Tous les observateurs de la vie politique congolaise se rendent compte qu'il se prépare quelque chose de dramatique au Congo. Le premier indicateur a été le discours du twérè Jean Dominique Okemba, secrétaire général du Conseil National de Sécurité du royaume d'Oyo-Congo. S'en est suivie la dispersion des miliciens et mercenaires à la solde de la dictature du PCTue aux quatre coins cardinaux du Congo. On croyait que le coronavirus chinois était le seul ennemi invisible. On se trompait -jusqu'au jour où sur la place d'un marché de Brazzaville, le Colonel Bangui (peut-être sous l'influence de la drogue du même nom) lui donna un visage, non, deux visages de Bakongos. Normal : si les Mbochis éliminent Denis Sassou Nguesso, pour éviter une guerre civile mbocho-mbochie, quoi de plus habile que d'accuser les Bakongos ? N'ont-ils pas tué Marie Ngouabi en attribuant l'assassinat aux Bakongos ? "BAKONGOS BA BOMI MARIEN !" Le criminel récidive toujours : Les nordistes ont tué le président Marien Ngouabi ; ils peuvent liquider Denis Sassou Nguesso pour conserver le pouvoir dans leur clan.
Quand on allume un feu et qu'on ne peut éviter l'incendie, il suffit de déplacer le feu pour que l'incendie prenne ailleurs. Depuis toujours, le Pool flambe si bien !
Franchement, j'admire la résilience de notre peuple : absence de structures de développement, des infrastructures chinoises qui se délabrent rapidement après avoir coûté des milliards, pauvreté chronique, banqueroute provoquée par le vol des fonds publics doublé d'une chute sèche des prix du pétrole, AVC, malaria, Zika, VIH, Covid-19, système de santé inexistant, chômage, faim, soif, violences arbitraires avec ethnodiscrimination, confinement qui ne fonctionne pas - alors que le coronavirus chinois plane au-dessus des nez, spectre d'un coup d'État mbocho ou nordo-mbochi, et au final, les éléments de la nature se déchaînent avec des averses qui inondent tout, accentuant le dénuement, un soleil écrasant qui pèse sur les crânes, un environnement insalubre, la pollution par les torchères pour la ville de Pointe-Noire, des routes inexistantes, etc. En dépit de tout cela, nos compatriotes s'accrochent à la vie.
Même si les barbarosaures primitifs des bords de l'Alima et leurs complices de toutes les ethnies ne savent pas ce qu'est l'empathie, je crois qu'ils ne doivent pas ajouter la souffrance à la souffrance déjà très grande de notre peuple. Même le lion accorde du répit à ses proies.
Quand la dictature par le colonel Bangui accuse Escobar et Indien, deux Bakongos que son tribalisme indexe - de fomenter un coup d'État avec l'aide de mercenaires de la RDC, ne voit-elle que le mensonge est trop gros ? Attendez, n'importe qui ne peut pas organiser et exécuter un coup d'État. Si même le pasteur Ntumi ne le peut, ce ne sont pas deux de ses ninjas nsiloulous qui le peuvent : il faut d'énormes moyens pour entretenir des mercenaires ! Et je ne vous parle même pas de l'appui des puissances étrangères..
Comment un vendeur de charbon comme Escobar peut-il faire pour avoir des moyens financiers et logistiques pour perpétrer un putsch ? Il faut arrêter les prétextes bidons car un jour, ces crimes contre l'humanité risquent de ne plus passer aux yeux de la communauté internationale. Le ciel ne tombe pas. La grêle, si.
Ceux qui ont les moyens de lever des mercenaires et qui ont des entrées à Kinshasa, on les connaît : ils mangent à la table de Lucifer Sassou Nguesso himself. Le ndzokousaure n'a-t-il pas déclaré à ses proches que personne ne pouvait organiser un coup d'État au Congo ? Qu'est-ce qui a donc changé aujourd'hui ? Si un milliardaire comme le Général Dabira n'a pas pu le faire, comment deux paysans peuvent-ils réussir là où le plus intelligent des Généraux congolais a échoué ?
Denis Sassou Nguesso fait semblant de dire que la menace est dans le Pool en espérant débusquer l'ennemi qui partage son ngoki. Ou bien il veut certainement poursuivre son opération Mouébara en surfant sur un prétexte qui lui donnera l'occasion de réduire les populations Kongos du Sud.
On le constate : quand approche une élection présidentielle au Congo-Brazzaville, l'ethnie-Etat invente des troubles ou les provoque carrément. La soldatesque du régime en profite pour réduire à néant les efforts de notre peuple en cassant les maisons, en détruisant même les arbres fruitiers.
Le goût du sang que les dignitaires du régime boivent au sein des loges, ils le connaissent et l'entretiennent. Quand le besoin du sang se manifeste comme l'avait dit un policier, c'est la milice ethnique qui va remplir les fûts vides. Toujours du sang des mêmes : le sang succulent des Bakongos.
De grâce, laissez les Bakongos en dehors de ça : ESCOBAR ET INDIEN N'ONT PAS LES MOYENS DE FAIRE UN COUP D'ÉTAT.
Jean Dominique Okemba, le twérè, a dit aux nkanis à Edou qu'il était Général comme les autres et qu'il avait les HOMMES. SES HOMMES ! Escobar et Indien ne sont pas des Généraux de l'armée ethnique. Leur seul crime, c'est d'être des Bakongos. On les voit mal aller recruter des mercenaires à l'étranger.
Soit Denis Sassou Nguesso piège ses ennemis, soit ce sont ses ennemis qui le trompent. En dispersant sa soldatesque sur l'ensemble du territoire, ne voit-il pas qu'il affaiblit sa défense ? Ce n'est pas en allant bombarder le Pool une fois encore qu'il va résoudre la conspiration qui se trame pour le chasser du pouvoir au sein de sa propre richissime ethnie...
Un éléphant, ça trompe énormément mais il suffit qu'il se trompe une fois pour que ça soit l'erreur de trop. Les fauves du Pool n'ont pas les dents assez longues pour chasser l'éléphant de l'Alima. Par contre, les défenses des éléphanteaux ont eu vingt-quatre ans pour grandir et aiguiser leur appétit du pouvoir. Ils ont échoué lors des événements du 4 mars 2012. Cette fois-ci, ils ne commettront pas les erreurs de Dabira. Un coup d'État est un grand risque. S'ils sont décidés à le mener jusqu'au bout, ce n'est certainement pas avec l'argent de la vente du charbon de bois qui entraîne la dévastation de ce qui reste des forêts du Pool qu'une pareille opération est possible...
MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB'