23 avril 2006
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Images horribles provenant du Congo : Un agent des Nations-Unies avalé par un boa!!
Un agent des Nations-Unies qui travaillait au Congo Démocratique s'est éloigné quelque peu de ses amis pour prendre de l'air. On l'a retrouvé dans l'estomac d'un boa !
Photos envoyés par M. Madiela du CCDS (Collectif Congolais pour la Démocratie et la Solidarité).
Quand le boa ne trouve plus rien à manger parce que l'homme a chassé toutes ses proies, il se retourne vers le chasseur de ses proies : l'homme, qui n'est pour lui que le petit-frère du gorille. Les guerres ont multplié les armes, les armes ont multiplié la capacité à chasser dans la région des grands lacs (où il y a plus d'armes que d'hommes..). Il y a forcément un deséquilibre écologique. Peut-êtr arrivera le jour où les peuples ayant trop faim redeviendront cannibales et mangeront ceux qui les affament : les dictateurs !
J'ai vécu trente ans en Afrique, dans ce Congo équatorial, et c'est nous qui mangions le boa qui par ailleurs est un mets délicieux ! Jamais un boa navait avalé un seul homme ! Pourtant, les paysans allient tous les jours dans la forêt et le nombre de boas était plus important ! Il fallait en effet réguler le nombre de prédateurs pour que l'homme ait de quoi se fournir en protéines animales...
Aujourd'hui, les gens tremblent à l'image d'une société sans pétrole mais imaginent-ils une société où il n'y aurait plus rien à manger ? Peut-être que l'homme redeviendra cannibale. Ce n'est pas dire que je souhaite qu'un dictateur africain finisse dans l'estomac de ceux qu'il affame...
L'ONU doit à présent s'occuper un peu plus d'écologie ! Il faut nourrir les hommes pour que ceux-ci ne deséquilibrent pas trop la nature et que celle-ci ne s'en prenne à l'homme. Un auteur a écrit :"Quand on viole les lois de la nature, la nature se venge". Et ceci vaut également pour les dictateurs comme pour tous. Le réchauffement de la planète et les tsunamis à venir sont liés. Tant que les boas n'auront rien à manger, l'homme deviendra une proie. Il était nécessaire de tuer le boa pour donner une sépulture décente mais cet animal ne méritait pas de mourir ! On ne tue pas l'homme qui affamé tue un boeuf !
Il y a une grande leçon à tirer de cette monstruosité somme toute naturelle car quand on a faim, on doit manger et cela vaut aussi pour le boa.
La faim ! Les peuples ont faim, la nature a faim et, au rythme où vont les choses, un jour il n'y aura plus rien à manger. Quelqu'un a écrit :"Le jour où il n'y aura plus rien à manger, les riches se rendront compte qu'ils ne peuvent pas manger leur argent.." Et j'ajoute : "Le pauvre refusera de vendre sa patate même au prix d'un millard de dollars car il aura à coeur de remplir son ventre...
Les conséquences de la faim sont terribles : elle (la faim) brise les frontières de prédation qui fonctionnaient si bien. Les boas se rapprochent des zones habitables ; ils sont peut-être en train de réintégrer l'homme dans leur schéma de prédation.... L'homme est un loup pour l'homme et cela, on l'admet bien. Il va falloir admettre que l'homme devienne une proie pour tous les "boas" de la terre qui ne trouveront plus la moindre petite gazelle à chasser...
Un