un trajet, à maints égards, remarquable et exemplaire. Il n’est point d’œuvre de construction ou de reconstruction d’un pays, d’une nation, d’une économie qui soit parfaite et totalement achevée. Ne nous méprenons donc pas. Nous n’avons nullement pensé ni dit que nous avons tout fait, tout réussi et qu’il n’y a plus rien  à faire. Beaucoup assurément reste à faire. Même ce qui a déjà été fait comporte sans doute quelques faiblesses et imperfections. Il nous appartient à nous tous de les corriger. Vous avez pu tout de même apprécier le formidable effort que nous avons ensemble accompli pour sortir notre pays de l’abîme et du déclin. Grâce à cet engagement collectif  soutenu, le but que nous poursuivons, c’est-à-dire notre développement, est de plus en plus sûr, de plus en plus évident. 

Je n’ai aucun doute, nous y parviendrons. A condition, bien entendu, que la volonté générale, celle-là même qui nous pousse vers les sommets, ne se délite pas dans les ambitions personnelles et les intérêts particuliers. Que la paix, la sécurité et la stabilité ne soient perturbées, sous aucun prétexte. Parce qu’il suffit de peu, de très peu toujours pour que s’effondrent les entreprises, même les plus grandes et les plus solides. C’est la sagesse populaire qui nous le rappelle. Nous avons besoin de paix, d’une paix pérenne, d’une « paix perpétuelle » pour entreprendre la grande œuvre de construction de la nation. Nous avons besoin de stabilité et de sécurité afin que, par le travail acharné, nous continuions  à donner tout son sens à notre indépendance et au 15 août, le Jour  de la liberté, le Jour de la fête nationale. Grande fête de la fraternité, de l’unité et de la solidarité que le florissant département de la Sangha et Ouesso, sa capitale, ont l’honneur d’accueillir et d’abriter cette année. 

Notre ambition collective doit toujours être de bien faire ce que nous devons faire pour  le Congo. Ce beau pays dont nous savons tous qu’il ne peut tenir ses promesses d’avenir que si nous le mettons en mouvement, si nous le mettons au travail pour produire, pour créer, pour avancer vers les grands rendez-vous de notre destin. C’est ce qu’ensemble nous avons fait au cours des quinze dernières années. C’est ce que nous devons poursuivre sans relâche. Parce que la réussite d’une communauté tient toujours à l’effort collectif, l’effort constant et continu. C’est ainsi, et seulement ainsi que nous affirmerons notre liberté, notre dignité et notre indépendance. 

Vive le Congo ! 
Bonne fête de l’indépendance à tous !
 
 
 
 
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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 15:47

Le pasteur Ntumi fait une mise au point, en sa qualité de président du Conseil National des Républicains (CNR), quant à la participation de son parti au dialogue de Sibiti. Il estime qu'en sa qualité de partenaire de paix ayant signé des accords avec le régime de Denis Sassou Nguesso, il lui fallait faire entendre sa voix divergente - même s'il regrette ne pas avoir été associé dans le comité préparatoire. Il pense qu'il faille deux forces opposées pour dialoguer et surtout, il considère que LE DIALOGUE DE SIBITI n'était pas une CONSTITUANTE. On remarquera qu'il lance la parabole de l'oeuf qu'il faille préserver ensemble pour qu'il devienne poule ou coq. Il affirme qu'il n'est pas le seul à exiger le NON-CHANGEMENT de la constitution - puisque même au sein du pouvoir, nombreux s'y opposent.

En sa qualité de deuxième pilier de la paix pour avoir signé des accords avec le régime, il a tenu à émettre ses inquiétudes à monsieur Denis Sassou Nguesso. Quant au dialogue alternatif, il estime qu'il souffre aussi du même défaut que celui qu'on reproche au dialogue de Sibiti : l'absence d'une force politique opposée.

Si l'oeuf (LA PAIX) se casse, prévient le pasteur Ntumi, SEUL monsieur Denis Sassou Nguesso en sera le responsable.

Révision ou changement de la constitution du 20 janvier 2002, le pasteur Ntumi soutient qu'il faille d'abord aller aux élections et c'est là l'erreur qu'il commet puisqu'il laisse au PCT SEUL la responsabilité d'organiser l'élection après Sassou. NOUS ESTIMONS, POUR NOTRE PART, QU'IL FAUT UNE TRANSITION - SANS SASSOU - QUI PERMETTRA L'ORGANISATION D'ELECTIONS LIBRES, TRANSPARENTES, PLURIELLES ET CREDIBLES - COMME EN 1992...

Nous mettons ce commentaire au cas où certains au pays ne pourront pas visionner cette vidéo de DAC-PRESSE. La qualité est un peu défectueuse en un endroit mais cela ne dure que quelques secondes.

                                 LION DE MAKANDA, MBUTA MUNTU

 

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 21:07

Tsalissan leur avait donné deux semaines après leur participation au dialogue alternatif, prêtant sa bouche à Sassou qui ne dit jamais les choses lui-même : Claudine Munari et Guy Brice Parfait Kolélas avaient deux semaines pour faire leurs sacoches et partir du gouvernement. Le NGANDO SUPREME n'a pas attendu deux semaines pour sévir. Cependant, que peut-on attendre d'un nouveau gouvernement un an avant sa chute ? Rien du tout ! Que peuvent-ils faire en une toute petite année de mandat ? Que dalle. De toute façon, le gros de la troupe reste en place. Il y a juste une impression de récompense aux fidèles du GRAND NDZOKOU tandis que les infidèles, ceux qui refusent de soutenir son coup d'Etat, reçoivent un coup de pied dans le derrière. Au Congo, les membres du gouvernement ne sont pas appréciés à leurs compétences mais à leur servitude volontaire au monarque absolu. Sassou joue sur la géopolitique et sur le jeu de chaises musicales politiques.

Basile Ikouébé est aussi annoncé partant et si Alain Akouala, le sapeur, quitte le gouvernement, Ben Moukacha Mounama se fera le plaisir de le relooker jusqu'à l'ongle quand il arrivera à l'ambassade du Congo rue Paul Valéry car il va certainement devenir le prochain ambassadeur du Congo en France. Un écrivain s'en va, un sapelogue arrive. Sassou, selon les rumeurs, estime que le cerveau bleu congestionné est à même de contenir la fougue des jeunes casseurs de la place de Paris. Le pari de Paris est risqué...

Ayessa nous apprend que Judas Landry Kolélas entre au gouvernement. Okiémy se retrouverait à la culture comme une rétrogradation : il peut s'estimer heureux que sa fidélité à la BETE ait payé...

Vous aurez compris que tout cela n'a pas pour nous la moindre importance, rien ne changera dans la vie de nos concitoyens. Nous avons le regard tourné vers le changement de régime et tout ce qui le concerne. Tout ceci est moins important que le message suivant que je viens de recevoir :

"Louis Sylvain Goma dit NON au changement de la constitution et demande au Parti Congolais du Travail (PCT) d'éviter le pire qu'on avait évité pendant la Conférence Nationale. "Nous sommes en face d'une nouvelle génération qui est plus expérimentée que nous". Il demande au président de la république de prendre toutes ses responsabilités et de faire respecter la constitution..."

Si le Général le plus silencieux du monde se met à parler, lui qui fut l'un des rares soutiens du monstre de l'Alima en 1991, c'est qu'il y a péril dans la demeure. Nombreux vont retourner leur veste pour ne pas se noyer avec le régime qui les a nourris chichement pendant tant d'années.

DESORMAIS, SASSOU COMPTE SES FIDELES - TOUT EN RENFORCANT L'OPPOSITION. Parfait Kolélas et Claudine Munari ont désormais tout le loisir de mordre la main qui les a nourris (façon de parler pendant tant d'années - n'étant plus soumis à la solidarité gouvernementale et à la servitude volontaire qu'ils ont "volontairement" boycottée en ne soutenant pas le coup d'Etat constitutionnel en préparation...

Voici une vidéo que nous avons prise chez nos frères de Zenga-Mambu qui vous donne tous les détails :

 

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 14:14

Nous vous confirmons le départ de son Excellence Henri Lopes, ancien ministre et écrivain de réputation internationale, 77 ans, de son poste d'ambassadeur du Congo en France, départ évoqué par Jeune Afrique sur son site internet. Pour lui succéder, on évoque le nom du ministre Alain Akouala Atipault, comme si on le récompensait d'avoir échoué en sa qualité de ministre des Zones Economiques Spéciales : en effet, les ZES sont restées embourbées dans les méandres du cerveau bleu sans parvenir à se matérialiser. Ce jeu de chaises musicales politiques ne nous intéresse pas - même si nous autres Congolais de l'étranger vivant en France, restons tributaires de l'ambassade du Congo en France pour l'obtention du passeport entre autres services. Souhaitons que le successeur du grand écrivain nous rende l'obtention du passeport aisée - surtout à nous autres qui dénonçons les turpitudes du système saurien du PCT. Les observateurs n'ont pas manqué de signaler qu'un fils des Plateaux tékés pourrait remplacer un autre fils des Plateaux tékés si Akouala était accrédité par Paris. Ainsi va la géopolitique selon Saint Ndzokou qui aime soigner l'emballage de sa dictature en bouchant les trous par des matériaux de même origine. Un trou occasionné par un fils des Plateaux ? Vite un badigeonnage téké en réponse - sans que l'on tienne compte des échecs antérieurs du nouvel arrivant. Nous sommes bien au Congo dans la récompense de la culture de l'échec...

 

                 LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

DIPLOMATIE : JEUNE AFRIQUE CONFIRME LE DEPART DE SON EXCELLENCE HENRI LOPES
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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 09:08
URGENT/CONGO/RUMEUR : SASSOU POURRAIT REUNIR LES DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT CE MERCREDI

Nous venons d'apprendre d'un ami que Denis Sassou Nguesso pourrait réunir les deux chambres du parlement (assemblée nationale, sénat) ce mercredi 12 août 2015. Si la nouvelle s'avère fondée, il est facile de deviner pourquoi il pourrait le faire : comme Blaise Compaoré, il désire que les deux chambres du parlement valident son coup d'Etat constitutionnel par voie référendaire. Il ferait alors le 15 août 2015 une déclaration annonçant l'organisation d'un référendum sur l'étendue du territoire national. L'épreuve de force politique pourrait être plus proche que jamais. Cependant, il s'agit d'une rumeur mais quoi qu'il en soit, Denis Sassou Nguesso passera par le parlement pour éviter de prendre une fois de plus ses responsabilités : il a le pouvoir CONSTITUTIONNEL de convoquer un référendum de REVISION de la constitution dans le respect de son contenu mais il est probable qu'il préférera que les deux chambres du parlement où il possède la majorité s'engagent à sa demande, lui restant dans l'ombre comme le manipulateur qu'il est.

Avant cela, l'enfant terrible d'Edou a changé les préfets. Nous avons reçu ces jours-ci des informations d'une forte visibilité de la soldatesque Sassou dans les rues de nos grandes villes. Après avoir préparé des exercices militaires sous le nom évocateur de Pandora, à Pointe-Noire, le NGANDO SUPREME s'apprêterait à ouvrir la boîte de Pandore.

Que nos parlementaires se souviennent de ce qui s'est passé au Burkina-Faso où l'assemblée nationale fut incendiée. Même si le Burkina-Faso n'est pas le Congo, il faut que Sassou se souvienne qu'un 15 août, un mouvement populaire a chassé un président du palais présidentiel. Que ce 15 août ne soit pas aussi une date funeste pour monsieur Denis Sassou Nguesso.

Le pays est actuellement sous tension avec la démission d'Henri Lopes de son poste d'ambassadeur du Congo en France, un poste stratégique très sensible. Le PCT se targue d'objecter qu'il ne lui restait qu'un mois de contrat. Des ministres du gouvernement font de la résistance - en s'opposant au changement de constitution sans démissionner. Des nouvelles alliances se créent tandis que nous enregistrons de nombreuses arrestations arbitraires. Bref, le climat est sulfureux. Nous apprenons aussi que la France aurait renforcé son dispositif militaire au Gabon et en Centrafrique afin d'intervenir au Congo, le plus rapidement possible si nécessaire.

LA JEUNESSE DOIT SE TENIR PRETE A DEFENDRE SON AVENIR CONTRE LES CONSPIRATIONNISTES DU PCT ET APPARENTES. SEULE LA LUTTE LIBERE !

                                                          INGUETA !

            LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 11:28
LE MESSAGE DU LION DE MAKANDA A LA JEUNESSE CONGOLAISE : VOUS, LES JEUNES, AVEZ UN GRAND ROLE A JOUER !

A la jeunesse congolaise,

Du nord au sud, d'est en ouest, vous constituez démographiquement la plus grande partie du pays au point où je puis affirmer : " LE CONGO, C'EST D'ABORD VOUS, LES JEUNES ! " C'est d'autant plus vrai que c'est vous qui souffrez le plus, avec un avenir totalement bouché, sans perspective. Vous êtes aujourd'hui des bacheliers, des licenciés sans emploi, sans débouchés, sans horizon, sans espoir, sans espérance. Vos chances de réussir vos vies sont proches de zéro - surtout si vous n'avez aucune proximité avec le régime esclavagiste des crocodiles du PCT dirigé par le NGANDO SUPREME.

L'école n'est plus le creuset de l'espoir, le lieu où se cultivent les intelligences et les destins, le tremplin qui conduit à l'emploi, au développement des capacités innées ; d'ailleurs, elle a beaucoup perdu de son sérieux, les enseignants n'ayant plus le niveau adéquat, les enseignements n'étant pas mis à jour.

Vous vivez dans un pays comme dans une prison à ciel ouvert, sans eau potable, sans électricité, sans soins primaires, vous débattant au quotidien pour trouver un morceau de moungouélé à mettre sous la dent. Vous assistez depuis le retour du monstre de l'Alima à un phénomène paradoxal : le pays est de plus en plus riche mais vous, vous êtes de plus en plus pauvres. Ceux qui détournent l'argent qui vous revient, l'argent qui aurait pu vous construire un avenir, se construisent des grosses villas et certains d'entre-vous les admirent, comme s'ils étaient des modèles à imiter. Non, ne laissons pas le vice prendre la place de la vertu dans notre pays - sinon il sera détruit à jamais.

J'ai appris que vous êtes nombreux à me lire au pays, mes jeunes compatriotes. Quand je te regarde, jeunesse congolaise, j'ai pitié de toi comme j'ai pitié de tout mon peuple qui souffre au quotidien. Ma pitié tient du fait que ceux qui se livrent bataille autour de la dépouille Congo, pour conquérir le fauteuil de "distributeur principal de la joie de vivre", sortent de la même école que Denis Sassou Nguesso. Cette élite-là, qui a pris option de vous représenter - sans vous demander ou obtenir votre mandat, demandez-vous si elle se bat vraiment pour vous ou si elle est d'abord au service de l'ambition individuelle au travers du tremplin politique.

Ces renards à quelques exceptions près, se connaissent, ont des liens qui datent, sont des francs-maçons, ont des liens matrimoniaux, viennent du même coin, ont les mêmes habitudes, les mêmes vices, se distribuent les mêmes procédés de détournement et d'enrichissement illicite - parfois, ils se refilent les mêmes femmes. Ces leaders politiques parlent en ton nom, agissent en ton nom, volent en ton nom, s'endettent en ton nom mais comme ils sortent de la même école que Sassou, il y a des chances, que le prochain gouverneur noir du Congo - soit du même acabit, si vous laissez les politichiens définir seuls l'avenir, votre avenir, le sort du pays, le destin de vos enfants et petits-enfants qui naîtront demain. Certes, il est nécessaire d'avoir une élite politique mais lorsqu'on constate que certains ont fait de la politique une profession comme Sassou pour ne savoir quoi faire en dehors d'elle, il faut craindre qu'au final le perdant soit toujours le même, VOUS, le Congo et le gagnant toujours le même, ceux qui depuis l'indépendance, tiennent les rênes du pays, ont fait des petits et poursuivent leur oeuvre destructrice en jouant de chaises musicales politiques.

Jeunesse congolaise, tu dois prendre conscience que ceux qui se battent au sommet de la république, ceux qui jouent des coudes pour avoir des places d'honneur, sont des oiseaux de la même espèce, des vautours qui ont engendré des vautours, des voleurs qui ont formé des petits. Regarde bien : ils ont joué au jeu du pouvoir et de l'opposant depuis des années pour qu'en fin de compte, le pouvoir politique demeure entre les mêmes mains.

Ce Congo-là a vécu. Ce Congo-là fait du forcing, te séduit avec des slogans et de l'argent pour perdurer au travers d'une mascarade électorale. Toi, jeunesse congolaise, tu les connais, ceux qui se battent pour avoir le droit de distribuer le gibier appelé POUVOIR. Ils ne lâcheront rien si tu ne te réveilles pas. En Tunisie, en Egypte, au Burkina-Faso, au Burundi, en RDC, tu as vu et tu vois comment la jeunesse se détermine pour changer son futur au travers de la conquête du présent.

Si Denis Sassou Nguesso s'accroche à son fauteuil en passant par un coup d'Etat constitutionnel par le biais d'un référendum, tu peux l'arrêter. Le régime des crocodiles n'a pas assez de policiers, de gendarmes et de militaires pour te contrôler. Ne laisse plus les renards, les crocodiles et les vautours agir en ton nom - alors que tu ne bénéficies de rien. Ils agissent en ton nom, s'endettent en ton nom, volent en ton nom et ne te permettent pas la moindre revendication. CELA VEUT DIRE QU'ILS TRAITENT EN ESCLAVE LE PEUPLE CONGOLAIS.

Qu'un ambassadeur démissionne ou non pour être changé par un autre, qu'un ami et allié de Sassou ait aujourd'hui des problèmes avec son mentor alors qu'hier ils ont guerroyé ensemble, cela ne nous regarde pas : nous voulons une république des droits pour tous, une république qui garantisse les mêmes chances à nos enfants dans nos écoles et dans la vie. LE CONGO NOUVEAU, LE CONGO DE DEMAIN NE SE CONSTRUIRA PAS SANS TOI. OR, TOI, MA JEUNESSE, TU ES DESOEUVREE, TU N'ES MEME PAS DANS LEUR PLAN CAR ILS SE BATTENT POUR LE POUVOIR ET NON POUR CHANGER TON DESTIN. Même si l'un d'eux supplantait Sassou, ton avenir ne changera pas. A moins que tu le défendes mordicus aujourd'hui et maintenant. Nombreux de ceux qui aspirent au fauteuil royal ont les mains sales ; tu le sais. SI TU NE VEUX PAS QUE L'HISTOIRE SE REPETE, PRENDS TON SORT EN MAIN, EXIGE DES COMPTES POUR TRIER DANS LA MARE AUX CROCODILES ET DANS L'ARENE DES VAUTOURS CEUX QUI VALENT LA PEINE D'ETRE RECUPERES.

Jeunesse du Congo, je sais que tu t'es réfugiée dans la religion, dans la prière et la louange. Sache que le ciel ne t'aidera que lorsque tu agiras selon le principe : "AIDE-TOI ; LE CIEL T'AIDERA". Dieu a entendu tes prières. Lève-toi comme Josué, déchaîne-toi comme Gédéon, renverse tout sur ton passage comme Josias et gagne le droit de devenir partie prenante de ton propre avenir. Tous les soldats qui t'entourent ne sont là que pour t'intimider. Nous sommes au courant des cohortes de soldats qui hantent la ville de Dolisie et qui s'exhibent ici et là. Tu dois prendre le courage d'affronter la MORT pour gagner la VIE, dans la dignité. Ils t'intimident pour que tu n'agisses et ne réagisses pas. Tu as trop subi l'iniquité de cette horde de renards politiques qui t'endort avec 1000 francs cfa et quelques babioles.

Hier tes ancêtres ont été réduits en servitude, ont été colonisés par des étrangers. Aujourd'hui, toi, ma jeunesse, tu es esclave des fils de ton propre pays qui promettent changer ton sort depuis 54 ans mais qui n'y font rien. LEVE-TOI. BATS-TOI COMME LES JEUNES TUNISIENS, EGYPTIENS, BURKINABES, BURUNDAIS. AGIS DE JOUR COMME DE NUIT. Ils doivent réaliser que tu as compris leur manège. Regarde, ceux qui se disent "opposants" : nombreux ont mangé dans la main de Sassou ! Lorsque le dernier Mokilimbembé d'Edou retire sa main, ils menacent de la mordre !

J'ai passé dix-huit ans de ma vie à exhorter les autres, à réveiller, à conscientiser ; le combat porte ses fruits aujourd'hui. Je l'ai fait pour nous, pour le pays. J'espère qu'avant de rejoindre mes ancêtres, j'assisterai au triomphe de mon peuple, de notre jeunesse. SI TU N'AGIS PAS, TU MOURRAS, DE FAIM, DE MALADIE, DE DESESPOIR. DE TOUTE FACON, TU ES UNE JEUNESSE SACRIFIEE. ALORS, SACRIFICE POUR SACRIFICE, AUTANT LE FAIRE EN ASSURANT UN AVENIR A TES ENFANTS ET A TES PETITS-ENFANTS. OUI, SEULE LA LUTTE LIBERE. ET ON NE LUTTE QUE LORSQU'ON A EVALUE LA NATURE DU COMBAT. SASSOU EST POUR L'EPREUVE DE FORCE CAR C'EST UN SOLDAT. LA FORCE NE RESPECTE QUE LA FORCE. SI LE REGIME TE SOUMET A UNE EPREUVE DE FORCE, RELEVE LE DEFI. Celui qui ne livre jamais bataille ne peut triompher de son adversaire. TA VICTOIRE EST DANS LA RUE. Si la jeunesse se lève, tous les Congolais se lèveront...

 

                  LION DE MAKANDA MWAN' MINDZOUMB', MBUTA MUNTU

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 09:39
AFFAIRE COMMISIMPEX : SASSOU DOIT PERSONNELLEMENT REMBOURSER SON POTE HOJEIJ !

Denis Sassou Nguesso aime à s'entourer d'amis truands de tous les pays, notamment libanais comme Mohsen Hojeij avec qui il a fait des affaires louches qui n'ont en rien profité au Congo. Comment imaginer que l'on facture des routes qui n'existent nulle part sur toute l'étendue de la république, des routes ou édifices imaginaires – sans la complicité de SA Monstruosité Eléphantissime ? Hojeij a commencé ses affaires fictives au Congo au temps de Denis Sassou Nguesso I. D'une petite dette au départ, il a trouvé le moyen de la quintupler sous Lissouba en corrompant des ministres. Et de procès en procès pour non-paiement, la dette de Denis Sassou Nguesso à l'égard de monsieur Hojeij, au travers de la société toute aussi fictive, COMMISIMPEX, toutes pénalités confondues, atteint aujourd'hui l'astronomique somme d'un milliard cent millions de dollars. Et c'est au Congo et aux Congolais de rembourser l'ardoise ! Seul Sassou a profité de l'argent et des largesses de monsieur Hojeij. Le Congo n'est en rien concerné dans cette affaire. Il revient donc à monsieur Denis Sassou Nguesso de rembourser son ami libanais, Hojeij. Le Congo n'a rien à voir dans cette magouille.

Sachez que je suis le premier à avoir demandé à monsieur Denis Sassou Nguesso de présenter son bilan ainsi que l'état des finances de la nation, avant de s'en aller – c'est même le vrai sujet de dialogue - en remarquant que Denis Sassou Nguesso ne fait rien sans s'endetter – même quand cela n'est pas nécessaire. Observez tous les projets et maigres réalisations au Congo : tout est financé au travers de l'endettement. Le NGANDO SUPREME prend tout le liquide du pays avec ses gloutons de fils et de neveux ; aussi, il ne lui reste pour entreprendre la moindre petite chose que l'endettement. Or, l'endettement condamne les générations futures, déjà que notre pétrole est gagé, paraît-il jusqu'en 2025. Et avec cela, le dernier mokilimbembé de l'Alima trouve le moyen de donner des milliards à Ouattara, à la Chine, à la Centrafrique, au Togo, de financer Pierre Nkurunziza ou des Généraux burbinabès. Même les Espagnols ont profité du monstre qui est généreux avec les autres mais sans pitié pour les Congolais dont il dilapide l'argent.

En dépit de tous les avocats payés au prix fort pour défendre notre CALAMITE NATIONALE INDECROTTABLE, Hojeij a obtenu le droit de saisir le Falcon de l'Etat congolais, les cargaisons de pétrole, les biens et immeubles, les comptes, etc. Tout cela au travers d'une toute petite dette qu'il a gonflée artificiellement, aidé dans cette sordide besogne par les tribunaux internationaux. Résultat : Sassou ne fait plus transiter l'argent de l'Etat par les comptes publics et il risque de privatiser les comptes publics pour échapper à ses créanciers si ce n'est pas déjà le cas.

