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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 10:44

COMMENTAIRE : Dans un contexte mondial où le baril de pétrole est à 115 dollars et où malheureusement la faim gagne 30 pays africains - sans oublier qu'au Congo, Sassou tout plein de sous affame volontairement le peuple congolais, madame Adélaïde Moundélé-Ngollo, ministre des PME et du commerce de son royaume vient en France et se propose de rencontrer les chefs d'entreprise congolais ce samedi 19 avril 2008 à l'hôtel Raphaël, 17 rue Kléber à Paris. La situation est ubuesque : madame, vous êtes-vous rendue compte que les chefs d'entreprise au pays ne peuvent satisfaire vos desiderata pour pouvoir vous retourner du côté de ceux qui sont en France ? C'est vrai que démagogiquement, l'intention vous honore de rencontrer vos frères et compatriotes et de leur parler des opportunités. Attendez, chère madame. Pas si vite ! En tant que ministre, n'êtes-vous pas censée en parler à tout le Congo au lieu de vous refugier dans un hôtel pour parler en catimini  ? Le chef d'entreprise mbochi et les autres auront-ils les mêmes chances ? Ne pensez-vous que ça pourrait intéresser ceux qui ne sont pas encore chefs d'entreprise et qui pourraient le devenir s'ils savaient de quoi il retourne ? N'êtes-vous pas ministre pour impulser le pays d'abord de l'intérieur ? Sassou va-t-il donner des contrats à des personnes autres que les membres de sa famille ? Ca ça gagne à être vu. Et vos potes chinois qui viennent avec leurs ouvriers et leurs patates douces ? Non, avouez que vouliez simplement venir en France pour justifier des décaissements et vous mettre plein les poches car lorsqu'il y a des appels d'offre, ma chère, il faut les publier et faire jouer la concurrence entre les Congolais de l'étranger et les nationaux qui eux ont au moins le courage d'investir au pays et créent quelques petits emplois. Or, voilà que vous les défavorisez en venant vendre les projets aux Congolais de l'étranger qui je vous le rappelle peuvent créer des entreprises dans leur pays mais attendez encore un peu, dès qu'ils reviennent et investissent, vous vous plaisez à les décourager, à les spolier, à les escroquer, en leur demandant de l'argent pour le réfectionnement des postes de police, pour ceci, cela. a la fin, ils reviennent en France - déçus et découragés que les hommes politiques de leur pays ne les soutiennent pas. Alors, c'est quoi ce nouveau deal qu'on doit traiter dans un hôtel au lieu d'annoncer les choses par les médias pour que tous les Congolais sachent de quoi il est question ?  On va parler, boire, manger et retourner au pays après avoir profité de son séjour à Paris pour refaire sa garde-robe ministérielle, hein ? Les gens ont besoin d'eau et d'électricité pour asseoir leurs entreprises car qui peut vraiment prétendre créer une unité de production sans ces deux infrastructures ? Alors quand vous aurez préparé les conditions, quand vous aurez démocratisé internet car c'est encore privé et entre les mains de Sassou et de sa famille, quand vous agirez de façon ouverte avec des appels d'offre clairs et quand vous ne découragerez plus la petite ligue des entrepreneurs courageux qui essaient de s'en sortir, alors là, et seulement là, madame la ministre, je vous prendrais au sérieux. Avec un baril à 115 dollars, les caisses de l'Etat doivent être pleines et ces choses-là n'arrivent curieusement que lorsque Sassou est au pouvoir et quand il arrive, l'intelligentsia politique congolaise fuit au devant de Caïn pour éviter la mort d'Abel. Bon sang, c'est quoi cette table ronde qui n'invite pas tous les Congolais parce que seuls les chefs d'entreprise sont concernés ? Et si j'ai les compétences dans le domaine où il vous manque des entreprises, l'Etat congolais pourra-t-il m'aider à monter ma boîte ? Et pourquoi avez-vous donné des passeports congolais à tous ces Ouest-Africains qui vont faire du business pour vous, les hommes politiques, des Wouara qui vous traitent de zoba,  à Dubaï ? Pourquoi ne pas passer par vos frères congolais ? Attention, madame, nous savons pas mal de choses. Alors, un peu de sérieux ! Comment avez-vous invité les chefs d'entreprise congolais car nombreux de ces gens-là ont renoncé à la nationalité congolaise en devenant Français. Bon madame, buvez votre Champagne, refaites votre garde-robe, tirez un coup si ça vous chante mais arrêtez de nous distraire....

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Appel

à la Diaspora CONGOLAISE

 

 

Rassemblement Spontané

 

Samedi 19 avril 2008 à partir de 8H45

Rendez vous à l’hôtel Raphaël 17 avenue Kléber à Paris

Ligne 6, Métro Kléber

 

À l’occasion de son déplacement en Europe, la ministre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) chargée de l’artisanat, Adélaïde Moundélé-Ngollo, a souhaité rencontrer les chefs d’entreprise.

Cette rencontre qui sera organisée sous la forme d’une table ronde, le Samedi 19 avril, à l’hôtel Raphaël 17 avenue Kléber à Paris de 08H45 à 12H30, s’inscrit dans le cadre de la préparation du prochain forum sur le codéveloppement qui aura lieu en juin prochain, à Brazzaville.

 

Adélaïde Moundélé-Ngollo rencontrera les chefs d’entreprise d’origine Congolaise à Paris

 

Selon Christian NIAMBY chargé de mission à la coopération internationale et des relations avec les partenaires au développement "Adélaïde Moundélé-Ngollo présentera aux chefs d’entreprises Françaises d’origine Africaine et Congolaise, quel que soit leur domaine d’activités, les opportunités d’investissement du point de vue économique au Congo".

 

Au côté de la ministre, différents intervenants devraient prendre part aux débats parmi lesquels Eugène NGANGOUE, conseiller à l’Industrie, aux PME et à la promotion du secteur privé auprès du président de la République , Didier sylvestre MAVOUENZELA, président de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, Auguste BATANGOUNA, conseiller technique de la ministre, Joseph Christian NIAMBY, Marguerite HOMB, chargée de mission pour le renforcement du partenariat public-privé, Jean de Dieu TOUNDA, consultant technique auprès de la ministre,

 

Hôtel Raphaël : 17, avenue Kléber, 75116 Paris, le 19 avril de 8H45 à 12H30  Ligne 6, Métro : Kléber

Soyons nombreux pour dire à la ministre ce qu’il faut pour le Congo Brazzaville

Même si nous n’avons pas accès à la table ronde, notre présence aux abords de l’hôtel Raphaël vaudra tous les discours

 

 

Le Congo a besoin de tous ses enfants

Le Congo ne se construira pas sans nous

Nous sommes le Congo

Nous sommes légitimes pour parler du CONGO... 

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E
Le torchon brule au CHU entre La ministre Emilienne Raoul et le DG du CHU Ignace Ngakala<br /> Ils y'a trois semaines, une nouvelle chaine de télé brazzavilloise basée à Poto-Poto a diffusé un reportage essentiellement en caméra cachée sur le CHU. Un immense scandale, dont même les plus critiques ne soupçonnaient pas l'ampleur! Conditions d'hygiène monstrueuses (on a filmé un type perfusé, obligé de descendre 3 étages à pied avec sa perf, pour aller faire pipi dans les matiti parce que les toilettes sont hors service depuis des lustres), raquette des malades, incompétences des gestionnaires, vols, détournement des chapitres et des biens, nominations clientélistes et cooptations népotiques d'incompétences criardes , décès dus à la négligence et jamais punis etc...<br /> Le DG de cette institution, le colonel Ngakala alors en France (au frais de l'hopital et pourquoi faire?) saute dans le premier avion (Royal Air Maroc) dès qu'il apprend la nouvelle et arrive à Brazzaville à 5h du matin le surlendemain. Après enquête et intimidation musclée auprès de la chaine privée il apprend que le réalisateur de ce reportage avait été tuyauté et financé par... Emilienne Raoul (née Matingou), ministre de la santé. Elle veut me faire virer, s'exclame Ngakala qui se pose en victime.Cette semaine, Ngakala fin prêt, lance son droit de réponse, en utilisant lui aussi la plume d'un journaliste, de la presse écrite cette fois-ci. Dans un article hautement insultant du journal Talassa, Ngakala (fait) écrase(r) son ministre de tutelle qu'il accuse d'incompétence, de prostitution politique, de tribalisme exacerbée depuis son arrivée au dit ministère qu'elle s'emploierait à larifier jusqu'aux agents d'entretien... Le journal va jusqu'à conseiller à Sassou de la virer et de continuer à jouir des coups de reins de cette veuve sans que cela ne porte un préjudice si grave aux intérêts du peuple congolais.<br /> Ngakala est le frère de l'autre colonel du même nom, numéro 2 du PCT, ancien chef de la milice national, chargé aujourd'hui de la démilitarisation des ntoumistes. Vous vous souvenez, c'est ce marmiton de la marine, nommé officier par Ngouabi pour renforcer le groupe "Cuvette" au sein du commandement des FAC. Madame Raoul est la veuve d'Alfred Raoul, Général, compagnon de putsch de Ngouabi, qui a occupé quelques semaines la fonction de chef de l'Etat par intérim, avant d'être premier ministre, ministre de la défense, puis DG d'une banque, la BDNC (avec quel profil... C'est lui qui prêtait aux amis de PCT des sommes remboursables en 150 ans et non héréditaire. La banque est coulée depuis), et de la sucrerie de Nkayi (qui a également dû être privatisée après son passage). Le boulevard des armées porte désormais son nom, Bd A. Raoul!. L'expérience d'Emilienne est plus mal connue. Elle entre au gouvernement en 2002 comme chargé de l'action humanitaire et des mutilées de guerre, avant d'assumer l'intérim du ministre de la santé, Gondo, gravement malade, puis de le remplcer officiellement au remaniement de décembre dernier.<br /> Dans les deux cas donc, on a à faire à deux incompétents, élevés aux hautes fonctions par népotisme, dont les méthodes de mégestion sont les mêmes, à l'exemple fidèle que donne le chef de l'Etat (nominations tribales, corruption, incompétence, népotisme etc...). D'autant que Sassou ayant eu vent des problèmes récurrents et graves du CHU y avait fait une descente surprise il y'a moins d'un an, constatant de ses yeux les dégâts. Réaction? il avait lâché sur le champ une enveloppe de plusieurs milliards pour le CHU, ce qui a permis à Ngakala, dit-on, d'acquérir enfin lui aussi, un appartement dans l'hexagone!Je ne vais donc pas m'attarder là dessus.<br /> Mais le problème de fond, c'est que le peuple qui est pris à témoin dans cette guéguerre des médiocres ne donnera pas suite. Les institutions de contrôle ne bougeront pas le petit doigt. Les syndicats sont silencieux parce que leurs chefs sont corrompus. Les associations de défense de consommateurs sont effacées et surtout sans moyens et sans relais... Il suffira de quelques années pour que la bonne volonté de quelques presses puisse également s'essouffler et rejoindre tout le système moribond. Quant aux congolais libres (vous par exemple, ceux de France et d'ailleurs), blablabla confortablement installés dans leurs HLM, sans projet, sans organisation, sans cohésion. Quand on analyse toutes ces faiblesses, franchement, que reste t-il comme lueur d'espoir pour ce pays?
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L
Le vrai portrait du Président Sassou.Sassou Nguesso hanté par deux petites princesses des ténèbresPlusieurs psychologues après avoir mener une enquête de moralité, sont arrivés à la conclusion selon laquelle, l’actuel président de la République du Congo est un psychopathe. Un déréglé qui trépigne de rage chaque fois que quelqu’un le dérange. A ce moment, il ne pense qu’à donner la mort dès qu’il pose sa tête sur l’oreiller. Habité par une cruauté diabolique, il ne trouve de sommeil qu’après avoir trouvé des stratégies pour mortifier et maltraiter tous ses adversaires. C’est un malade incurable au visage extrêmement séduisant. Mais lorsqu’il donne la mort, il ne ressent aucun remords. Il se réjouit au contraire a confié un des ses cousins à l’équipe des experts qui ont mené l’enquête dont nous révelons les quelques miettes qui nous sont parvenues. Pour des raisons de sécurité, nous taisons le nom de ce proche du président souffrant.Selon le même proche du chef de l’Etat, le président est un raté hanté par les deux petites princesses des ténèbres qu’on entendait vociférer chaque nuit dans la pénombre d’Oyo. Le président a toujours pensé que toutes les relations doivent être utilitaires. Tout ce qui n’est pas proche du coeur est superflu donc sans importance. De ce fait, accorder le pardon à son ennemi ou son adversaire est un signe de faiblesse. Dès l’adolescence, le président était persuadé qu’il vivrait plus longtemps que la nature a permis aux êtres humains. D’où son désir ardent de devenir Roi un jour. Un roi qui estime que la meilleure façon de plaire à son peuple c’est de le tenir en permanence en face de l’horreur et de la frayeur sous toutes ses formes. Le massacrer, le torturer, le laisser mourir de faim sans liberté d’expression ni de mouvement par l’intrigue. Bref le dénuder totalement.Pour nous prouver ses ambitions, dès l’âge de six, sept huit ans, le président actuel noyait les chats et les chiens du village dans les étangs alentour après les avoir emprisonnés dans des petits sacs. On entendait des cris pitoyables des pauvres bêtes. Et personne n’osait parler. Il était impossible de lui faire entendre la voix de la raison. Il n’écoutait personne et ne faisait confiance à personne. Tout le village pensait qu’une force métaphysique le poussait à ces crimes embryonnaires jugés mineurs au village. Chaque fois qu’il avait tué ainsi un animal de compagnie, il criait: « Je veux qu’on m’obeïsse! ». Tout le monde disait: « Voilà un homme! ». Tant que le président sera libre, il commettra toujours les atrocités de tout genre car maltraiter et tuer sont les dons des démons qui rodaient autour d’Oyo. Même s’il est permis de rêver, il est peu probable que monsieur le président quitte ce don. Inversement, ce don ne peut jamais le quitter même s’il fait croire qu’il est là pour sauver le Congo. Au contraire, c’est le Congo qui sera sauver s’il réussit de se débarrasser de Sassou et le mettre face à face à la justice pour répondre de ses crimes comme Marc Dutroux en Belgique. M. BABAKALA
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P
Congo–Namibie: santé "médicament ou poison?Le premier accord signé par deux sociétés entre en applicationA la suite de l’accord signé le 25 septembre, à la chambre de commerce de Brazzaville, entre la Clinique médicale Securex et la Namibia medica investment, le premier stock d’Imunoxx, un médicament qui augmente et régule le système immunitaire(donc nécessaire aux personnes atteintes de V.i.h-sida), est arrivé dans la capitale congolaise,depuis le mois d'octobre 2007. Il est,maintenant, disponible pour les patients, à la Clinique médicale Securex. L’arrivée du stock d’Imunoxx à Brazzaville est la matérialisation de lacoopération et des échanges commerciaux que les gouvernements du Congo et de la Namibie entendent promouvoir entre les deux paysSelon le Dr Lee Sequeira,virologue de nationalité anglaise et consultantpour la société Namibia medical investment, qui travaille depuis 15 ans, avecl’Imunoxx, ce médicament, mis au point en Namibie et protégé par un brevet agréépar divers pas d’Afrique centrale et de l’Ouest, a la propriété de rétablir et de réguler le système immunitaire d’un patient. Au Congo, ce médicament a été homologué par la direction générale des pharmacies et laboratoires, structure qui relève du Ministère de la santé. Actuellement, seule la Clinique médicaleSecurex en a l’exclusivité, grâce à l’accord signé avec la société Namibia medical investment, filiale du groupe namibien Trustco Group C.e.o.Indiqué contre les maladies auto-immunes, Imunoxx est un médicament qui se présente sous la forme d’un patch qu’on applique sur la peau, pendant huit heures. Le produit se diffuse dans le corps par voie transcutanée,ceci en raison d’une application par semaine. Selon le Dr Sara Rossi, de nationalitéitalienne et médecin à la Clinique médicale Securex, ce qui est important,avant tout début de traitement,c’est la consultation que le patient doit faire pour établir un bilan de départ. Dans un premier temps, le patient suit un traitement de deux mois, soit 8 patches, en raison d’un patch par semaine.Au bout de ce laps de temps, il refait un examen pour tester son taux d’immunité(le fameux C.d.4), à l’aide d’un appareil spécifique appelé Cobass Miras dont la clinique sera dotée, très prochainement.Le résultat de cetCongo – Namibie: santé Le premier accord signé par deux sociétés entre en application A la suite de l’accord signé le 25 septembre, à la chambre de commerce de Brazzaville, entre la Clinique médicale Securex et la Namibia medical investment, le premier stock d’Imunoxx, un médicament qui augmente et régule le système immunitaire(donc nécessaire aux personnes atteintes de V.i.h-sida), est arrivé dans la capitale congolaise,depuis le jeudi 4 octobre. Il est, maintenant, disponiblepour les patients, à la Clinique médicale Securex. L’arrivée du stock d’Imunoxx à Brazzaville est la matérialisation de la coopération et des échanges commerciaux que les gouvernements du Congo et de la Namibie entendent promouvoirentre les deux pays.examen détermine la poursuite ou non du traitement.Pour le Dr Lee, l’avantage de ce médicament, c’est son mode d’emploi.Il s’applique sur la peau; le patient n’a, donc, pas besoin d’injectionou d’avaler des comprimés ou des gélules. Ensuite, c’estun médicament conseillé aux personnes atteintes du V.i.hsida, et il peut s’appliquer à n’importe quel stade du développement du sida.En effet,l’une des manifestations inéluctables du V.i.h-sida est d’affaiblir le système immunitaire de la personne atteinte,de telle sorte que celle-ci est exposée à d’autres pathologies.Imunoxx permet aupatient de renforcer son système immunitaire, pour résister à d’autres maladies, pendant qu’il peut suivre le traitement anti-rétroviral. Mais,Imunoxx est, aussi, conseillé contre d’autres pathologies affaiblissant le système immunitaire.Son coût est de 16.250 francs Cfa (25 euros).La clinique médicale Securexprévoit d’organiser, dans la capitale, avant la fin de cette année,un séminaire en direction des médecins, pour lessensibiliser sur l’existence de ce médicament et la manière de le prescrire. Par ailleurs, une délégation de cette clinique se rendra, avant la fin du mois d’octobre, enNamibie, visiter la société qui fournit ce produit. C’est là,déjà, un exemple de la coopérationqui se veut prometteuse entre le Congo et la Namibie.
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L
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> SCIENCE & SANTE Danger sur la santé au Congo-Brazzaville : Imunoxx, médicament ou poison ? 2007-10-22 13:27:53 par Mwinda Le chef de l'Etat n'aura pas effectué il y a peu un voyage en Namibie pour rien. Il aurait rapporté dans ses valises un médicament pour les Congolais : une molécule sous forme de patch censée " contrôler le système immunitaire et augmenter l'immunité dans le corps ", afin de soulager à la fois l'asthme, le rhumatisme articulaire, la sclérose en plaques, certains types de cancer... Le dimanche 7 octobre 2007, le directeur de la clinique médicale Securex, invité du journal télévisé de 20h présenté par Jean Claude Kakou a annoncé que sa clinique a signé le 25 septembre 2007 un accord avec la Namibia Medical Investment (NMI) pour la livraison d'un médicament. Ce médicament qui serait un puissant immuno-modulateur soulagerait diverses maladies comme le VIH/SIDA, l'Asthme, les maladies rhumatismales auto-immunes, le diabète, etc. Toutes les maladies qui se caractérisent par des déficiences immunitaires seraient les cibles de ce médicament miracle dénommé IMUNOXX. Imunoxx se prend sous la forme d'un patch qu'on applique sur la peau pendant 8h, une fois par semaine. Toutes les maladies qui se caractérisent par des déficiences immunitaires seraient les cibles de ce médicament miracle Selon les dires du directeur de Securex, tout cela aurait été conclu sous l'autorité du président de la République et que c'est Mme le ministre du Commerce, Adélaïde Moundélé-Ngolo qui aurait signé la convention avec son homologue de la Namibie. Je me serais réjoui sans rechigner que nous puissions bénéficier d'un produit aussi puissant. Cependant, la présentation des prouesses médicales supposées de ce médicament m'a paru scientifiquement suspecte. Par quel mécanisme ce médicament administré d'une seule et unique façon (par application d'un patch sur peau) pouvait-il avoir des effets bénéfiques indistinctement sur le VIH/SIDA (destruction du système immunitaire), l'asthme (pathologie allergique avec souvent une composante génétique), maladies rhumatismales auto-immunes (les éléments normaux d'un organisme attaqués par son propre système immunitaire), et le diabète (défaillance du système endocrinien). Alors je suis allé chercher les informations sur Imunoxx. Mme Moundélé Ngolo Et là, c'est la catastrophe : aucun article scientifique, ni de recherche clinique, ni de validation n'a été publié au monde sur imunoxx. Aucune étude préclinique validée. C'est tout simplement hallucinant et stupéfiant. Voilà un médicament qui serait extraordinaire pour traiter plusieurs maladies, mais qui n'a jamais été validé cliniquement pour ses supposées propriétés thérapeutiques ? S'il n'y a pas de travaux publiés dans les revues scientifiques sur Imunoxx et les différentes maladies qu'il est censé « traiter », comment savoir qu'il les traite ? Les seules informations sur ce fameux Imunoxx sont des informations de marketing que l'on trouve sur le site www.imunoxx.com . Or en matière de médicaments, donc de santé publique, il faut obtenir une autorisation de mise sur le marché avant de « marketer » son médicament. Une autorisation délivrée sur la base des données scientifiques, toxicologiques, pharmacologiques, pharmacocinétiques et cliniques du médicament. Donc forcément des publications doivent exister. De plus la curiosité et l'intérêt scientifique allaient immanquablement pousser des immunologistes à introduire le médicament nouveau dans leurs études. Quel est ce puissant immuno-modulateur qu'aucun immunologiste, qu'aucune agence internationale travaillant sur le VIH/SIDA ne recommande au monde ? Ni les experts de l'ONUSIDA, ni ceux de l'OMS ne nous parlent de ce produit miracle. En sciences on affirme que ce qui a été expérimenté, vérifié et validéN'ayant pas trouvé trace d'imunoxx sur dans les canaux scientifiques internationaux, je me suis contenté de parcourir le site d'imunoxx. On apprend qu'ils ont testé quatre (4) personnes VIH positives. Tout cela est illustré par quelques figures. Quatre patients pour valider un médicament, ça fait rire. Pire, ça fait froid dans le dos. Rien sur le protocole de test suivi, rien sur les données cliniques des patients, rien sur le suivi biologique des patients durant l'essai. Aucune étude sur imunoxx et l'asthme, ni sur imunoxx et les maladies rhumatismales auto-immunes, ni sur imunoxx et le diabète. En sciences on affirme que ce qui a été expérimenté, vérifié et validé. Sinon, on reste dans le domaine des hypothèses. Sur quelles bases scientifiques les responsables de NMI et de securex affirment-ils que leur imunoxx est un médicament efficace ? J'ai bien peur qu'ils soient encore dans le domaine des hypothèses et qu'ils veulent utiliser les Congolais comme des cobayes pour valider ou infirmer leur hypothèse. Ce d'autant plus que sur leur site on trouve l'histoire d'imunoxx. On y apprend qu'imunoxx est simplement le Dimethylformamide (DMF). Or le DMF est un solvant chimique bien connu et non un médicament. La toxicité du DMF sur le foie et le rein est parfaitement documentée. Plusieurs études ont montré que l'utilisation du DMF provoque des cancers chez l'homme et on le soupçonne d'être impliqué dans les malformations fœtales. Pour cela, on écarte les femmes des secteurs professionnels où l'on utilise le DMF. Il est qualifié par certains de substance cancérigène. Le DMF est aussi utilisé en immunologie au laboratoire de recherche pour aider certaines réactions à avoir lieu. Pour caricaturer, je dirais que c'est un booster immunologique. En immunologie on appelle ce genre de booster un adjuvant. Mais c'est un adjuvant de recherche. La science n'est pas simple. Ce qui marche dans un laboratoire de recherche ne marche pas automatiquement chez l'homme. D'où l'obligation de tester chez l'homme ce qui marche au laboratoire. En matière de médicaments, cela passe par des essais thérapeutiques précliniques et cliniques. J'ai une désagréable impression en parcourant ce site. C'est comme si les « inventeurs » d'imunoxx se seraient contentés des vertus du DMF en recherche au laboratoire pour décréter que c'était un « médicament » soignant toutes les maladies présentant un tableau clinique avec défaillance immunitaire. Si mon impression est jugée fausse par les promoteurs de cette affaire, eh bien ! qu'ils nous produisent les études publiées et validées. Il y a un problème très préoccupant sur ce « médicament » Il y a un problème très préoccupant sur ce « médicament » que l'on veut généraliser au Congo selon les dires de la direction de Securex, en demandant aux médecins prescripteurs de prescrire maintenant ce produit. Dans un article publié en 2005 par ever-fasternews.com on apprend qu'imunoxx a obtenu son autorisation de mise sur le marché en Namibie, mais que ce « médicament » est produit en Afrique du Sud. Cependant, il est interdit d'utilisation en Afrique du Sud. Après avoir été utilisé pendant un an en Namibie, imunoxx est introuvable dans les pharmacies de Namibie et les pharmaciens namibiens ne croient pas en ce produit. L'Angleterre a refusé de faire des études précliniques là-dessus. Et les américains ont interdit ce produit sur leur marché. Personne n'en veut dans le monde. Aucune trace d'imunoxx en France ni dans les pays d'Afrique au sud du Sahara. Alors ma question est la suivante : quel est ce produit miraculeux que seuls les Congolais peuvent profiter au monde ? J'ai bonne mémoire que le président Denis Sassou Nguesso a annoncé en 2006 la gratuité des antirétroviraux. Gratuité que je n'ai jamais cessé de réclamer depuis 2002. Les antirétroviraux font et continuent de faire leur preuve. Ce n'est pas la panacée, mais ce sont des médicaments ultra étudiés, validés et qui ont donné lieu à des millions d'articles scientifiques. Puisque c'est le ministre du Commerce qui a signé la convention avec la NMI (le directeur de Securex l'a même remercié à la télé), cela veut-il dire que le Congo tourne le dos aux antirétroviraux pour donner aux Congolais un produit non validé, toxique et potentiellement cancérigène ? Hôpital à Pointe-Noire En outre, puisqu'il s'agit éminemment d'un problème de santé publique, comment justifier que ce soit le ministre du Commerce qui signe la convention et non pas le ministre de la Santé ? Et si l'on ajoute le fait que c'est une clinique médicale privée (Securex) et non pas un établissement sanitaire publique qui est engagée dans cette opération, peut-on conclure qu'il s'agit plutôt d'une opération commerciale et non pas une action pour la santé publique ? Si c'est une opération commerciale, veut-on remplir les caisses de Securex aux dépens de la santé des Congolais ? Que signifie l'accointance entre le gouvernement de la République et une clinique privée pour un problème de santé concernant le Congo tout entier ? Dans cette affaire que dit l'ordre de pharmaciens ? Quelle est la position de la direction générale de la santé ? Comment justifier que ce soit le ministre du Commerce qui signe la convention et non pas le ministre de la Santé ?Il est crucial que les Congolais demandent des comptes à la partie congolaise sur cette histoire d'imunoxx. Sans explication et sans justification scientifiquement étayée, les Congolais doivent refuser cette drogue qui risque d'endommager le foie. Le foie est un organe vital. Il ne faut pas jouer avec. Le gouvernement à la latitude d'importer des médicaments dans le pays, mais cela doit se faire avec toutes les vérifications possibles afin de garantir notre santé. Trop de faux médicaments circulent. Et beaucoup des gens meurent aujourd'hui en Afrique en général et au Congo en particulier, non pas de leur maladie, mais du fait de la prise des médicaments falsifiés et dangereux. Le problème est que dans notre pays nous n'avons pas les moyens de savoir si c'est la maladie qui a tué ou le médicament. C'est pour cette raison qu'au Rassemblement des Forces pour la Démocratie (RFD), à travers notre projet de société, nous préconisons la mise en place d'un organe de contrôle scientifique de tout médicament rentrant dans le pays avant d'être mis au service des congolais. Autre chose : le directeur de Securex nous a appris qu'ils attendent l'arrivée du virologue et de l'immunologiste de NMI pour mettre en place les technologies permettant de suivre biologiquement les patients VIH+. C'est très curieux. Jusqu'à présent les patients ne sont pas suivis au Congo ? Des compatriotes, et même moi-même avions tout essayé afin de mettre ces technologies en place. Mais en vain. Il y a une constance dans nos pratiques administratives et politiques. Quand il s'agit des Congolais qui ont des projets pour transférer des technologies dans notre pays, le Congo trie et fait montre d'une mauvaise volonté, d'une mauvaise foi, et il manque toujours de l'argent pour financer. Mais quand il s'agit d'un étranger les vannes sont ouvertes. Le Congo préfère le transfert « Jumbo », rapide, non assimilé et inefficace fait par des étrangers (durée maximum, une semaine), au transfert patient et efficace effectué par des Congolais. Il est temps que le Congo comprenne que ce sont les Congolais qui développeront le Congo. Quelle que soit sa sensibilité politique, sociale et culturelle, un cadre patriote, de l'intérieur ou de la diaspora, reste un pilier essentiel dans la stratégie globale de développement du pays. L'implication des cadres congolais, de l'intérieur comme de la diaspora, dans le processus du développement du pays est un axe courant du projet politique du RFD. On ne fait appel à l'Etranger que quand on ne peut pas faire quelque chose soi-même, mais introduire un « médicament » dans le pays en court-circuitant les institutions administratives et politiques dont c'est le rôle et la charge, en privilégiant le côté mercantile, cela ne grandit pas notre pays. Le danger est là. La santé n'est pas une marchandise. Et Imunoxx n'est pas un médicament, encore moins un médicament validé. Les autorités politiques du Congo doivent vérifier cette affaire avant de donner aux Congolais un produit qui risque de se révéler être un poison car ce faisant personne ne pourra se dédouaner de n'être pas responsable d'une tragédie sanitaire annoncée. le 20 octobre 2007. Arsène Bikoué Arsène Bikoué est le 1er Vice-Président du RFDarsenebikoue@yahoo.fr Ndlr - Arsène Bikoué est chercheur, Docteur ès sciences (Immunologie, Cytométrie et VIH/SIDA). <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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A
salut, je viens de découvrir ton blog que je trouve d'ailleurs très superbe. En effet, Il ya lgtps que je suis à la recherche des congolais qui ont un génie sur le net. Viens voir mon blog pour plus de précisions sur moi. Aussi je t'invite à rejoindre la communauté ActuCongo où tu peux publier et avoir plusieurs autres informations.bien de choses à toi !
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L
<br /> Merci, je n'y manquerai pas, A.D.M Je viens de voir votre blog. Il est super.<br /> <br /> <br />

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