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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 23:02

 

LE DROIT DE SAVOIR, PARTIE I : LA VERITE SUR LE LIMOGEAGE DE ROGER RIGOBERT ANDELY

 

 

A l’approche de l’échéance électorale capitale de la présidentielle de 2009, le Collectif de la Diaspora congolaise de France et d’Europe (CDCFE) a décidé d’éclairer les Congolaises et les Congolais de tous bords mais aussi la communauté internationale et tous les amis du Congo-Brazaville sur un certain nombre de dossiers et de faits saillants qui n’ont jamais été portés à la connaissance du grand public. Nous pensons qu’à l’heure où le roi du pétrole du Congo, monsieur Denis Sassou-Nguesso s’apprête à organiser une nouvelle parodie d’élections présidentielles en 2009, qui lui permettra d’ajouter 7 années supplémentaires à son exceptionnelle longévité à la tête de notre pays, en dépit du bilan chaotique de ses 25 années (1979/1992 et 1997/2009) d’exercice de pouvoir sans partage, les congolaises, les congolais, la communauté internationale et tous les amis du Congo ont le droit de savoir un certain nombre de non-dits pour mieux comprendre les vrais enjeux du Congo de demain.

 

L’ancien ministre congolais de l’Economie et des Finances Roger Rigobert Andely était la principale victime du modeste remaniement ministériel qui avait été effectué en janvier 2005 par monsieur Denis Sassou-Nguesso, alors que le débat battait son plein sur la gestion des ressources pétrolières du pays. Cet ex-ministre de l’Economie et des Finances du Congo avait été sèchement remercié alors même qu’il était devenu le ministre le plus populaire auprès des populations et avait acquis par sa rigueur l’estime et le respect des congolais de tous bords. Dans ce pays miné par le clientélisme, la corruption et l’impunité, il était en effet parvenu à prouver aux Congolais que tout le monde n’est pas pourri et surtout que l’espoir était permis ; ce qui laisse dire aujourd’hui encore à certains qu’il mérite l’estime et le respect. C’est dire si le départ inattendu de ce grand argentier congolais un peu plus de deux ans seulement après sa nomination y avait fait l’effet d’une bombe. Jusqu’à son limogeage, sur le plan national et international, Roger Rigobert Andely était en effet unanimement salué comme le principal artisan du retour en grâce du Congo sur la scène financière internationale.

 

Après les années tumultueuses qui ont suivi les guerres civiles de la fin des années 1990, il était parvenu, à force de réformes et de rigueur, à pacifier les relations entre le Congo et les bailleurs de fonds internationaux, pour aboutir à la signature le 6 décembre 2004 d’un accord d’appui très attendu avec le FMI. Outre le fait que cet accord constituait un ballon d’oxygène financier pour le Congo, celui-ci a surtout ouvert au Congo la perspective du bénéfice de l’Initiative de réduction de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE). Un objectif vital pour ce petit pays d’à peine 3 millions d’habitants, producteur de pétrole pourtant considéré comme l’un des plus endettés au monde. Officiellement, les vraies raisons de ce remerciement « surprise » de monsieur Roger Rigobert Andely, remplacé par le vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Pacifique Issoïbeka, qui l’avait lui-même remplacé deux ans auparavant à ce même poste, n’ont jamais été divulguées. Tout le monde a dit tout et n’importe quoi sur les raisons de ce limogeage, sans jamais dire toute la vérité.

 

Interrogé par la presse peu après l’annonce de ce fameux remaniement ministériel de 2005, sur les raisons de ce limogeage, celui qui est à titre honorifique "Premier ministre" du Congo en violation flagrante des dispositions  constitutionnelles depuis 2002, monsieur Isidore Mvouba s’était borné à affirmer qu’ "il s’agit d’une équipe gouvernementale plus cohérente, plus déterminée, plus disciplinée et plus efficace, avec pour mission essentielle de trouver des solutions adéquates aux lancinants problèmes sociaux qui accablent les Congolais". Et, selon des sources parlementaires de la majorité présidentielle de cette époque, quelques semaines avant son limogeage, une réunion avait précisément fait l’objet d’un débat aussi vif que discret entre le ministre et certains membres de la majorité parlementaire. Au cours de cette réunion tenue sécrète, M. Andely et les membres de la commission économique et financière se seraient ainsi violemment accrochés au sujet de l’utilisation du surplus des recettes pétrolières généré par la hausse des cours de l’or noir en 2004. En clair, ces députés de la majorité présidentielle de cette époque avaient reproché à l’ancien ministre de l’Economie et des Finances d’avoir refusé leur proposition de collectif budgétaire et, surtout, d’avoir affecté les 136 milliards de francs CFA (207 millions d’euros) supplémentaires encaissés par l’Etat congolais au seul remboursement de la dette extérieure. "Nous avions demandé à M. Andely de nous présenter un budget remanié rendu nécessaire par la hausse des recettes pétrolières, fiscales et douanières", avait expliqué cette source parlementaire sous couvert de l’anonymat.

 

De même, les députés ont mis en doute le chiffre de 500 milliards de francs CFA (760 millions d’euros) de recettes pétrolières en 2004 qui avait été avancé par le ministre. "Ces recettes pétrolières nous paraissent en deçà de la réalité", avait souligné la même source tout en précisant que l’ex-ministre "avait refusé avec arrogance de remanier le budget 2004 et décidé de solliciter l’arbitrage de la Cour suprême, et tout en prenant le soin d’ajouter que "n’eût été l’intervention du président Sassou-Nguesso, on aurait peut-être assisté à une crise institutionnelle", mais sans toutefois préciser si ces divergences sont à l’origine du remplacement de M. Roger Rigobert Andely par M. Pacifique Issoïbeka en 2005. Une chose est certaine cependant, son départ ne mettra en tous cas pas un terme au débat sur l’utilisation de la manne pétrolière congolaise.

 

En réalité, le limogeage de l’éphémère et très populaire ex-ministre de l’Economie et des Finances du Congo, M. Roger Rigobert Andely trouve son origine et son vrai fondement dans une affaire de gros sous. En effet, fidèle à lui-même, le roi du pétrole du Congo qui est également devenu au fil des années un redoutable homme d’affaires, a toujours eu pour règle d’or en matière d’argent, de « ne jamais laisser trop longtemps et sans contrôle entre d’autres mains que les siennes cette redoutable arme de destruction massive qui est l’argent ; au risque selon lui, de permettre à d’autres de se constituer un trésor de guerre qui pourrait se retourner contre lui ». Lorsqu’il s’agit surtout de gros sous, sa politique consiste donc à toujours récupérer sous une forme ou une autre tout ce qu’il donne à ses alliés. On n’est jamais assez prudent pourrait-on dire. Sa règle : donner d’une main et reprendre de l’autre. Tous ceux qui le connaissent bien et qui ont eu un jour la chance ou la malchance d’être en affaires avec lui vous le diront sans doute mieux que nous. Comme pour mieux contrôler et tenir ses alliés en affaires et les maintenir toujours sous son emprise et sa dépendance financière, eh bien, il lui arrive régulièrement de vider les comptes bancaires de ses alliés à leur insu. Ainsi, par exemple lorsqu’il doit faire un voyage à l’étranger, il lui arrive souvent de prendre par exemple l’argent dans un compte appartenant soit à un Hubert Pendino (patron de la Socofran avec qui l’homme de Mpila est en affaires et à qui il lui arrive souvent de prendre sur un compte et sans l’en avertir, 400 millions de franc CFA pour financer un voyage) ou à un autre pour financer ses frais exorbitants de voyage. Au niveau national, chacun de ses alliés en affaires a déjà été un jour victime de cette méthode Sassou. C’est ainsi qu’un jour de 2005, le prince machiavélien de Mpila décida de vider à son insu le compte bancaire de son ministre de l’Economie et des Finances d’alors, Roger Rigobert Andely, un compte tenu par la BGFI BANK Congo, la filiale congolaise de la Banque gabonaise et française internationale (BGFI BANK) dont le siège social est à Libreville (Gabon) et dont l'administrateur directeur général du Groupe est monsieur Henri-Claude Oyima.

 

Monsieur Denis Sassou-Nguesso qui est actionnaire à hauteur de 35% de la BGFI BANK Congo en est le principal actionnaire. D’ailleurs son président du conseil d’administration n’est autre que Jean Dominique Okemba, un neveu de l’homme de Mpila, qui est également son conseiller spécial et son secrétaire général en charge de la sécurité. Quant à son Directeur Général, Narcisse OBIANG ONDO, il est naturellement contrôlé par Denis Sassou-Nguesso et son beau fils Omar Bongo Ondimba (BGFIBANK CONGO - CONSEIL D'ADMINISTRATION : Président : Jean Dominique OKEMBA ; Administrateurs : Henri Claude OYIMA, Francis CAZE, Bernard PEDEPRAT, LAMECHINOU, Roger OWONO MBA, Alain MABIALA MOUSSIROU, Marie-Ange NDOUNGOU ; DIRECTION GÉNÉRALE : Directeur Général : Narcisse OBIANG ONDO, Directeur Général Adjoint : Éric GUYON, Directeur du Back Office : Mireille SAPHOU, Directeur de la Comptabilité : Nicolas LEMME, Responsable « grand compte » ou service client : M. Cédric DATHET, responsable du crédit bail. Située à l’angle de la rue de Reims face à la Paierie de France, la BGFIBANK CONGO existe depuis 2000 et depuis le 30 juin 2004 elle est devenue une filiale de la BGFI BANK S.A. dont elle était une succursale jusqu’à cette date. Sur le plan géographique, BGFI BANK est présente essentiellement dans les pays producteur de pétrole de la sous-région de l’Afrique centrale - Gabon, Congo-Brazzaville et Guinée Équatoriale, et depuis 2006, un projet est à l’étude en Angola. La BGFI BANK CONGO propose à sa clientèle une large gamme de produits bancaires qui peut être classée globalement en crédits à court, moyen et long terme. Des services sont également fournis par la banque en terme d’opérations - comptes à vue, comptes d’épargne, comptes à terme… Sa clientèle est composée essentiellement de grandes entreprises, notamment la SNPC, y compris bien sûr le Trésor Public, mais aussi des PME/PMI ainsi que des Particuliers les plus nantis et donc souvent les dignitaires du pouvoir et leur famille).

 

Naturellement, tous les grands dignitaires du pouvoir congolais disposent de comptes à la prestigieuse banque. Et nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que cela est presque obligatoire pour tous les membres de son gouvernement, notamment son ministre de l’Economie et des Finances (sans doute pour mieux contrôler leurs avoirs au niveau national). A son temps, M. Roger Rigobert Andely en tant que ministre de l’Economie et des Finances ne pouvait donc pas déroger à la règle. Et un jour, au plus fort du débat sur l’utilisation de la manne pétrolière congolaise, il va commettre la maladresse de demander à sa banque, la BGFI BANK Congo, le retrait de 600 millions de francs de francs CFA de son compte. C’est ainsi qu’il va faire les frais de son imprudence et de la ruse du prince machiavélien de Mpila qui avait déjà pris la précaution de vider ce compte peu de temps avant. Et lorsque le ministre demande au directeur de la BGFI BANK Congo de lui préparer les 600 millions, celui-ci qui est parfaitement au courant de la manœuvre de l’homme de Mpila ne lui oppose pas de fin de non-recevoir. Sachant que le compte du ministre avait déjà été vidé par le chef de l’Etat, il décida de retirer les 600 millions sur un des comptes appartenant à ce dernier tout en prenant le soin, et comme pour mieux piéger le ministre, d’associer à cette opération une tierce personne à l’occurrence M. Albert Ngondo en sa qualité de Trésorier payeur général (TPG), un retraité que Denis Sassou-Nguesso maintient en poste pour sa loyauté sans limite.

 

Ainsi donc au lieu de remettre directement les 600 millions au demandeur c’est-à-dire le ministre Roger Rigobert Andely, le directeur de la BGFI BANK Congo va choisir de remettre l’argent au TPG en lui disant que cet argent a été retiré sur le compte du Président à la demande expresse de son ministre de l’Economie et des Finances. Le TPG sans même demander des précisions au ministre, alla directement remettre les 600 millions au chef de l’Etat. Ce dernier feignant d’ignorer tout de cette manœuvre bien orchestrée et qui allait coûter son poste à son ministre qui était déjà dans son collimateur, demanda alors au TPG l’origine et les raisons de cet apport financier. Celui-ci lui répondit que cet argent lui était envoyé par le directeur de la BGFI BANK Congo sur ordre de son ministre de l’Economie et des Finances, Roger Rogobert Andely. Lorsque plus tard M. Andely demandera au directeur de la BGFI où était l’argent et que celui-ci l’informera qu’il avait tout remis au TPG, qui l’aurait à son tour remis au Président, M. Andely compris tout de suite qu’il venait d’être piégé et que s’en était fini pour lui. Pour Denis Sassou-Nguesso, M. Andely voulait se constituer un trésor de guerre et devenait donc gênant. Il fallait donc l’écarter avant qu’il ne soit trop tard, surtout qu’il ne cessait de monter dans l’estime des congolais.

Le Collectif de la Diaspora congolaise de France et d’Europe          


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La belle vie du futur Maire de OYO-VILLE .Maurice Nguesso<br /> Le pouvoir de Brazzaville vient de construire une villa spécial à OYO ou devrait désormais resider Maurice NGUESSO patriarche du clan Nguesso et toute sa petite famille mais aussi un immense bureau pour ses nouvelles attributions de maire.<br /> Plus question pour lui de rester maintenant à Brazzaville, ce dernier aura a sa disposition un jet privé stationné a l'aéroport d'OLLOMBO pour se rendre en FRANCE ou au MAROC.<br /> En effet Monsieur le Maire doit se rendre régulièrement en France pour des contrôles médicaux à cause de ses deux dernières crises d'AVC (Accident Vasculaire Cérébral),deceler il y a quelques mois à Paris tout juste après¨la dernière ceremonie de la course de voile "la route de l'équateur de Marseille à Pointe Noire.<br /> Cette maladie est souvent la conséquence de l"association Viagra + Alcool et sans oublier que monsieur Maurice NGUESSO a plus de 75 ans)<br /> Il doit se rendre aussi régulièrement au MAROC où il doit veiller de très près à la santé de la nièce Edith Sassou BONGO qui souffre d'une maladie dont seul son père connait les origines selon les sages Mbochis<br /> Lors de sa dernière arrivée a Paris et au Maroc en date du 14 mars 2008, c'est à bord de ce jet privé qu'il avait effectuer son voyage.<br /> il s'ejourne encore à Paris a ce jour, dans sa nouvelle villa acquise a plus d'1 million d'euros a Paris dans le 8ème arrondissement.<br /> Séjour doré dont il jouit avec sa nouvelle petite conquête (une jeune fille Congolaise de moins de 16ans) alors qu'il y a deux ans il venait de se marier à Brazzaville avec Mlle Brigitte "Mis OYO" souvenez vous un mariage qui a bien fait parler de lui au Congo.<br /> Nous sommes le Congo !Cessons d'avoir Peur !Sassou doit Partir !Pour un Etat de Droit au Congo !<br /> Savoir c'est bien, Comprendre c'est mieux"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"<br /> Patrick Eric Mampouya
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Cargos de nuit (vague n° 1)(AgoraVox Je vous propose de jeter un regard à nouveau sur le commerce des armes et ses ramifications dans le monde et spécialement en Europe ou Proche-Orient et en Afrique... L’actualité en effet met le projecteur à nouveau sur ce fléau, via un pays au bord de la guerre civile, où un dictateur donné perdant aux élections risque fort de prendre une revanche armée via des groupuscules manipulés et armés par ses soins. Des hommes ravitaillés par des conteneurs bourrés d’armes.Le hic, c’est qu’il n’est pas le seul à bénéficier d’un laxisme évident à propos de la circulation des armes à bord de porte-conteneurs, censés être inspectés, en réalité perdus sciemment dans la masse vertigineuse des énormes bateaux, capables aujourd’hui d’emporter près de 10 000 caisses à la fois. Des bateaux aujourd’hui plus grands que le Queen Elisabeth ou plus longs qu’un porte-avion comme l’USS Enterprise ! S’y ajoute une véritable mafia d’équipes de surveillance portuaire qui ont parfois de bien étranges ramifications politiques, et des Etats fournisseurs qui ferment les yeux au nom de profits gigantesques ou qui ont abandonné tout droit de regard sur la gestion de leurs ports, devenus d’étranges zones de non-droit étatique. Comme cette enquête est longue et ardue, je vous propose de l’effectuer en plusieurs fois, en plusieurs vagues, dont voici la toute première, en commençant tout de suite par le cas qui nous retient aujourd’hui, celui du cargo An Yue Jiang et de sa cargaison maudite, et de tenter de voir après comment se font ces envois d’armes via des conteneurs anodins.L’information est apparue dimanche dernier sur les téléscripteurs : alors qu’au Zimbabwe un futur ex-dictateur demande un recomptage des votes, alors que l’on s’attend à l’annonce de sa défaite probable, on apprend qu’un navire arrivé au large de Durban, en Afrique du Sud, serait sur le point de livrer une cargaison de 77 tonnes d’armes à ce même dictateur en disgrâce. Les rumeurs de guerre civile enflent aussitôt dans le pays, beaucoup s’attendant à une réplique visant l’opposition gagnante des élections via l’organisation de milices à la botte de Robert Mugabe. Des milices qu’il faudrait armer, en matériel léger, ce que contient le navire, soupçonné d’héberger essentiellement une cargaison d’AK-47 chinoises, de lance-roquettes RPG-7 (1 500) et de mortiers (3 000), et plus de trois millions de cartouches. Des armes typiquement insurrectionnelles. Une semaine après, grâce à la sonnette d’alarme tirée par des militants du pays, le cargo décide de faire route vers l’Angola, un pays qui a toujours clamé son soutien au Zimbawe. Logique, il utilise la même filière d’armements que lui, après en avoir utilisé bien d’autres. Au-delà de la possibilité d’un coup tordu (coup d’Etat ou entretien d’une guerre civile), arrêtons-nous un instant sur la nouvelle brute. Les agences fournissent d’emblée le nom du bateau, le An Yue Jiang, et même sa photo. C’est un porte-container classique de taille conséquente (149 m de long pour 21,80 de large) croisant à 14,5 nœuds de moyenne construit à 6 exemplaires en 1986 (il n’est donc pas tout neuf, ce dont on se doute à voir la rouille de sa poupe !), respectivement les AN QING JIANG, AN XIN JIANG, AN YUE JIANG, AN ZE JIANG, AN GUANG JIANG et AN SHUN JIANG. Tous ont été construits de 1980 à 1987 et ont la Chine comme port d’attache... à Guangzhou, mais sont affrétés à Damman, en Arabie saoudite par AL BOKHARI SHIPPING TRADING & IND. INTL, une division locale de COSCO, pour China Ocean Shipping (Group) Company. Les bateaux immatriculés en Chine sont donc gérés et affrétés... par des Saoudiens. Qui ont ouvert en 2007 un énorme complexe pour porte-containers de 300 millions de rials, décidé par le feu roi Abdelaziz, faisant passer la capacité d’accueil de 800 000 Teu à 2 millions. Le tout géré par un système entièrement neuf, avec un suivi électronique des marchandises vanté par les autorités portuaires saoudiennes... "Now all import cargo documents are exchanged electronically between the shipping agents, the custom brokers, the customs department, the Ports Authority and the port operating companies. Export documents are currently in implementation", dit le dépliant publicitaire. Tout va bien donc dans le meilleur des mondes, celui du trafic de conteneurs et son commerce florissant, dans un conteneur où l’on peut cacher ce que l’on veut, ou plus exactement on peut faire circuler ce qu’on veut si on contrôle à chaque bout le chargement. Et c’est bien cela le problème. COSCO est depuis plus de vingt ans sur la sellette, et personne n’est capable d’arrêter son expansionnisme. Même pas Maersk, devenu le super-géant du transport par conteneur, après son rachat de P&O Nedllyold en février 2006. Ces 77 tonnes d’armes, en effet, ne sont pas de la contrebande, car elles proviennent d’un accord militaire dûment signé il y a plusieurs mois auparavant et sont donc susceptibles d’être utilisées ici par un dictateur pour restaurer son autorité perdue par les urnes. Ceci nous amène directement à nous poser la question de la libre circulation d’armes à bord de containers de bateaux civils, dûment affrétés par des compagnies qui ont pourtant toutes signées un accord sur le contrôle des containers, accord proposé dans tous les ports importants par les Etats-Unis, après les attaques du 11-Septembre. Sous le nom de Maritime Transportation Security Act (MTSA) et signé le 25 octobre 2002, l’accord devait assurer contre toute attaque terroriste via un port : "This law is the U.S. equivalent of the International Ship and Port Facility Security Code (ISPS), and was fully implemented on July 1, 2004. It requires vessels and port facilities to conduct vulnerability assessments and develop security plans that may include passenger, vehicle and baggage screening procedures ; security patrols ; establishing restricted areas ; personnel identification procedures ; access control measures ; and/or installation of surveillance equipment".En 2007, l’administration Bush a souhaité aller encore plus loin dans la surveillance, pour se heurter aux dures lois du temps d’immobilisation des monstres des mers et l’impossibilité de tout scanner. C’est tout simplement impossible à faire, et ce ne sera pas fait, car beaucoup trop ont intérêt à ce que cela ne se fasse pas. En priorité, les sociétés d’armement, qui y voient une perte de temps et donc une perte avant tout d’exploitation.En fait, l’analyse va démontrer une chose : les seuls à pouvoir contrôler ce qu’ils veulent, ce sont les sociétés américaines, ce sont elles qui fournissent les scanners géants pour conteneurs et contrôlent même l’accès de certains terminaux via leurs sociétés de sécurité portuaires composées de mercenaires recrutés par elles seules. Résultat, elles acceptent de faire passer ce qu’elles veulent, à savoir leur propre contrebande d’armes ou de drogue si besoin est, quitte à dénoncer celle des autres dans le seul intérêt de sauvegarder leurs marchés forts lucratifs. Là-dedans, l’Etat américain n’a même plus son mot à dire. Et les militaires peuvent ou non sélectionner eux aussi ce qu’ils désirent voir ou ne pas voir. Nous avions déjà évoqué le problème ici, où des officiers peu regardants et pourtant haut placés semblaient bien participer aux trafics illicites d’armes. Des entreprises avaient été clairement épinglées, qui détournaient les armes destinées à la police irakienne. Aucune n’a été arrêtée à ce jour.Tous les jours, des centaines de porte-conteneurs sillonnent en effet le monde. A bord, de tout, du papier toilette aux tondeuses à gazon en passant par les jouets chinois et les AK-47 : depuis que le procédé est apparu au début des années 70, il est devenu incontournable pour tous ceux qui désirent commercer dans le monde entier, sans avoir à montrer directement le contenu de ce commerce. Dans ces immenses cargos de nuit aux allures paisibles circulent donc aussi des armes. Chez certains, c’est même une évidence reconnue. Si je vous montre cette photo (STR/AFP/Getty Images) d’enfants se baignant dans le canal de Suez au passage d’un porte-container, vous n’imaginez pas que ce dernier est un bateau... militaire. Et, pourtant, c’est bel et bien le cas. C’est le SS Westward Venture, il n’est pas nouveau, car il date de 1977, fait 790 pieds de long (240 m !) et avance à 24 nœuds. C’est un navire assez atypique avec une allure reconnaissable de loin avec sa rampe de chargement centrale accédant à une sorte d’étage à container. Armé par une société Alaskane, il est entré après vingt-huit ans de bons et loyaux services comme porte-container de l’armée au Military Sealift Command en juillet 2006, après avoir servi de transport pendant la première guerre du Golfe. Avant d’intégrer l’armée, il travaillait pour Totem Ocean Trailer Express (TOTE) dont le développement fulgurant avait reposé sur l’exploitation du pétrole de Prudhoe Bay en Alaska. Tote a été rachetée depuis par Totem, devenu depuis Saltchuk Resources, société sise à Seattle. En 1997, la firme signe un accord pour le transfert régulier "d’engins agricoles" vers la mer Noire. Tout le monde se doutait que sous le vocable agriculture se cachait tout autre chose. Oui, mais, vous allez me dire, c’est surveillé de près tout ça. Et c’est exact. Le 3 octobre 2001, on apprenait par exemple que la firme Lockheed Martin a signé un important accord avec la... Roumanie pour la surveillance par radar du trafic maritime en mer Noire. Un radar, dans le port de Constantza. Un port qui dispose de 4 terminaux contrôlés par les sociétés Socep, Constantza South Container Terminal, Umex and APM Terminals, une société d’origine danoise devenue depuis A.P. Moller Maersk et première mondiale pour le trafic de container. APM est en fait très présent au Nigeria notamment à Lagos Port Complex (Apapa), mais aussi en Equateur ou en Jamaïque. Et partout quasiment dans le monde. Odessa, le port pivot du trafic d’armes à partir de l’Europe centrale, est aussi desservi, et plutôt bien même. Maersk y recrute même ses treize personnes pour son bateau géant de 397 m de long, mais transporte aussi par avion cargo si le besoin s’en fait sentir. Maersk dispose de ses quais, gérés par la firme seule, au détriment des droits du pays qui l’héberge le plus souvent. Ses géants entrent dans près de 90 ports américains sans problème de papiers, car ces 90 ports, justement, sont tous gérés aux Etats-Unis même par des compagnies privées étrangères !"At least 90 terminals at America’s largest ports are today operated by foreign companies, according to an excellent survey by the Washington Times that appeared on Feb. 22. The largest operators are China Ocean shipping Company, APM Terminals (Denmark), APL (Singapore), Hanjin Shipping (South Korea), and three Japanese companies, Kawasaki, Kisen, Kaisha Ltd, Mitsui O.S.K. Lines, and Ceres Terminals."A noter que dans la liste apparaît justement COSCO (China Ocean Shipping Company), la compagnie chinoise détentrice de bateaux géants. Des géants qui ont parfois du mal à gérer leur taille, comme sur cet exemple où un navire Cosco, le Cosco Busan, de 810 pieds (246 m) et 65 131 tonnes s’est payé le 8 novembre dernier le pilier du San Francisco-Oakland Bay Bridge, pourtant bien visible (même si on invoque le brouillard !) en provoquant une mini-marée noire. Une première à cet endroit. En résumé, il y a bien longtemps que les ports et leur contrôle échappent à la vigilance des Etats.Déjà, sous l’ère Clinton, aux Etats-Unis, l’affaire COSCO avait fait... des vagues. En janvier 1998, en effet, il y a dix ans donc, à la surprise générale, Clinton signait un accord étonnant avec la firme chinoise, lui accordant tous les droits de gestion des terminaux de conteneurs bâtis sur ce qui fut une ancienne base navale de la Navy, située à Long Beach en Californie. Les journaux titrent alors "l’armée chinoise contrôle le plus grand port de la côte Ouest". Pour ne rien arranger, les Américains découvrent que la firme est très liée au WAMPOA-HUTCHINSON GROUP, qui n’est rien d’autre que celui gérant... le canal de Panama. Ou qui gère Europe Container Terminals, en Hollande ou celui de Karachi, au Pakistan. Des sites droitistes tirent la sonnette d’alarme : à proximité de Long Beach, on trouve le Pacific Missile Test Center, le centre d’essai des missiles, le U.S. Naval Weapons Station, qui gère les tests de nouveaux armements navals, ou la flotille navale de sous-marins n° 5 ou un peu plus loin encore... la Silicon Valley. En 2006, on apprend que W. Bush a sélectionné Wampoa-Hutchinson pour détecter des possibles armes nucléaires à bord de conteneurs... tollé général aux Etats-Unis "The Bush administration selected Hong Kong-based Hutchison Whampoa to operate a U.S.-made nuclear weapons detection system at a container ship port in the Bahamas". Pour appuyer encore sur la crainte terroriste, on découvre dans un des conteneurs de COSCO trente-deux immigrants clandestins chinois entassés au milieu des cartons. Un commentateur fait remarquer que "COSCO ships have carried weapons to Iran, Iraq and Cuba". Et rappelle un autre haut fait d’arme, sans jeu de mots, de la firme chinoise : "in 1998, U.S. intelligence agencies tracked a COSCO freighter from Shanghai to Karachi, Pakistan, with a load of weapons-related goods, including specialty metals and electronics used in the production of Chinese-designed Baktar Shikha anti-tank missiles".Chez les républicains, on évoque plutôt le cas des chèques accordés par les Chinois à la campagne de Clinton... par le lobbyste taïwanais Johnny Chung. Chung avouera plus tard avoir reçu 300 000 dollars directement de Liu Chaoying, le colonel de l’armée chinoise à la tête des lancements spatiaux, pour alimenter les caisses démocrates. Chung sera reçu quarante-neuf fois de suite à la Maison-Blanche par les époux Clinton. Sa déposition devant le comité de la Chambre des représentants sera édifiante. Il évitera de peu trois tentatives d’assassinat, et travaillera même pour le FBI, le corps complètement gainé de câbles et de micros pour tenter de piéger ses anciens amis de la Chine rouge. En se comparant dans sa biographie à... Forrest Gump.Mais ce n’est pas le seul cas auprès de l’administration américaine. Le successeur de Clinton, W. Bush, choisissant lui un autre camp... celui de ses amis de toujours, les Saoudiens. En 2006, un accord passé entre APM Maersk et la ville de New York annonçait que la ville louait bien une partie des terminaux à APM, mais que désormais sa sécurité dépendrait de "Dubai Ports World" : à huit ans d’intervalle, l’administration Bush refaisait le coup de Long Beach, en cédant tous ses droits sur la gestion cette fois du port principal de la côte Est, mais aussi quelques autres et non des moindres : la Nouvelle-Orleans ou Miami, autres plaques tournantes des trafics en tout genre. Le capitalisme avide a engendré une hydre supra-nationale, qui décide désormais de qui peut entrer dans les ports d’un pays et y faire ce qu’il souhaite. En 1995, pourtant, le M/VEmpress Phoenix de COSCO avait été arraisonné par les douanes américaines. On avait découvert à bord de ces conteneurs 2 000 AK-47 destinés aux gangs de Los Angeles... On le retrouve en 2007 à inaugurer un service en compagnie de la CMA CGM, une société dont on connaît bien ici un autre fleuron...Il n’empêche, W. Bush choisit lui aussi d’abandonner sa souveraineté nationale aux portes de ses principaux ports : "Dubai Ports World was scheduled to assume a 30-year lease and manage port operations of the Port Newark Container Terminal LLC in the Port of New York and New Jersey, as well as acquire terminals in Baltimore, Miami, New Orleans and Philadelphia in March 2006. Except for cargo screening functions performed by the U.S. Department of Homeland Security (“DHS”), the port operator is responsible for securing all cargo entering and exiting the port, maintaining the port facility itself, and hiring port security personnel ; yet, approximately 8% of containers entering U.S. ports are inspected by DHS, while the rest are monitored by the port operator". Une décision surprenante, diversement appréciée.A l’autre bout de la chaîne, en effet, on retrouve... l’Irak. C’est Maersk en effet qui gérait entièrement le terminal de Zubair en eau profonde en Irak depuis avril 2003, ce que d’aucuns avaient perçu comme un cadeau pour l’aide du Danemark au sein de la coalition : "Maersk was given control of Zubair by the invading troops, a political plum to reward Denmark for participating in the invading coalition forces". Le contrat en avait étonné plus d’un : "Lots of people were trying to make use of the chaotic situation to get themselves lucrative contracts.But Maersk were the most blatant of them all and openly took advantage of the situation. (They) presented us with a contract that had been signed by a low-ranking officer of the U.S. military who had no authorization to make such a deal." He called the terms of the contract so favorable to Maersk that it was "almost ridiculous." Maersk got 93 percent of all port fees plus almost $15,000 a day. Des contrats aussi juteux comme ça, en effet, ça ne se dégotte pas tous les jours. Au point de se faire tirer quand même l’oreille : en 2005, le 4 mars, le contrat n’est pas reconduit par le gouvernement irakien, qui n’y trouve pas son compte, certains diront plutôt son bakchich. L’ancien ministre des Transports, Nabil Atta dira même : "Maersk ruined everything for themselves. We were ready to give them a long-term contract for the port but the Maersk people... kept making demands that were completely unreasonable." A force d’avoir trop voulu pomper l’argent... Ailleurs, en Irak, c’est une autre firme qui décroche un autre contrat : à Um Qasr, "Stevedoring Services of America was given a no-bid contract by the US military, even before the invasion began, to operate half the terminals." Stevedeoring sera racheté en 2006 par SSA Marine. La firme fera appel à une bien étrange société pour sécuriser ses envois : Olive, une firme anglaise du type Blackwater. En résumé, ce sont des mercenaires privés qui vont "superviser" le trafic de container partant ou arrivant à Qasr. Là encore, l’administration américaine s’en lave les mains, et le gouvernement fantoche irakien aussi, fermant les yeux sur les trafics qui peuvent se mettre en place, faute d’autorité réelle. "SSA Marine was awarded a sub-contract last year (2003) for security at the port of Umm Qasr in Iraq to Olive Security, a United Kingdom-based company. The USAID-approved sub-contract of six months commenced last October 15 with the arrival of a team of 40 veterans from the Brigade of Gurkhas at the facility". Olive s’occupe également de la sécurité du mort de Dubai... ou son but est de développer je cite "the new makert enter strategy".A l’origine du contrat, du favoritisme pur et simple : Tony Allum, père du fondateur d’Olive avait rencontré à plusieurs reprises les dirigeants de Bechtel pour préparer le terrain : "Olive came under scrutiny in 2003 after it emerged that the co-owner’s father, Tony Allum, visited Washington to meet with Bechtel leaders as an envoy of Iraq Industry Working Group, an arm of the British government. Allum and his son deny any contracts were awarded due to favoritism. Under another U.S.-Bechtel deal, Olive provided security in Mississippi for travel trailers and mobile homes in the wake of Hurricane Katrina". Ces mêmes mobile homes aujourd’hui fortement critiqués : ils sont bourrés de Formaldehyde et envoient tous leurs occupants rendus malades à l’hôpital. La société Olive est essentiellement composée d"anciens militaires anglais reconvertis dans le business militaire, à l’image de Blackwater et ses contrats juteux. Olive a son siège désormais à Dubai et... la boucle est bouclée : à chaque bout de la chaîne de transport, ce sont les mêmes mercenaires.En cas de problèmes juridiques, la société fait appel à un cabinet d’avocats de Dubai. Baker, Botts, LLP, fondé par l’ancien secrétaire d’Etat américain du père de W. Bush, James Baker, ancien de Reagan également. En 2006, c’est à lui que le président a confié un groupe d’études sur l’Irak... Evidemment, ses propositions restèrent dans le domaine du... risible, si le sujet n’avait pas été aussi grave... L’homme pointe toujours ses jetons de présence au Carlyle Group. Etant lui-même impliqué financièrement dans le relèvement de l’Irak, c’était bien le dernier à qui confier ce rôle ! A tous les étages, on rencontre soit du favoritisme, soit de la corruption, soit de l’irresponsabilité : à chaque bout du trajet commercial des conteneurs, on a des mercenaires et non un Etat. A partir de là, ce n’est plus la peine de croire que l’on peut échapper au trafic de drogue ou d’armes. L’argent prime largement sur le souci de la sécurité nationale. La guerre a bien été privatisée, comme l’avait dit un jour Donald Rumsfeld, dirigeant des armées et consultant chez Northrop Grumman Aerospace, l’un des plus gros fournisseurs en matériel de guerre de l’Etat américain.Mais revenons-en donc à notre exemple de porte-conteneur américain resté au milieu de notre canal de Suez au début de l’article. Avant de devenir le Westward, ce bateau s’était fait appeler l’Atlantic Bear, sous le nom duquel il avait été testé par l’armée en 1983 avec le MV Cygnus, qui possédait lui deux grues de 35 tonnes à bord. Le bateau, l’année dernière encore, chargeait des engins Strykers à Bremerhaven destination l’Irak, comme le faisait son collègue l’USNS Mendonca de 950 pieds de long 62 000 tonnes de déplacement. Lancé lui le 14 avril 1999. C’est en effet un des dix-neuf cargos porte-containers de la Navy, dont le Bob Hope, du nom du célèbre amuseur national, qui a donné son nom à la classe de bateaux !Un porte-conteneur à qui il est survenu une drôle d’histoire... vendredi 25 avril dernier, le SS Westward Venture a en effet tiré sur des vedettes iraniennes qui s’approchaient trop de lui, au canon de 50 et à la mitrailleuse de 30. Le bateau était donc bel et bien armé. Comme quoi ce peut être bien trompeur, aujourd’hui un porte-conteneur... Demain, nous suivrons les aventures de ses collègues et surtout les ramifications auprès des vendeurs d’armes, et nous irons même visiter... Anvers. Pour ce qui est du An Yue Jiang, pour l’instant, il a accosté en Angola, autre fief de la corruption et pays de tous les trafics que connaissent bien les Français via des personnes célèbres ici, tels le fils Mitterrand et notre grand visionnaire de salon Jacques Attali. Pendant qu’il est à quai, les affaires continuent...par morice morice (tourcoing) Informaticien, ancien rédacteur en chef de revue informatique nationale. Professeur d’histoire en collège pendant 15 ans. Maîtrise de Géographie.AgoraVox
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