COMMENTAIRE : La contamination en haute mer commence à causer des décès de Congolais. Pendant que les Occidentaux atteints du Covid-19 sont évacués et que d'autres débarquent sur des barges pétrolières, on commence à enregistrer les premiers décès sur les plateformes pétrolières au large de Pointe-Noire. Les Congolais ne sont pas au courant des risques encourus par les nationaux qui côtoient des étrangers dont nombreux sont porteurs du Covid-19.
Les sociétés pétrolières doivent traiter leur personnel de la même manière en matière de santé. On ne doit pas pousser la discrimination raciale à ce point en laissant le personnel local mourir sans assistance médicale. Total et ENI doivent construire des hôpitaux dignes de ce nom au Congo pour leur personnel - indépendamment de la couleur de la peau.
Voici un texte que j'ai reçu sur les réseaux sociaux que je partage avec vous. Notre gouvernement ne protège pas nos compatriotes exposés au Covid-19 sur les plateformes pétrolières qui commencent à mourir au large de Pointe-Noire - sans soins adéquats, Total et ENI étant incapables de leur fournir un traitement :
" Pointe-Noire : 25 Blancs de Total et Eni infectés du Coronavirus ont fui la ville par le vol Air France du 17 avril 2020.
La capitale économique du Congo comptabilise officiellement plus de 50 cas infectés du Coronavirus. Mais, tout le monde sait qu’il y a plus de 200 cas, dont la majorité sont les employés des sociétés pétrolières Total et Eni ayant séjourné en Europe et revenus au Congo entre février et mars 2020.
Les responsables de ces deux entreprises les ont cachés sans aviser le comité de riposte. Ces Blancs, ont propagé le virus à volonté aux travailleurs congolais dont certains sont décédés. Afin d’échapper au système sanitaire défaillant congolais, ces 25 Blancs ont rejoint l’Europe le 17 avril dernier par un vol d’Air France.
« Nous avons voyagé avec des personnes porteuses du Covid-19, qui ont toussé durant le voyage », affirme un passager congolais ayant la nationalité française. Le 17 avril dernier, Air France, qui s’entête à ne pas lâcher la destination Congo, a embarqué dans son Airbus 330, 25 Européens présentant des symptômes du Covid-19.
D’autres passagers du même vol, n’ont pas compris comment l’inconscience et la méchanceté pouvaient habiter ces malades. Dans un espace aussi fermé qu’un avion, la propagation du virus est pratiquement 100 %. Ces Blancs-là ont mis la vie de l’équipage et des passagers en danger. Ils se savaient porteurs du virus et ont décidé quand-même d’embarquer.
L’un de ces Blancs a confié à un Congolais fuir le Congo où les hôpitaux sont défectueux et manquent de tout. Pourtant, il ne s’est pas soucié de passer des semaines sur les plateformes pétrolières où il a contaminé d’autres employés.
Des employés congolais de Total et Eni sont décédés du coronavirus à Pointe-Noire créant la panique dans la corporation. Mais la faute revient aux responsables de ces deux sociétés qui ont caché leur état de santé. Une irresponsabilité adoubée de racisme, vu que les morts sont des pauvres Noirs congolais.
Un autre vol commercial d’Air France au départ de Pointe-Noire est annoncé pour le 26 avril. Air France enfreint la fermeture des frontières décrétée par le gouvernement, profitant de la faiblesse du Pouvoir devant la France.
Les Français du Congo ont eu tout le temps pour quitter le pays et ne l’ont pas fait. Cette compagnie est interdite de vol aux USA où sont bloqués de centaines de milliers de Français grâce à la détermination et inflexibilité des autorités américaines.
Les employés noirs de Total et Eni doivent ouvrir les yeux et demander des comptes aux Blancs pour cette passivité qui leur coûte la vie."