Lors de mon dernier passage à ZIANA TV, j'avais prédit que face aux malades du Covid-19, faisant fi du serment d'Hippocrate, les médecins prendraient la poudre d'escampette. Mal équipés, totalement démunis de tout, dans l'impossibilité d'administrer le moindre soin, que leur restent-ils sinon sauver leur peau, déjà qu'ils sont mal payés ? Une dictature peut au moins se doter d'hôpitaux dignes de ce nom. Ne serait-ce que par honneur national. Cependant, ce n'est pas le genre de considération qui prime quand les nantis du PCTue vont se faire soigner à l'étranger, délaissant les hôpitaux nationaux.
Avec la fermeture des frontières pour cause du Covid-19, les membres de l'ethnie-État se retrouvent face à leurs propres erreurs. Pour avoir négligé l'hôpital public, vu que les frontières sont fermées et que les hôpitaux de France et de Navarre sont encombrés, ils voient la mort planer sur leur tête. Quand vous avez délaissé l'hôpital - au lieu de lui doter de moyens et de structures, l'hôpital à son tour vous délaisse.
La clinique Guénin refuse de prendre en charge un malade atteint du coronavirus Covid-19. La fuite ici devient un refus systématique. Comment peut-on vivre à domicile avec un tel malade si tous les hôpitaux refusent de le recevoir ? N'y a-t-il pas le risque de voir cette maladie causer des dégâts considérables ? En effet, l'hospitalisation est un moyen d'éloigner la contamination du peuple - en isolant le malade. Avec notre modus vivendi fait d'une trop grande promiscuité, on peut craindre que le spectre du Covid-19 s'étende rapidement à tout le pays en très peu de temps...
L'Etat doit équiper et restructurer les hôpitaux en créant des secteurs réservés aux malades du coronavirus. On peut utiliser à dessein des stades de football où des parties seraient réaménagées afin d'accueillir des malades du Covid-19. A quoi servent les millions récoltés ici et là si le gouverne-MENT ne les utilise pas à bon escient ?
Nous attirons l'attention du chef de l'État que seul un lieu spécifique à cette maladie peut permettre de ramener la sérénité à l'hôpital. Que Denis Sassou Nguesso demande donc aux Chinois de nous construire un hôpital de campagne de 3000 lits équipés de respirateurs, un hôpital dans lequel les médecins seront équipés comme il le faut et où il sera possible de soigner des malades - au lieu de les laisser mourir.
On ne peut pas soigner les malades du coronavirus Covid-19 dans des structures sanitaires conventionnelles. Le cas Mvoulaléa a montré comment le CHTue s'est vidé de tous ses malades qui ont préféré aller mourir à domicile...
Face à l'incompétence et l'inexpérience de madame Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la santé de ses ongles à embellir, le grand ndzokousaure himself doit monter au créneau. Certes, il a un coup d'État à gérer mais cela ne lui empêche pas de donner des directives. Nous avons un comité d'experts alloués à ce problème. Il faut leur donner les moyens de travailler !
Le Congo doit se doter de respirateurs, de combinaisons isolantes, de masques, de gants, de surchaussures, acheter de la chloroquine. J'avais estimé qu'un petit milliard de francs CFA ne suffisait pas. Il semble que le Congo ait réservé 200 milliards de francs CFA pour lutter contre le Covid-19. Eh bien que cet argent serve à quelque chose au lieu de s'évaporer dans les poches de cupides !
Quand je regarde comment réagissent des pays comme le Rwanda, le Gabon face au Covid-19, j'ai honte à la place de notre gouvernement. C'est incroyable que des hommes d'État n'aient aucun sens de l'honneur, de la dignité, de la responsabilité. Ils préfèrent entrer dans l'histoire comme des voleurs que comme des hommes de haute valeur ajoutée morale. C'est une tragédie qui risque de tout emporter, eux y compris car ils n'iront pas se faire soigner ailleurs. Le coronavirus va peut-être leur donner une bonne leçon en leur faisant regretter de ne pas avoir doté le pays d'hôpitaux dignes de ce nom. C'est terrible de voir tant de petits hommes courts sur idées, sur compétence, sur honneur et sur dignité, des nains politiques qui ont pris le pays en otage et qui vont l'entraîner dans l'abysse de la honte mondiale, allant jusqu'à mourir de leurs propres excès. Même la folie incarnée au sommet d'un État ne ferait pas ce qu'ils font. Hélas, ils ont assassiné la honte, dévoré l'honneur à table, jeté dans les chiottes leur KiMunTu. Ils ont accepté de rétrograder à l'état de l'animalité pour se donner de la suffisance matérielle, de la richesse volée dans les caisses de l'État pour faire oublier qu'ils ne sont en fait que des ... des barbarosaures primitifs, des sauvages en col blanc, des monstres à visage humain.
MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB'