COMMENTAIRE : Voici un extrait vidéo qui montre une classe politique française courtisane face à un chef d'Etat africain ou "gouverneur noir" d'une ex-toujours colonie française pour le compte de la France : le Gabon. Ici, l'on se rend compte que le gouverneur noir, Omar Bongo, qui produit 20 millions de tonnes de barils de pétrole entre autres ressources comme le bois, le manganèse, l'uranuim, etc, pour la France, a le pouvoir d'influer sur ceux qui vont entrer dans un gouvernement de la république française, par exemple ou d'accélérer une carrière politique d'un jeune homme politique français prometteur. Qu'importe d'où sortira le maître : de Droite ou de Gauche, il faut essayer de se l'amadouer en le finançant de sorte que demain il soutienne à son tour la dictature d'Omar Bongo sur le Gabon. En effet, ce qui comptait pour Omar Bongo, c'était son pouvoir et rien d'autre. Les souffrances du peuple gabonais, le pillage des richesses, tout cela n'avait aucune importance. Il fallait donc se mettre en rapport de confiance avec le futur maître qui aura le pouvoir de nommer le "gouverneur noir" du Gabon. Pour les hommes politiques français, il s'agit de se trouver dans les bonnes grâces d'un serviteur de la France qui pouvait leur apporter l'argent d'une campagne à la députation ou qui pouvait les pistonner pour un poste de ministre pour qu'il lui renvoie le bâton plus tard. C'est un rapport de symbiose. La symbiose est ici couplée au parasitage car la France parasite le Gabon en pompant ses richesses mais on voit aussi se dessiner une relation symbiotique de soutien vital politique réciproque. Omar Bongo, le gouverneur noir, avait donc à son tour de l'influence sur toute la classe des maîtres en détenant des "secrets d'Etat" qui lui permirent de botter Jean-Marie Bockel en touche, lui qui voulait signer l'acte de décès de la françafrique mais qui ne fit que signer son acte de sortie d'un secrétariat qui le mettait en posture de menacer un système vieux de 50 ans ! Il les finançait tous, Yaya Bongo, et de tous bords, ils sont venus, reconnaissants, à son enterrement. Regardez le bout d'extrait. Vous allez mieux comprendre :