LES ORIGINES BENINOISES DU BOURREAU DE BRAZZAVILLE...
Il est bon que les Congolais sachent que l'homme qui les tue par les armes, ou en les affamant est un étranger en partie, même si sa mère est du Nord. D'autre part, le Nord du pays étant proche des frontières, on peut douter de la "congolité" de sa mère...
La démonstration que je vais faire tient de deux niveaux :
1)un niveau sémantique nominal : il n'y a pas de Sassou comme nom propre dans toutes les ethnies du Congo-Brazzaville, du nord au sud mais ce nom est familier au Bénin ;
2)un niveau factuel : la famille béninoise de Sassou se trouve au Gabon où il leur rend visite quand il s'y trouve... en tant que président ou en tant que beau-père d'un beau-fils plus vieux que lui. Quelques personnalités politiques gabonaises et hommes d'affaires le savent mais sont priés de garder le silence...
Sassou, Sossou, Dossou, des patronymes similaires, tous d'origine béninoise. Remarquez que l'homme qui a recueilli sa mère en deuxième noce s'appelle Nguesso et le président du Congo est le seul dans sa famille qui porte le nom de Sassou. L'ajout de Sassou a été fait lorsque l'homme a pris de l'importance en politique. Denis Nguesso sous la pression de sa famille paternelle béninoise devient Sassou Nguesso Denis. L'importance de l'ordre nominal n'est pas à négliger. C'est d'abord un Sassou avant d'être un Nguesso, d'abord un Béninois avant d'être un Congolais. Je me demandais pourquoi cet homme n'aimait pas son pays ; je tiens enfin l'explication. Il s'agit d'un fils d'immigré qui se sent plus proche du pays de son père, le Bénin, que du Congo-Brazzaville. Il est connu que les Nguesso n'ont pas beucoup aimé ce bâtard de père béninois. Il a été recueilli à Dolisie par la famille de Boussoukou-Mboumba qui a été plusieurs fois ministre. Vous remarquerez que Sassou n'a rien fait pour Dolisie, une ville où il a vécu, où il est allé à l'école normale, sans jamais terminer son cycle car peu intelligent. Les Nguesso se sont rapprochés de lui avec sa montée en politique.
Les valeurs chrétiennes d'amour, de paix, de fraternité, de solidarité, ne sont pas reconnues par Sassou qui est plus proche de la pensée de l'islam ( car son père est certainement musulman) qui n'hésite pas à lever le bras pour faire la guerre qu'il promet aux Congolais s'il n'était pas réélu. Que ceux qui en doutent sachent que le cobra suprême se surarme en vue d'une éventuelle guerre s'il venait à perdre le pouvoir...
Voilà, celui qui est né à Edou, il y a plus de soixante années, des amours extraconjugales d'une femme du nord du pays avec un commerçant béninois, certainement de passage, (un coup rapide sous griserie d'alcool de maïs ou kéléwélé qui nous coûte cher aujoud'hui), a des raisons de ne pas aimer ce pays. Il pourrait très bien un jour s'installer au Bénin et y finir ses jours.
L'Afrique connaît de nombreux cas similaires au cas Sassou qui fait qu'un étranger règne sur un pays qui n'est pas en réalité le sien : Bongo, un pur Téké du Congo-Brazzaville qui règne au Gabon où toute la sphère supérieure de l'Etat est occupée par des étrangers, notamment des Congolais devenus Gabonais (il y a en plus de nombreuses ethnies communes aux deux pays comme les Punus, les Nzabis, les Tékés, les Vilis), Mobutu, un Ngwandé de Centrafrique qui instaura une dictature de fer au Zaïre, actuel Congo-Démocratique, le fils Kabila qui serait un Rwandais, Dos Santos, un ressortissant de Sao Tomé et Principes qui règne sur l'Angola, etc. Dans le cas du Congo, nous savons tous que les étrangers sont mis en avant pour éventuellement servir d'appui en cas de guerre : les Angolais vivent dans les maissons de Congolais, les Ouest-Africains sont légion et nous traitent de "Congolais nzoba", les Libanais ont la côte, bref, un pays dirigé par un étranger est un pays qui ne se dirige plus. Ce n'est pas par hasard que le Collectif des ressortissants du Kouilou (COK) devient de plus en plus exigeant en revendiquant 30% des postes dans le secteur pétrolier avec création d'une réserve financière de 3% des recettes pétrolières...
Ne s'agit-il pas là d'un plan délibéré des puissances capitalistes, notamment celles de la France pour être sûr que ces chefs d'Etat, étant des étrangers auront peu à coeur de servir les vrais nationaux ? Un étranger, on le sait, aspire avant tout à servir son pays d'origine ; on le voit pour certains lobbies puissants qui influencent la politique de leur soi disant pays dans l'intérêt de leur pays d'origine.. Pour information, Sassou s'est empressé d'inviter le nouveau président du Bénin Yayi Boni à Brazzaville pour le féliciter en tant que président de l'Union Africaine, le 24 avril 2006. Cependant, nous savons qu'il l'aurait fait à un autre titre. Peut-être a-t-il même intrigué pour que Yayi Boni soit élu à la présidence de la République du Bénin : on sait qu'il a intrigué pour que Bozizé soit réélu en achetant le soutien de nombreux leaders politiques centrafricains au Général Bozizé, franc-maçon très proche d'Idriss Deby...
Le concept d'ivoirité tant décrié aujourd'hui est peut-être mauvais quand il est appliqué à mauvais escient mais qu'on sache qu'une personne de nationalité américaine mais née à l'étranger ne peut être président des Etats-Unis. Il est normal que l'on soit sûr que celui qui va se mettre aux commandes d'une nation, soit bien un fils plein de ce pays.
Osséré Etumba.