F. S. : "Ils vous traquent partout. Ils sont allés jusqu’à se procurer, à deux reprises en 2006, vos notes d’hôtel du Waldorf Astoria de New York, lesquelles ont été publiées dans la presse britannique sous des titres ravageurs..... "
D. S. Nguesso : Nous ne volons rien à personne. [...] Si nous mangeons du caviar et que nous buvons du champagne, où est leur problème ? [...] À la limite, seuls les Congolais pourraient nous en faire la remarque, mais ils ne le font pas. [...] Comme les présidents Bush, Kabila et bien d’autres chefs d’État, le président du Congo, président en exercice de l’UA, a fréquenté en 2006 le Waldorf Astoria.
Cela les gêne qu’un africain y descende ? [...] Et je n’ai pas à m’excuser d’aller au Crillon, au Meurice, au Bristol, au Plazza Athénée ou au Georges V quand je vais à Paris. Ce serait un comble.
Il est évident que le président d’un pays de 3 millions d’habitants, où 70 % de la population vivent avec moins de un dollar par jour, soit environ 450 Fcfa, avec un revenu par habitant de l’ordre de 700 dollars par an, se comporte en gansgter et en voleur quand il fait de telles dépenses. Les chiffres parlent d’eux- mêmes. Les Congolais voyant à y redire se retrouvent en prison.
Se comparer à Bush c’est aussi faire un délire de grandeur, visible également quand Sassou parle de lui à la troisième personne.
En plus il a un complexe d’infériorité manifeste, qui explique l’appétence pour le luxe, seul capable de faire de lui quelqu’un.......
Avis aux amateurs pour insérer cette biographie sur wikipedia et dans le who’s who
http://www.icicemac.com/news/index.php3?nid=8242&pid=46&cid=1
[Brazzaville - ] - 13-08-2007 (Justice Memo)
Président de la République du Congo-Brazzaville Plusieurs plaintes ont été déposées contre lui en France, après les rafles de mai 1999 à l'embarcadère de Brazzaville.
Président de la République du Congo-Brazzaville
Plusieurs plaintes ont été déposées contre lui en France, après les rafles de mai 1999 à l'embarcadère de Brazzaville.
Identité
- Denis Sassou Nguesso est né en 1943 à Edou. Entré dans les forces armées congolaises en 1960, il devient, à 25 ans, chef des troupes aéroportées congolaises.
- En 1975, il est nommé ministre de la défense après avoir adhéré au parti congolais du travail (PCT).
- En 1979, il est élu président du PCT et devient le nouveau Chef de l'Etat.
- En 1992, il arrive troisième à l'élection présidentielle derrière Pascal Lissouba et Bernard Kolelas. Il se retire de la présidence le 31 août.
La guerre civile éclate en novembre 1993. Elle oppose les milices de Bernard Kolelas et celles
- Après le retour de Denis Sassou Nguesso en janvier 1997, avant l'élection présidentielle prévue en juillet, les affrontements reprennent entre ses milices Cobra de Sassou Nguesso, les milices Ninja de Bernard Kolelas et l'armée régulière de Pascal Lissouba. En juin, la guerre civile se généralise. En octobre, les fidèles de Sassou Nguesso s'emparent de Brazzaville.
- Le 15 octobre 1997, Denis Sassou Nguesso est investi président de la République. Il a été réélu en mars 2002.
En décembre 1998, les milices Ninjas de Bernard Kolélas tentent de renverser le régime alors que Denis Sassou Nguesso s'est absenté du Congo. En réaction, le pouvoir déclenche une contre-offensive de l'armée dans les quartiers sud de Brazzaville.
Faits
- Au cours des violents combats de décembre 1998 opposant les miliciens Ninjas de l'ancien premier ministre Bernard Kolelas et celles de Pascal Lissouba à l'armée gouvernementale, des milliers de Congolais originaires du Pool, région du sud du pays, et des quartiers sud de Brazzaville, fuient vers la République démocratique du Congo (RDC).
- Après l'appel à la réconciliation lancé par le président congolais, un accord tripartite est signé le 10 avril 1999 entre les deux Congo et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations Unies pour organiser le rapatriement des réfugiés. Ceux- ci commencent à revenir de Kinshasa vers Brazzaville, par bateau.
Le 5 mai 1999, une lettre du HCR au ministère des affaires étrangères congolais fait état des premières disparitions. Selon l'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH) et l'Association des parents des disparus du Beach, 353 personnes auraient disparu au total, dont 200 pour la seule journée du 14 mai 1999. Elles auraient été assassinées par les forces armées congolaises.
Procédure
- Le 5 décembre 2001, une première plainte pour torture, crimes contre l'humanité et disparitions forcées est déposée par un rescapé des rafles, ainsi que par la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), l'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH) et la Ligue des droits de l'Homme (LDH) contre le président congolais et contre le ministre de l'Intérieur, Pierre Oba, le chef de la garde présidentielle, Blaise Adoua, et l'Inspecteur général des armées, Norbert Dabira.
- La plainte est déposée à Meaux, en région parisienne, où le général Dabira possède une résidence. Elle se fonde sur la Convention de 1984 sur la torture, ratifiée par la France , donnant compétence universelle à ses juridictions dès lors que l'auteur présumé à été localisé sur le territoire.
- En janvier 2002, le parquet de Meaux ouvre une information judiciaire.
- En mai 2002, une seconde plainte est déposée par un autre rescapé.
- En juin, les parents d'une victime se constituent partie civile.
- Fin juillet, une nouvelle plainte est déposée par un troisième rescapé.
- Le 8 juillet, le général Dabira est auditionné par les juges de Meaux.
- Il doit être entendu à nouveau le 11 septembre. Mais, le 10 septembre, le gouvernement congolais annonce qu'il n'autorisera pas sa comparution.
Pour que Vive le Congo !
Patrick Eric Mampouya
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