Bonjour, LDM !
Votre plaidoyer pour ce que vous pensez être l'une des solutions à essayer pour sortir ce pays de sa situation actuelle, paraît tout à fait défendable. Comme je venais de vous le dire, aller vers le président actuel du Congo pour un dialogue franc et constructif pour ce pays, n'est pas du tout un délit. Dans le rapport de force actuel, on peut aussi bien être accusé de non-assistance à personne en danger, toute personne qui se contenterait de nier l'évidence qu'actuellement il y a un président au Congo, et que les souffrances du peuple lui sont imputables. Alors que faire ? En tant que retraité qui souffre, je dirais que toutes les solutions qui se présentent sont à explorer.
Oui, il n'y a pas qu'à Paris qu'on entend le bruit des casseroles ; à Brazzaville aussi, devant la poste. Il s'avère que cela n'est plus suffisant pour faire avancer les choses. De même qu'il n'est pas superflu de se poser des questions sur les dérives autoritaires des dirigeants de l'Etat, quand on voit que des anciens militants de la liberté en France et ailleurs en Occident sont devenus les inspirateurs de ces dérives ? Alors, la sagesse commande peut-être de faire acte d'humilité, et de penser que le radicalisme n'est pas toujours opportun dans une situation où le rapport de force a peu de chance de s'inverser, quelle que soit la détermination des acteurs, qui ne sont que des hommes.
Je crois que dans l'état actuel des choses, il est de mise de laisser l'éclosion des solutions, de les expérimenter, puisque l'on ne sait jamais d'avance laquelle est la meilleure.
Merci !
MWANGOU