COMMENTAIRE : Le président de la république centrafricaine François Bozizé semble avoir perdu le gène de la confiance politique en son prochain "trop proche" de lui. Il suspecte tout le monde et on se demande bien pourquoi. Conséquence, il limoge à tout casser dans son beau palais présidentiel. Pour Bozizé, il semble qu'en politique il n'y a plus d'amis seulement des ambitieux qui veulent vous piquer votre place. Et à plus forte raison lorsqu'on sait que vous l'avez piquée à quelqu'un d'autre...
Quand on voit que Boni Yayi vient d'échapper à un empoisonnement, de telles nouvelles ne sont pas faites pour rassurer les dictateurs comme François Bozizé. Pourtant, Boni Yayi a l'air très affable. Il est tout gentil, yaya Yayi ! Alors, qui veut lui faire manger un petit plat mitonné au venin de cobra ? Certainement pas son frère Denis Sassou Nguesso.
En tout cas, Bozizé flippe et frappe de bannissement ses proches collaborateurs surtout si vous devenez un peu trop puissant. Et certainement sous le conseil du grand maître Denis Sassou Nguesso, il se rabat sur la famille pour se rassurer. La famille, c'est le sang et le sang, c'est du tout bon, du tout cuit, du tout soumis, de la toute confiance en chair et en os. Ah, famille, quand tu nous tiens ! Nous pouvons mourir de confiance !