Le mal est au pouvoir dans notre pays. Il a un nom : Denis Sassou Nguesso. Comme tout parasite, un dictateur s'accroche à la proie jusqu'à la tuer ou à en mourir. Le régime du parti congolais des Tueurs et des Tricheurs détient TOUS les pouvoirs temporels : politique, économique, médiatique, militaire, idéologique. Nous avons fait la preuve que rien ne peut vaincre Denis Sassou Nguesso et ses sbires si l'on s'en tient aux forces politiques conventionnelles qui jouent la démocratie par opposition de projets. Depuis 1997, toute menace au régime est ou assimilée ou détruite. La preuve, la plupart des opposants sortent du régime qui les avait assimilés en les intégrant à la mal-gestion du pays. Il n'y a qu'une école politique au Congo : celle du pire, celle du PCT. Le parti unique est devenu un soleil qui fait orbiter le reste des partis politiques et associations autour de lui. Qui s'en écarte est voué à la mort. Tout astre politique doit tourner autour de Sassou et de son PCt ou mourir.
La solution, nous l'avons énoncée mais dans la conjoncture actuelle, nous n'avons pas les moyens de la mettre en pratique comme l'on fait les Burundais. Sassou l'a compris qui s'en prend désormais à la seule menace armée qui se trouve en face de lui : le pasteur Ntumi et ses Nsiloulous. Et s'il faut détruire le Pool au travers d'un génocide, il n'hésitera pas, d'autant qu'il a le pouvoir légitime de tuer en masse - sans redouter la moindre poursuite. Le crime politique est devenu au Congo-Brazzaville un crime parfait. Bref, le droit de tuer à tort et à travers. Un excès qui a accentué la dérive d'un système qui frappe tous azimuts dès qu'un regard indésirable ou une parole tordue se manifestent. Le gangstérisme d'Etat et la terreur sont devenus un mode de gouvernance. Sassou n'a-t-il pas donné comme première mission à son gouvernement de capturer Ntumi, mort ou vif ? De qui ou de quoi prétend-on libérer le Pool ? le pasteur Ntumi construit des écoles, Sassou les détruit. Ntumi bâtit des dispensaires, Sassou les démolit, Ntumi édifie des lieux de culte, Sassou les bombarde avec ses hélicoptères de combat pilotés par des Ukrainiens. La capacité de nuisance du régime des crocodiles du Parti Congolais des Tricheurs et des tueurs semble illimitée. Le seul adversaire à la taille du dictateur n'est pas le peuple mais le dictateur lui-même. Et nous allons expliquer pourquoi.
Nombreux sont mes compatriotes qui sont désespérés, blasés, dépités. Ils ne croient qu'on ne puisse vaincre le régime dictatorial du tueur infatigable Denis Sassou Nguesso, tellement elle semble tout décimer sur son passage. Jeune et peu expérimentée, l'opposition peine à trouver un nouveau souffle. Coupée de sa base, l'élite qui pilote l'opposition semble désarmée, déroutée. On encercle ici, on affame là, on séquestre de ce côté quand on ne terrorise pas tout le peuple. Tout semble perdu d'avance. Cependant, ne désespérez pas : une dictature, même la plus puissante comme a été celle d'Hitler meurt de son propre poison fait de tous ses excès. Regardez donc le niveau des excès d'une dictature pour savoir à quelle heure de la nuit elle se trouve. Ensuite, vous déduirez combien de temps il reste pour voir poindre le jour. La dictature du PCT et de Denis Sassou Nguesso n'échappera pas à la loi de l'histoire. La dictature quelle qu'elle soit, meurt toujours de ses propres excès. Les Spartiates avaient pourtant en leur temps l'armée la plus redoutable ; ils ont tout perdu par excès. Rome est tombée par ses excès. La Perse, le régime ottoman et toutes les puissances du passé sont tombées par leurs excès. Bokassa, Mobutu, Idi Amine Dada, Saddam Hussein qui voulait annexer le Koweit, tous, ont subi la loi de l'histoire.
Si le Général Nianga Mbouala vient planquer sa famille en France, c'est qu'il sait que l'heure est sombre, ténébreuse. La monstruosité a ses limites. Même l'allié français de Sassou finira par se lasser de ses turpitudes. Le temps est compté comme cela le fut pour Nabuchodonosor au temps du prophète Daniel. Nous allons de mal en pis. Incompétent et voleur du denier public, l'Etat ajoute désormais la pornocratie à son menu. L'heure est proche du jour. La crise couve. La faillite guette. Quand un pays comme le Vénézuela peine, croyez-vous que le Congo sera au mieux ? Même l'Arabie Saoudite connaît des difficultés.
Pour distraire la communauté internationale et apeurer du même coup le peuple, Sassou poursuit l'opération Mouébara et se livre à nouveau à sa partie de chasse préférée : la chasse au Mukongo. Tout scrupule bu, monsieur 8% se pavane au sommet de l'Etat par le terrorisme d'Etat, le gangstérisme d'Etat. La mégalomanie nous mène droit vers le dernier excès qui fera chuter le régime. Denis n'a plus comme adversaire que Sassou. Il prétend avoir le coeur et l'esprit froid mais l'esprit est désormais en feu et il veut tout brûler. Quiconque ne reconnaît pas son pouvoir est voué aux gémonies. Il est condamné à mourir d'une balle, de maladie, de torture ou de faim.
Nous n'allons pas dire comment l'opposition peut rebondir de peur de donner des billes aux cerbères du régime qui me lisent. Juste un conseil : quand on est coincé, il faut déléguer. Il faut rendre le jeu plus compliqué. L'opposition ne peut pas se réduire à quelques leaders. Il s'agit de tisser une toile et de la diriger même à distance, en la rendant presque autonome. De toutes les façons, lorsque l'algorithme stratégique est bien écrit, on peut contourner les barrières. Rien ne doit plus dépendre d'une seule personne. Il faut déléguer, hiérarchiser la délégation, prévoir toutes les éventualités et laisser la base jouer quand le noyau est bloqué. Si un mouvement politique s'arrête de fonctionner parce qu'on a arrêté un ou quelques leaders, c'est que la cause n'est pas partagée par tous. Tous pour la même cause, la même cause pour tous. La stratégie doit être groupsculaire et non élitiste. Nous n'en dirons pas plus. Sachez que les Nsiloulous de Ntumi sont déjà à Brazzaville en petits groupes. Ils attendent...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU