Après une consultation de son peuple au travers de ses institutions, de ses organes politiques et de la société civile, consultation commencée en novembre 2020 qui a accouché de tout un programme de réformes profondes de son pays, le président de la république démocratique du Congo, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, vient d'annoncer sa rupture avec le FCC de Joseph Kabila pour blocages institutionnels répétitifs à de simples fins politiciennes.
Le pouvoir vient de rappeler qu'il ne peut y avoir deux timoniers à la barre d'un État. Le fils Tshisekedi va nommer un informateur dont la mission sera de glaner une nouvelle majorité - pour éviter la case dissolution de l'Assemblée nationale. Sans nul doute, il aura une nouvelle majorité car au regard du soutien populaire constaté ce 6 décembre 2020, dans toute la RDC, les députés du FCC sont sur des sièges éjectables.
Il ne reste plus que trois années de mandat à "Fatshi Béton" comme le surnomment ses admirateurs. Si le fils d'Étienne Tshisekedi veut réussir, c'est maintenant qu'il doit agir. Ceux qui l'ont sous-estimé comprennent aujourd'hui qu'en politique, seuls priment les objectifs qui conduisent à la réalisation de grandes ambitions portées par un individu qui veut laisser sa trace dans l'histoire de son pays.
Nous attendons de voir comment vont réagir les caciques du FCC qui savent qu'ils sont entre le marteau d'une nouvelle alliance et l'enclume de la dissolution du parlement. Je prends le pari de l'éclatement du FCC dont une centaine de députés auraient déjà rejoint le camp des soutiens du chef de l'État de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi.
MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB',