On reconnaît l'éléphant à sa trompe qui trompe énormément. Et aussi à sa gloutonnerie. Pendant que Denis Sassou Nguesso courtise madame Christine Lagarde en demandant conseil à Dominique Strauss Kahn et lèche le cul du FMI pour infliger au Congo un programme d'ajustement structurel, Lucien Ebata, docteur ès magouilles, bombardé nouveau conseiller spécial, recherche auprès des banques des eurobonds d'un montant de 500 millions de dollars - car les eurobonds n'exigent pas de garanties pour obtenir les prêts. C'est plus pratique dans la mesure où le Congo a gagé son pétrole, sa seule monnaie d'échange, pour plusieurs années, à la Chine.
Avant de prêter à Denis Sassou Nguesso, que les banques se souviennent de l'expérience de NATIXIS qui n'a pas encore été remboursée : ils prennent mais n'ont rien à donner en retour car Denis Sassou Nguesso a tout volé en vidant les caisses de l'Etat congolais. Les barbares ne tiennent jamais parole. Ce sont des barbares, des hommes sans foi, ni loi. Tout ce qui les intéresse, c'est l'argent, de l'argent pris au nom d'un peuple mais dépensé juste par un clan et détourné pour le transformer en argent privé - quelque part dans un paradis fiscal.
Non, le Congo n'est pas en faillite car c'est Denis Sassou Nguesso qui est tout seul en faillite en tout ce qu'il entreprend. Comment un homme qui prêtait aux autres Etats africains et qui partageait de l'argent même à ceux qui n'en avaient pas besoin - comme les paysans espagnols - se trouve aujourd'hui sur la paille, sans un rond ? Comment a-t-il fait pour dépenser en si peu de temps 15000 milliards de francs cfa ? Il ne le sait pas car c'est un barbare qui dépense sans compter de l'argent qui ne lui appartient même pas. C'est plus facile, n'est-ce pas ? Oui, c'est très aisé d'emprunter au nom de tout un peuple car il sera toujours là pour rembourser l'argent qu'il n'a même pas vu. Lui prêter de l'argent se fait toujours à vos risques et périls car s'il reçoit le pactole, c'est le peuple congolais qui est le débiteur. Eh oui, on ne peut pas le poursuivre, lui, le flambeur. Ce sont les comptes d'un pays, le Congo, que les Hassan Hojeij du monde saisissent. L'avenir du Congo est à jamais compromis pour de nombreuses générations. Les barbares s'en fichent car leurs enfants sont à l'abri du besoin.
Pas sûr et certain que le FMI suivra facilement la trompe de l'éléphant, ce coup-ci, Denis Sassou Nguesso a demandé à Lucien Ebata de chercher des financements qui n'exigent pas de garanties. De sorte à ne pas faire mentir l'adage : Quand on te promet à droite, cherche à gauche. Cependant, nous espérons que la réputation sulfureuse de l'ethnie-Etat lui fera rater toutes les initiatives pour obtenir des eurobonds.
Denis Sassou Nguesso a tout volé. Il n'y a plus rien au Congo. Sa cupidité est sans limites.Il a toujours besoin d'argent. Quiconque prêtera à l'éléphant doit s'attendre à recevoir en retour - juste un gros coup de trompe. Ceux qui prêtent de l'argent à Denis Sassou Nguesso - en connaissance de cause - ne sont pas des victimes mais des complices. Nous leur disons : LE CONGO N'EST PAS A VENDRE. Si vous jouez en sachant que l'on perd forcément avec la Bête de l'Alima, soyez bons perdants. Nous ne rembourserons rien...
LION DE MAKANDA,MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU