L'histoire de la république du Congo compte deux chefs d'Etat, Marien Ngouabi et Alphonse Massamba-Débat - assassinés dont le corps du dernier n'a jamais été retrouvé et ne le sera pas tant que vivra Denis Sassou Nguesso. Les fils du plus grand président du Congo qui fit beaucoup avec peu doivent encore attendre...
Combien sont morts parce qu'ils connaissaient la vérité à propos de la mort du premier chef d'Etat assassiné au Congo, le commandant Marien Ngouabi ? En tout cas, il appartenait au petit groupe restreint qui était dans le secret de la mort de l'homme qui éleva Denis Sassou Nguesso si haut qu'il devint vite très dangereux. Sassou l'accusa même d'avoir tué l'immortel Marien Ngouabi comme il accusa Kikadidi et Motando de l'avoir fait. Cet homme connaissait tout sur la façon dont le ministre de la défense de l'époque Denis Sassou Nguesso organisa l'assassinat du président Marien Ngouabi, première étape de sa marche macabre vers le règne absolu. Il était donc impérieux de le réduire au silence.
L'assassinat du camarade président Marien Ngouabi représente le premier coup d'Etat réussi par le monstre de l'Alima, le seul mokili mbembé du Congo. L'homme qui accuse Sassou fut traqué et sauvagement éliminé dans la forêt tropicale au nord du Congo, son sexe coupé pour des besoins rituels. Il a laissé une vidéo à la postérité et il est bon que vous en preniez connaissance, certains de mes 381 abonnés ne l'ayant peut-être pas visionnée. Cet homme, ce soldat, n'est autre que le capitaine Pierre Anga.
Ecoutez attentivement ce qu'il dit, notamment quand il évoque l'ordre de l'assassinat des sentinelles par Denis Sassou - ce qui ne peut avoir qu'une seule explication : les gardes ou sentinelles avaient vu Denis Sassou Nguesso ce 18 mars 1977, jour de la mort du camarade Marien Ngouabi, au palais présidentiel sinon pourquoi Sassou aurait-il ordonné leur mort ?
Quant à Kikadidi qui fut reçu par le camarade Sassou avant qu'il ne se présente au palais présidentiel afin de rencontrer le camarade Marien Ngouabi, pourquoi le monstre de l'Alima l'élimine-t-il - alors qu'il était prévu de l'interroger pour en savoir plus sur cette affaire ? Parce qu'il ne voulait pas qu'il dise la vérité sur ce coup d'Etat, le premier de sa longue carrière de politicien assassin...