Le 13 juillet 2012, nous avons manifesté à quelques mètres de l'ambassade du Congo ; nous escomptions entrer et occuper l'ambassade mais un cordon de policiers nous en a empêché - question de protéger l'ordre public ; il eût fallu se donner le mot pour se retrouver au sein de l'ambassade directement. Ce n'est que partie remise. De plus, il y a d'autres endroits symboliques pour attirer l'attention de ceux qui font encore les gouverneurs noirs dans les ex-toujours colonies apparemment "inndépendantes".
Nous n'étions pas des masses mais cette fois-ci, 3A Télésud a couvert l'événement (nous savions que nos propos seraient élaguées de leurs parties les plus affirmées), j'ai même été interviewé par Reuters (j'espère toujours récupérer cette interview). Autant dire que qualitativement, la manifestation a été une réussite du fait des personnalités qui sont venues de France et d'ailleurs comme Marie-Louise Abia de Londres - ce qui montre qu'il ne suffit pas d'être des masses pour créer un impact qui dépasse le nombre de personnes puisqu'au travers de Reuters et de 3A Télésud et un autre média, nous avons pu faire en sorte que cet événement soit vu par des milliers de personnes. Néanmoins, nous avons estimé qu'il faut revoir la stratégie qui ne doit plus être seulement définie sur la place de Paris du fait qu'il s'agira désormais d'associer plus de personnes, plus de membres de la diaspora en France et ailleurs. Pour commencer, il nous faut une bannière qui représente toute la diaspora avec un site qui permettrait aux diasporas d'échanger et de coordonner des actions. Une telle structure comprendrait des mllliers de membres et pourrait préluder d'un mouvement plus vaste pour des échéances nationales futures...