La présence de Bruno Le Maire à Brazzaville au chevet de Denis Sassou alias Nguesso pour lui administrer une promesse de 135 millions d'euros était un indicateur qui clignotait dans le sens d'un accord imminent entre le FMI et le Congo (Brazzaville) - bien que l'ethnie-Etat privé parce que privatisé de notre pays ne remplissait pas les exigences de bonne gouvernance et de non corruption. Il fallait sauver le serviteur Sassou. Dans l'intérêt de son maître.
Nous savions que le FMI qui n'est qu'un instrument financier entre les mains des puissances allait finir par signer un accord avec le Congo. Nous en espérions une grande rigueur de la part de cette institution mais nous voilà bien déçus. Le FMI, c'est l'argent de la France, des Etats-Unis, de la Chine et de tous les pays qui en sont membres. Au lieu de prêter sur le plan bilatéral, on prête derrière une institution financière dont le métier est l'art de la récupération rapide des investissements.
Ne nous réjouissons pas trop vite à cause de cet accord : Le FMI ne sauvera pas le Congo car derrière, cet argent ne produira pas de plus-value et de profits mais servira à payer les salaires et à payer d'autres dettes non renégociées tout en étant détourné. NOUS LE REPETONS : LA DETTE AJOUTEE A LA DETTE CREE, SI L'ARGENT NE PRODUIT PAS DE LA PLUS-VALUE, JUSTE DU SURENDETTEMENT. Si avec plus de 14000 milliards de francs cfa, le monstre de l'Alima n'a pas pu doter le Congo d'un tissu industriel, ce n'est pas maintenant qu'il le fera. Et vous aurez noté qu'en dépit des réserves, le FMI signe un accord qui n'arrêtera ni la mauvaise gouvernance, ni le détournement des deniers publics dans notre pays. Ce qui se passe est facile à comprendre : la France sauve son serviteur Denis Sassou Nguesso car il est le meilleur garant des intérêts français et étrangers au Congo. Ce sauvetage leur donne une mainmise encore plus grande sur notre pays. A-t-on besoin de vous rappeler les mots du Général de Gaulle ? Si oui : " LA FRANCE N'A PAS D'AMIS. QUE DES INTERETS ".
Bruno Le Maire est allé prévenir Sassou qui va obéir aux injonctions de son maître : l'Hexagone. Nous allons encore un peu plus perdre le contrôle sur les ressources de notre pays. C'est triste mais dans un monde de requins et de sardines, on ne peut pas demander au requin de ne pas suivre ses instincts primaires. Eh bien, le monde de la finance est un monde de requins. Quand la sardine demande l'aide du requin, c'est qu'elle désire se faire manger. Les Congolais doivent se préparer à plus de douleurs, plus de souffrances. Les requins de la finance n'ont pas pitié de bans de sardines. Ils dévorent les Etats et les pays. Sans état d'âme.
NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU