COMMENTAIRE : Le Congo, sixième pays le plus endetté du monde en 2016, est en faillite. Nous l'avons dit depuis longtemps bien avant que le prix du baril de pétrole ne soit aussi bas. Aujourd'hui, la fallite commence à apparaître au grand jour. Voici un article publié en français sur le site french.china.org.cn qui rend explicite la situation de faillite du Congo vue par l'allié chinois qui ne rit même plus jaune mais rouge. Et quand un Chinois rit rouge,ses yeux se ferment.
Qu'est donc une situation de faillite ? Une faillite d'un Etat se constate quand celui-ci ne peut plus faire face à ses obligations et que l'endettement devient le seul moyen pour lui de résoudre ses problèmes. François Fillon avait scandalisé la France en évoquant la faillite de l'Etat français, en révélant que les caisses de l'Etat étaient vides. Enfin, façon de parler ! Le premier ministre de Nicolas Sarkozy pouvait compter sur l'argent des comptes d'opération des Etats africains, des milliards d'euros qui permettent à la France d'emprunter à des taux préférentiels proches de zéro.
Voici déjà que le Congo n'arrive plus à faire face à ses obligations comme payer les salaires, les pensions, les sociétés en affaire avec l'Etat, rembourser sa dette souveraine, entretenir ses infrastructures, etc. Pourtant, en dépit de tout, Denis Sassou Nguesso s'accroche au pouvoir. Son adversaire le plus coriace est désormais la situation économique. L'économie qu'il ne maîtrise pas pourrait bien réussir là où la politique et le peuple congolais ont échoué. Cependant, ce n'est pas lui, le multimilliardaire aux cinq mille vaches et aux dizaines de milliers de caprins, lui l'homme qui n'achète que le sel (si les Libanais ne le lui offrent pas), qui va souffrir mais notre peuple dont le pays sera la proie des fonds vautours si ce n'est déjà le cas. Sassou n'aura qu'à boire son eau Okiéssi, son lait, sa bière Ndzokou, manger ses poissons-chats, son boeuf bio pour regarder la souffrance emporter doucement nos compatriotes. Le Congo est en faillite mais Sassou émerge de ce bourbier aussi sec et propre qu'un canard qui sort de l'eau sans mouiller ses plumes...
Il n'est pas certain que les Chinois qui montrent désormais des dents puissent continuer à prêter de l'argent au Congo dans un contexte où ils peuvent se procurer du pétrole bon marché n'importe où. Quand le Chinois vous montre ses dents, ce n'est pas forcément un sourire : il peut avoir envie de vous dévorer.
Au lieu de s'acharner sur le Pool dont les paysans ne demandent rien à personne, l'Etat privé du Congo parce que privatisé devrait se pencher sur les vrais problèmes du pays. Même une dictature a besoin de moyens financiers pour maintenir son étau sur un pays.
Ce que l'allié chinois dévoile, nous pouvons le croire. Denis Christel Sassou Nguesso a plongé la SNPC et ses filiales dans une situation grave. Au point où certaines filiales ne payent plus les salaires de leurs ouvriers. Il va arriver que même la SNPC ne pourra plus faire face à ses obligations. Cette société est le symbole de notre économie basée sur la rente pétrolière. Si la SNPC et ses filiales sont en déperdition, n'ayons pas peur de conclure que le Congo est en faillite.
Qu'arrivera-t-il si plus personne ne nous prête de l'argent ? Allons-nous gager nos forêts, notre littoral après avoir gagé le pétrole et les droits de douane ? Que va devenir notre pays ? Vous comprenez pourquoi l'opération Mouébara II du nom de cette mère qui a porté le plus grand criminel du monde après Hitler, n'est qu'un divertissement pour qu'on ne se focalise pas sur les vrais problèmes du Congo.
Ils doivent rendre des comptes. Nous leur reprendrons TOUT. Tous doivent rendre des comptes, quel que soit le pays où ils iront se cacher. Ce n'est que justice : quand on détruit un pays dont on a pris la direction by force, on se doit au moins d'être un bon gestionnaire. Cette racaille incompétente doublée de pornocrates doit savoir que nous ferons passer la justice. Et la justice jugera même les juges, les ministres et les procureurs...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
La crise financière causée par la chute des matières premières, notamment le pétrole, principale source du revenu du Congo, a frappé de plein fouet l'économie du Congo, avec à la clé l'arrêt des chantiers et la réduction substantielle du personnel par de nombreuses entreprises dans plusieurs secteurs d'activités.
La situation qui touche en grande partie des sociétés oeuvrant dans le secteur pétrolier, mais aussi du BTP (Bâtiments et travaux publics) fait grimper l'inflation qui, si l'on y prend garde, risque de se pérenniser en attendant le rebond espéré à l'horizon 2018.
Selon des indices, les premières entreprises touchées par cette crise sont les filiales du groupe SNPC, comme SFP ou SONAREP, ainsi que les entreprises partenaires du groupe, notamment RENCO et SICIM qui ont dû bloquer certaines installations pour non-paiement.
"Les employés de la SONAREP (filiale de la SNPC) rentrent dans leur deuxième mois sans salaire, tandis que ceux dépêchés sur le projet Mengo-Kundi-Bindi en sont à leur sixième mois inclus sans solde", a indiqué à Xinhua un employé sous anonymat.
Le secteur contribue à hauteur de 90% des exportations, 75% des recettes publiques et 60% du PIB.
L'impact de la crise pétrolière sur le Congo, quatrième plus grand producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne, se fait de plus en plus sentir sur le terrain.
DES CHANTIERS A L'ARRET FAUTE DE FINANCEMENTS
Depuis quelques temps, on constate l'arrêt de plusieurs chantiers d'infrastructures, malgré l'engagement du gouvernement à poursuivre son plan de développement dans ce secteur. L'incidence de cet arrêt est de plus en plus ressentie dans les entreprises en charge des infrastructures routières.
A Brazzaville, la dégradation des principales artères témoigne du manque de financement pour leur réhabilitation ou aménagement.
La situation préoccupante interpelle certains pays dont les sociétés sont partenaires du Congo en matière de construction d'infrastructures.
En fin de mission au Congo, l'ambassadeur de France, Jean Pierre Vidon a, lors d'une réception faisant office d'adieux, alerté les autorités congolaises sur cette situation de non-paiement des entreprises françaises qui connaissent des difficultés de paiement de leurs prestations.
Pour surmonter cette difficulté, le diplomate français a suggéré l'ouverture d'un dialogue entre ces entreprises et les autorités concernées afin de trouver un compromis à cette situation.
Pour la première fois depuis des années, le Congo est susceptible de connaître une récession financière qui pourrait perdurer si on n'y prend garde. Les perspectives à long terme pour le risque souverain du Congo dépendront de l'évolution des prix du pétrole mondial et la capacité du gouvernement d'accélérer le processus de diversification de l'économie.
Face au contexte économique marqué par la baisse du prix du pétrole, la Banque mondiale a invité le gouvernement congolais à rationaliser les investissements publics dans les secteurs à fort potentiel, notamment l'agriculture pour soutenir son économie.
"Si l'Etat fait recours à l'endettement, il faudrait qu'il s'attèle à financer les secteurs qui sont porteurs de croissance et qui n'augmente pas le taux d'endettement", a alerté le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, au cours d'une conférence de presse tenu le 11 mai à Brazzaville. "
Comment un pays qui prêtait des milliards de francs cfa aux pays africains comme le Bénin, la Côte-d'Ivoire, la RCA, le Togo, le Niger, etc, peut se retrouver obligé d'emprunter de l'argent - même à une banque kényane ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au Congo. La dictature devient folle. 500 millions de dollars, c'est beaucoup d'argent. Qu'est-ce qui garantit que le Congo pourra rembourser cet argent en 2019 ? Combien se souviennent des largesses de Denis Sassou Nguesso aux Espagnols ? Mon pays est entre les mains de cupides incompétents pornocrates qui vont le plonger dans l'abîme...