Henri Lopes a eu du mal à fonctionner en constatant que les comptes de l'ambassade du Congo en France étaient bloqués par la justice française à la demande de COMMISIMPEX qui n'existe même plus ! C'est donc au travers d'une dette fictive et d'une société fictive qui n'a entrepris aucun édifice architectural au Congo que le budget congolais risque de se voir amputé de plus d'un milliard de dollars, soit près de 30% du budget de l'Etat. Et ce n'est pas fini ! A chaque fois que Sassou refuse de rembourser son pote libanais, la dette augmente d'un certain pourcentage. D'ici 2016, il faudra rembourser à monsieur Hojeij presque l'équivalent de tout notre budget national. Et comme les tribunaux français, américains et de je ne sais où, ont tranché pour cet escroc, le Congo doit payer à la place de son roi ! Non, c'est à Denis Sassou Nguesso que l'argent de monsieur Hojeij a profité ; c'est donc à lui de payer. Le Congo n'a vu aucun édifice construit par le sieur Hojeij qui n'a qu'à se servir directement dans les comptes de monsieur Denis Sassou Nguesso qui regorgent de milliards de dollars en sommeil...

Vous imaginez l'état des finances publiques que nous hériterons de cette crapule de Denis Sassou Nguesso ? Avez-vous estimé le niveau de l'endettement national ? Les Chinois vont acheter tout notre pays si on continue à s'endetter auprès des banques chinoises. SACHEZ QUE L'ENDETTEMENT, C'EST DE LA SERVITUDE, DE L'ESCLAVAGE. REGARDEZ CE QUI SE PASSE EN GRECE POUR LE COMPRENDRE : VOUS N'AVEZ PLUS LE DROIT DE DECIDER DE VOTRE DESTIN ; ON VIENT TOUT VOUS DICTER DE L'EXTERIEUR ET VOUS FINISSEZ PAR VENDRE VOTRE PAYS !

Posez-vous juste une question : Si Denis Sassou Nguesso s'endette pour des travaux qui coûtent à peine quelques petits milliards de francs cfa, que fait-il avec tous les milliards de francs cfa du budget national – notamment ceux prévus à l'investissement ? Ceux des surliquidités à la BEAC dont il veut construire une succursale à Oyo ? Une seule hypothèse : cet argent est détourné. Sassou détourne notre argent et nous laisse en héritage des dettes et, comme le pétrole est une ressource fissile qui s'épuisera un jour, son clan aura tout l'argent pour dominer notre peuple pendant cinq siècles ou plus. Voilà pourquoi cet homme ne veut pas entendre parler de bilan, d'audit des comptes publics pour que personne ne se rende compte de sa gabegie. Nous sommes au courant des détournements que certains compatriotes font à la SNPC qui sont couverts parce qu'ils sont Mbochis, des milliards qui disparaissent chaque jour. Je ne veux pas citer des noms car ils le savent à la SNPC.

C'est bien de vouloir restaurer la démocratie mais il faut que les Congolais prennent conscience des problèmes abyssaux que le NGANDO SUPREME et ses crocodiles du PCT vont nous laisser. Tous ceux qui aspirent au fauteuil du roi ne veulent pas que Sassou et les siens rendent des comptes – parce qu'ils sortent de la même école PCT, parce qu'ils sont liés par des liens francs-maçonniques, parce qu'ils ont des liens matrimoniaux, et surtout parce qu'ils ont tous participé à la ruine de notre pays. Pourtant, il le faudra, quitte à faire comme l'escroc Hojeij, en les poursuivant devant tous les tribunaux de la planète. Vous avez deviné qu'après la chute, les crocodiles quitteront tous les bords de l'Alima pour du haut standing en bord de Seine ou ailleurs...

                                  LION DE MAKANDA, MBUTA MUNTU

AFFAIRE COMMISIMPEX : SASSOU DOIT PERSONNELLEMENT REMBOURSER SON POTE HOJEIJ !
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