La preuve que la douane de notre pays est mbochisée à souhait comme la plupart des administrations publiques voire la force publique dans une vidéo : en dansant, des douaniers fredonnent un chant en mbochi à la gloire d'Onanga pour avoir été un grand prédicateur du vol et du détournement de deniers publics. Voilà le mal, voilà ce que j'ai toujours dénoncé et qui conduira le Congo tout droit dans l'abîme - sans possibilité de retour à la terre ferme : le tribalisme ou ethnocratie encouragé par Denis Sassou Nguesso lui-même.
Le petit successeur d'Onanga, un autre Mbochi, ne fera pas mieux que lui. Il risque même de faire pire sous le conseil de ses parents mbochis : il a une fortune de retard à rattraper - déjà vis-à-vis de ses subalternes. Et il va s'y mettre très vite. On ne change pas les mauvaises méthodes qui ruinent si bien un pays ! On va murmurer aux oreilles de Koumou pour lui montrer le chemin du détournement du denier public et de la corruption qui vous enrichit à souhait. Koumou est un Mbochi. Face à l'argent facile, il n'y aucun saint parmi les Mbochis : les faits depuis 1997 nous le prouvent. La prédation a pris le pouvoir dans notre pays ; il est normal qu'elle choisisse ses serviteurs parmi les prédateurs. Ce n'est ni la compétence, ni la vertu qui sont nécessaires pour occuper un poste de décision dans notre pays : il suffit d'être proche du barbarosaure en chef, l'inamovible roi du pays...
Question : comment le jeune successeur d'Onanga va-t-il diriger les douanes du Congo avec un personnel mbochi acquis aux méthodes immorales de son prédécesseur ? Parions qu'il tombera dans la soupe comme Mbochilix Gangster 1er - si ce n'est pas déjà fait. KOUMOU NE CHANGERA PAS LES PRATIQUES EN COURS AU SEIN DE LA DOUANE : IL VA JUSTE S'EN ACCOMMODER... On peut prendre les paris dès maintenant.
Vous voyez toujours un Mbochi remplacer un Mbochi à la tête des institutions du pays. Cela pourrait s'expliquer par la mbochisation de tout le secteur public : les Mbochis appartenant à la caste supérieure royale ne supportent pas un chef non Mbochi qu'ils défient au quotidien dans les ministères. Un Mbochi comme chef garantit la continuité des moeurs qui ruinent le pays. C'est l'assurance du statu quo, de la continuité des mauvaises habitudes. Denis Sassou Nguesso encourage cela parce qu'il ne veut pas que les secrets de la vandalisation du pays par une ethnie ne puissent pas sortir des bureaux. Il y a plus que la haine du Mukongo. Il y va aussi de la volonté de ruiner tout un pays au profit d'une ethnie afin qu'elle soit la plus puissante du pays - afin qu'elle demeure à jamais au pouvoir. L'ethnie-Etat est au sommet de toutes les structures au Congo dans tous les domaines : politique, économie, médias, Etat, force publique, initiatives privées.
Avec les barbarosaures de l'ethnie-Etat, la sociologie du comportement est facile à faire : ces gangsters prédateurs vont onanguiser Koumou, le petit diplômé en balbutiements qui n'aura que le choix de poursuivre la politique de son prédécesseur. N'est-ce pas pour cela qu'il a été nommé ? Les pratiques en cours au sein des douanes ne vont pas changer. La cupidité et l'esprit du lucre feront le reste. Onanga avait la réputation d'être si riche qu'il parvenait à corrompre tout le monde. Il paraît qu'il aurait même corrompu une sauce nationale avec une mallette de pétrocfas pour qu'il se taise. Il paraît...
Suivant l'exemple de leur gangster en chef, le ndzokousaure suprême, la meute des prédateurs de l'ethnie-Etat ne laissera rien de la dépouille Congo : même pas la peau et les os. Les mbochisaures de l'ethnie-Etat squatteront le sommet de l'État tant qu'il restera une cacahuète à gratter. Je les compare à ces grosses fourmis rouges qui envahissaient mon village natal une fois dans l'année, à la même heure de la nuit exactement un an jour pour jour, et qui ne partaient que tous les insectes et toutes les miettes dévorés. L'ethnie-Etat ressemble à ces voraces kambis sans pitié. Ils vont tout dévorer et fuir le pays quand il ne restera plus rien pour échapper à la vindicte populaire. Les kambis s'en vont quand ils ne reste plus rien...
NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MUNTU