En général, le régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso fait peu cas des étudiants congolais qu'il envoie lui-même à l'étranger : ils sont souvent privés de bourses d'études si ce ne sont pas des études qui ne sont pas payées. Nous nous rappelons encore du scandale provoqué par la situation des étudiants congolais à Cuba. Avec l'apparition du coronavirus en Chine, la situation des étudiants congolais dans ce pays est devenu plus que dramatique - notamment ceux qui étudient à Wuhan : ce n'est pas le coronavirus chinois qui risque de les tuer mais la faim.
Voir des étudiants congolais abandonnés à eux-mêmes en Chine nous donne une lecture significative de la nature de la structure qui administre notre pays : un État menteur, un État irresponsable, un État qui a assassiné la honte, un État indigne, un État absent quand son peuple et ses citoyens ont besoin de lui, un État familial, clanique, privatisé, un État incapable, sans grandeur, sans honneur qui abandonne des étudiants qu'il a lui-même envoyés en Chine dont 105 à Wuhan, bref, un État criminel, un État gangster, un État kleptomane, un État voyou, un État fou, inhumain, en somme, un non-État, un groupe de malfaiteurs pratiquant du gangstérisme comme seul moyen de se maintenir au sommet du pays.
Pendant que tous les autres États s'occupent de leurs citoyens en Chine, notre groupement de malfaiteurs se réduit à des promesses qui ne seront jamais tenues : 200 millions de francs CFA de promesses, zéro franc envoyé aux étudiants congolais en Chine...
Des étudiants congolais errent dans les rues, à Wuhan, en Chine, le ventre vide, en quête de quelque chose à manger. Des étudiants réduits à la mendicité par un État mendiant parce qu'il détourne tout l'argent qui se trouve dans les caisses du Trésor public - pour ensuite aller endetter le pays, ce qui est une forme de mendicité à ce niveau. On doit s'endetter pour tout, même pour acheter un vélo ! Toute une image d'un peuple qu'on affame quand on ne lui tire pas dessus.
C'est dans les petites choses que l'on juge la qualité des hommes. Ce n'est pas un État mais un club de gangsters incapables de gérer cinq cents personnes. Comment ces ngwakatours en costume cravate peuvent prétendre s'occuper de 5 millions de personnes ?
Tout ce que les membres de ce non-État savent faire, c'est multiplier les conquêtes féminines. Un non-Etat bonobo, lubrique, un non-État incompétent composé de brigands en col blanc, des énergumènes dont la crasse intérieure fait ressembler à des poubelles humaines.
Nous n'avons pas besoin du coronavirus chez nous car nous avons déjà un non-Etat coronavirus. Au Congo, la déchéance humaine a pris le pouvoir et conduit notre peuple vers la perdition. Ils ont fait de notre Congo un enfer.
Mon message au non-État nyongologue : si vous ne vous occupez pas de vos étudiants, les Chinois finiront par vous les renvoyer. Et vous aurez le coronavirus chinois se promenant librement dans les rues de Brazzaville, de Pointe-Noire, entre autres villes du Congo. Un État a au moins le sens de l'honneur quand il a tout perdu. Or, vous avez perdu même le sens de l'honneur. C'est pour cela que je parle de non-État. Le monde vous regarde, la Chine qui vient de refuser de financer la Zone Économique Spéciale de Pointe-Noire vous regarde, les Congolais vous regardent. Un jour, vous recevrez la gifle de l'histoire...
MBUTA NE NKOSSI ZA MAKANDA,
Lion De Makanda,
Mwan' MINDZUMB'