Le contexte du pays est celui d'une banqueroute abyssale doublée d'une pandémie mondiale. Incapable de résoudre les problèmes du Congo, Denis Sassou Nguesso veut comme à son habitude provoquer des troubles dans le pays, d'autant que des querelles de succession nordo-mbochies minent son camp. Il en profite donc derrière le confinement pour déployer ses mercenaires et prendre les populations en tenaille. On apprend que le ndzokousaure vient de manigancer un prétexte pour attaquer de nouveau le Pool.
Attendez, nous avons tous vu le twérè Jean Dominique Okemba plaider sa bonne cause auprès des nkanis d'Edou - ce qui nous a permis de comprendre que le ver ne se trouve que dans la mangue du manguier de l'Alima et non ailleurs. Que viennent donc faire les pauvres Bakongos dans cette affaire ? Pourquoi déployer des soldats à Mossendjo ou Mbinda, des endroits totalement négligés par le pouvoir ? C'est une affaire mbocho-mbochie ou nordo-mbochie. Les Sudistes et les Bakongos n'ont pas à servir de bouc émissaire dans une guerre de succession.
Cette fois-ci, Denis Sassou Nguesso doit se montrer plus inventif. Qu'il lâche un peu de pauvres innocents qui n'ont jamais profité de son pouvoir et qui dans leur dénuement se débattent encore avec le coronavirus chinois Covid-19.
Que le ndzokousaure de l'Alima ne profite pas de ce que les grandes puissances ont les yeux rivés sur une pandémie exagérée par les merdias qui veulent faire avancer l'agenda d'un gouvernement national, pour massacrer les Bakongos - alors que le problème se situe dans son propre camp au Nord où ses mercenaires doivent être déployés car c'est au Nord du Congo que se trouvent les armes - même celles du conteneur volé dans le port autonome de Pointe-Noire.
Nous voyons les étrangers quitter le Congo à la hâte. Même la France exfiltre doucement ses citoyens derrière le prétexte du Covid-19 - pendant que le Liban s'affaire à renvoyer les riches commerçants libanais chez eux. Le monstre de l'Alima aurait déjà mis ses enfants au vert - certains de l'autre côté du fleuve Congo où Gabon et d'autres en Europe. Une empoignade successorale se prépare peut-être. Qui sait ? Dans tous les cas, ce n'est pas l'affaire des citoyens lambda qui vaquent à leur petite survie quotidienne. Nous savons que le clan Sassou& Nguesso a le goût du sang mêlé aux larmes des innocents. Ces bêtes retrouvent une puissance érectile en tuant. Ce n'est plus nécessaire : on a inventé le viagra pour ça.
Il est déjà assez dur de mourir de faim, de soif et de maladie. Ne rajoutez pas la mort par balle perdue, non, que dis-je, par balle trouvée. Que votre palabre se règle au nord. Kalachnikov à la main ou pas. C'est déjà dur de supporter votre incompétence de fils de pêcheurs, votre manque de KiMunTu de barbarosaures primitifs. Ne rajoutez pas la folie du massacre gratuit aux quatre points cardinaux du pays - juste pour une querelle successorale. Retrouvez-vous à Oyo et que le plus rapide tire le premier.
Quand les éléphants se battent, ils ne le font pas sur le territoire des fourmis. Un proverbe mbochi qui tombe à propos pour ne pas dire à pic.
Créer des troubles pour qu'on ne se rende pas compte de votre incapacité à gérer le pays n'est pas nécessaire, chers gangsters de mauvais aloi : nous savons que rien de bon ne peut sortir de barbarosaures primitifs comme vous et de vos complices de toutes les ethnies. Et cela, depuis longtemps. Alors, s'il vous venait l'envie de vous canarder, le nord du pays est un bon champ de bataille pour ça. Là-bas, il y a de bonnes raisons pour mourir en défendant un pouvoir mal acquis - ce qui correspond en fait à mourir pour la défense de biens mal acquis. C'est par ailleurs plus courageux qu'une kalachnikov pointe sur une autre kalachnikov. La dépouille du Congo vous attend en prime aux vainqueurs. Dans un royaume, le pouvoir est bien sûr au bout du canon du fusil mais un canon pointé en direction du roi...
MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB'