Nous nous rappelons avoir incité le "gouvernement" du Congo à créer un Fonds Souverain national à l'instar de celui du Gabon qui venait d'être créé. Vous pouvez si vous le désirez faire une recherche à propos sur notre blog pour retrouver l'article en question. Le gouvernement a suivi. Nous ignorons à combien s'élevait le montant dans la cagnotte du fonds souverain avant qu'on ne puise dans la réserve (curieux que le montant d'un Fonds public ne soit pas connu par le grand public). Certains estiment qu'il contenait plus de 1000 milliards de francs cfa mais ce n'est qu'une rumeur. Il semble cependant qu'il y ait beaucoup de liquidités sur ce compte souverain dont la nature et la gestion échappent au peuple congolais. En dehors du régime, personne ne sait où Sassou cache ce pactole. Cet argent devait être préservé pour les générations futures et pour préparer l'après-pétrole. Un démon est passé. La crise s'est installée. Et le gouvernement a regardé du côté du Fonds de réserve pour les générations futures. Une main noire cupide passa. Et puis plus rien dans la caisse - même s'ils disent qu'il reste quelque chose...
Je vous rappelle ce que Denis Sassou Nguesso a dit sur le financement des infrastructures dans notre pays : "les infrastructures ont toujours été financées par de l'endettement...". Cette vidéo existe en ligne. Vous pouvez la retrouver. Que monsieur Gilbert Ondongo ne nous dise pas que l'Etat a changé de politique pour que désormais les infrastructures en cours - donc déjà budgétisées - soient financées avec l'argent des générations futures - alors qu'on s'est au préalable endetté pour les réaliser ! Etrange. Les investissements en cours étaient déjà financés. Comment expliquer qu'il faille à nouveau les refinancer - d'autant que les retombées sur le peuple ne se font pas assez ressentir ? Il y a un truc qui ne colle pas.
De grâce, qu'on arrête des dépenses de prestige qui ne visent que la gloire du monstre de l'Alima ; cet argent peut être mieux employé pour l'intérêt du peuple. Avant d'utiliser l'argent public, il faut d'abord en prouver l'intérêt public. Quand Ondongo parle de rythme de développement et d'ambitions, il ne démontre en rien en quoi les petites bricoles du régime dictatorial profitent à notre peuple dans son ensemble. Le développement profite à tous et non à quelques-uns et il doit venir vous trouver devant votre porte. Dans un pays où l'eau courante et l'électricité manquent ainsi que la nivaquine, on ne peut pas parler de "développement" parce que le président construit des palais présidentiels qui ne servent à rien aux quatre coins du pays. Je ne vous parle même de la tomate que nous importons...
Souvenez-vous de la vague réponse de Denis Sassou Nguesso à la question d'un journaliste qui voulait savoir où était passé l'argent des générations futures. Gilbert Ondongo, ancien ministre des finances de Denis Sassou Nguesso a répondu à la question selon un ami. Il affirme que le régime illégal de Brazzaville a puisé dans le Fonds de réserve pour payer les salaires des fonctionnaires et les bourses des étudiants. L'ancien argentier de Denis Sassou Nguesso reconnaît qu'au Congo, les dépenses sont désormais largement supérieures aux recettes - d'où la nécessité de faire une ponction dans le Fonds de réserve des générations futures : cela indique que l'Etat congolais a de plus en plus de mal à emprunter auprès de ses anciens débiteurs et il serait important de savoir depuis quand Sassou a commencé à piocher dans la cagnotte. Combien d'argent s'y trouvait ? Combien a été pris ? Combien reste-t-il ? Où se trouve ce pognon ? Qui s'en occupe personnellement ? Qu'est-ce qui nous prouve qu'il a vraiment été utilisé dans l'intérêt des Congolais ? Monsieur Gilbert Ondongo, bien que plus précis que son maître Denis Sassou Nguesso, n'a pas apporté ces détails. Les générations futures dans notre pays sont soi-disant sacrifiées au profit des générations présentes - alors qu'en réalité l'argent du pays est détourné pour acheter des villas cossues en Espagne, en France, au Portugal quand il ne finit pas dans les paradis fiscaux.
Il faudra que la dictature nous justifie comment un tout petit pays comme le Congo peut avoir une masse salariale de 410 milliards par an. Monsieur Gilbert Ondongo - même s'il n'est plus aujourd'hui ministre des finances doit un jour rendre des comptes car il sait ce qu'il en est de l'argent du contribuable et du citoyen congolais. Il a longtemps été au coeur du système puisque rien ne fonctionne et ne se fait sans argent. Par conséquent, où qu'il se cache, il faudra aller le chercher. Et il n'est pas le seul : TOUS les anciens ministres de finances du Congo - sans exception doivent rendre des comptes - sans oublier le dernier en exercice. La transition démocratique y veillera au moment opportun.
Denis Sassou Nguesso a été obligé de remplacer Gilbert Ondongo au ministère des finances car ce corrompu ne pouvait plus y être maintenu mais il était au coeur du dispositif du détournement de l'argent public dont des millions d'euros ont été retrouvés dans sa villa au Portugal. Sa longévité à ce poste fera de lui un interlocuteur privilégié. Il sait où est caché l'argent du pays ; il sait qui prenait quoi. Nous irons le chercher même dans la jungle amazonienne. Ceci est une promesse faite au nom du peuple. Finira bientôt le temps des compromis, des compromissions et de l'impunité.
Le Congo peut faire des économies sur les exorbitants salaires du gangster en chef, des ministres et en réduisant le train de vie ruineux de l'Etat. Il n'y a que des coupures drastiques sur les petits salaires de fonctionnaires ; on peut réduire les salaires des ministres, des Généraux et de certains hauts cadres qui amassent des millions à ne rien faire. Certaines caisses noires doivent même disparaître. Toutes ces missions qui ne servent qu'à sortir l'argent du Trésor doivent s'arrêter. On aurait pu croire qu'une dictature compenserait son manque de légitimité par une meilleure gestion mais c'est sans compter sur l'incompétence, la cupidité et l'immoralité des membres qui la composent.
Il y a une solution à cette crise, une solution simple : QUE CHAQUE VOLEUR DU REGIME RENDE LA MOITIE DE L'ARGENT VOLE A L'ETAT. Et là, je me montre bon seigneur en évitant d'exiger TOUT L'ARGENT DEROBE AU PEUPLE CONGOLAIS. A quoi leur sert-il de garder tous ces milliards de dollars dans les banques étrangères quand ils savent que les Mindélés prendront tout ce magot dès qu'ils perdront le pouvoir ? Qu'ils fassent amende honorable pour une fois...
Le Congo est un pays passoire où les étrangers constatent que l'Etat, en fait, se contente de participer au pillage du pays en accompagnant les multinationales - sans prendre la peine de contrôler quoi que ce soit. Ils se mettent eux aussi allègrement à s'enrichir très vite et trouvent que le Congo est un pays merveilleux. C'est pour cela que l'on voit des Camerounais, des Sénégalais, des Chinois, des Libanais, des Français, etc, se mêler de nos affaires quand ils sont chassés du Congo - alors qu'ils négligent les affaires de leurs pays respectifs où il y a aussi des dictateurs. C'est un indicateur qui ne trompe pas...
Si un certain gangster en chef, un gangster d'Etat se croit à l'abri de ses crimes, crimes de sang, crimes économiques, crimes en tous genres, derrière un bouclier nommé "Constitution", qu'il sache que nous changerons la Constitution pour en faire non pas un bouclier protecteur pour le criminel mais une cage de prison pour tous ceux qui ont trahi la nation. IL SUFFIRA DE CHANGER LA CONSTITUTION. Ce n'est pas très compliqué à réaliser...
Ceci montre bien que la crise couve au Congo qui mange désormais les os gardés aux frais pour les générations futures. La seule question qui vaille être posée est la suivante : dans quel état retrouverons-nous le Congo à la fin de cette tragédie politique ? Nous discutons tous les jours avec des fils et filles du Congo qui sont prêts à revenir au pays relever le défi du développement et du bien-être de notre peuple. Je ne parle pas d'affairistes mais de passionnés, d'amoureux du Congo qui veulent investir et s'investir dans la transformation du paysage national du nord au sud...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU