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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 11:20
DECES DE PAPA WEMBA : UNE ETOILE DE LA MUSIQUE CONGOLAISE VIENT DE S'ETEINDRE

Shungu Wembadio, Papa Wemba, Bokulakala, Bokul, Nkuru Yaka, Ekumani, Kolo Histoire, le chef du village Molokay, etc, vient de s'écrouler sur scène lors d'un concert à Abidjan en Côte-d'Ivoire dans la nuit du samedi 23  au dimanche 24 avril 2016. Nous venons de perdre une icône, une étoile de la musique congolaise qui aura popularisé le concept de la sape en complicité avec Niarkos. Après Prince aux Etats-Unis, c'est le prince de la rumba congolaise, Papa Wemba, qui laisse ses fans orphelins.

La musique a rendu notre souffrance de jeunes sans horizon moins dure à supporter. Avec Shungu Wembadio alias Papa Wemba, nous avons dansé le mokognogno, le Coucou Dindon et bien d'autres danses. De son Viva La Musica sont sortis de grands noms comme Koffi Ollomidé, Kester Emeneya, Reddy Amisi, Djuna Djanana, Stino, Maray, Fafa, Luciana et bien d'autres. Il essayait sans cesse d'inventer de nouveaux concepts musicaux. Sa carrière aura été marquée par une collaboration avec de nombreux artistes comme Rochereau Tabu Ley, Pépé Kallé, Sam Mangwana, J.B. Mpiana, etc. Son album Emotion a connu un succès retentissant au niveau international.

Nos condoléances à la famille de ce génie qui a révolutionné la musique congolaise en y introduisant d'autres influences, notamment celle de la musique traditionnelle batétéla et celle du rock and roll. Nous n'avons pas oublié sa Rumba Rock. Wemba vient de rejoindre Kester Emeneya et son idôle Tabu Ley Rochereau au paradis des artistes. Il laisse une discographie riche et variée. L'homme qui chanta la chanson "mort subite" semble avoir prophétisé sur son propre destin. S'il y avait des gens qualifiés, on aurait peut-être pu le réanimer à temps mais l'Afrique reste l'Afrique. Que son âme repose en paix. Il survivra par sa musique que nous écouterons toujours pour nous remémorer notre jeunesse et notre misère riche en émotions.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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commentaires

M
Bjour LDM! Oui, la mort est très tenace envers les bons. Mais c'est la mort, le puissant suprème, même si la pensée de Jésus Christ prétend le contraire...<br /> mais, je ne suis pas un fana de la musique congolo-zaïroise dans son ensemble... je ne suis pas fana de cette langue si mielleuse à chanter, le lingala... langue trop facile pour être langue de l'honnêteté...Imposée par le colon, pour abrutir la population, cette langue est contre l'évolution positive...Voyez comment les ngala n'ont de pas de parole, prétendent avoir la sagesse, comme ce Péya qui veut absolument démontrer que les mboshi ont des vertus, dont la droiture, alors que tout le monde semble se résoudre au contraire de cela, les concernant...<br /> Que la paix soit avec lui... Il est allé rejoindre celui qui l'a si bien propulsé, un certain Mobutu...et pour cause...<br /> Mais je l'aimais bien.
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L
Ma thèse dans ce texte répondant à ton commentaire, cher aîné, est de démontrer que les barbares mènent et dominent le monde. Nous sommes constamment en guerre sur terre : guerres visibles et invisibles. Il y a une guerre physique armée comme il y a une guerre économique ou une guerre culturelle. Partout, le barbare triomphe, impose sa loi,sa culture,son identité, ses mœurs. Le barbare n'est pas celui que l'on croit ; c'est même le prompt prompt à comprendre les lois de la nature pour les utiliser à son profit. On nous mène la guerre par l'eau, l'air, la nourriture, le vaccin, le médicament, la religion, l'éducation. La guerre est invisible tellement elle se déroule au sein de votre organisme que les barbares veulent modifier en agissant sur votre ADN par la nourriture, l'environnement, les ondes électromagnétiques. Oui, il y a des grands et des petits barbares au service des grands. Sassou, par exemple, est au service du grand barbare gaullois, entre autres. Denis Sassou Nguesso un barbare dont la barbarie n'émeut pas le moins du monde les puissances barbares de ce monde qui font de même en Irak, en Syrie, en Lybie, en Israël, etc. <br /> Cher grand-frère, la langue n'est qu'un véhicule de communication. Nous parlons français mais nous n'avons rien de l'esprit du peuple qui a inventé cette langue - sinon nous serions aussi inventifs et barbares qu'eux. Quant aux Mbochis, tous ne sont pas mauvais ; nombreux sont les victimes d'un système qui a érigé les antivaleurs en pratiques normalisées parce que légalisées. <br /> Je partage le point de vue du Dalaï-Lama qui dit quand un homme te parle, regarde plutôt ce qu'il fait (pendant ou après). Je différencie donc culture et langue - même si la seconde est un des véhicules de la première, en estimant que la culture fonde le modus vivendi et le modus operandi, la façon d'agir. <br /> Pour Papa Wemba, je ne crois pas à la thèse de l'empoisonnement par le micro mais plutôt à une cause naturelle. C'était son jour. Sa musique a été un refuge pour de nombreux jeunes. La musique reflète l'esprit de ceux qui l'ont créée : Tabu Ley ne pratiquait pas la même musique que Wemba qui vient d'un quartier populaire plus violent avec les Zaïko, etc. Cette musique artificielle, échappant à notre musicalité traditionnelle, a généré un bonheur virtuel dans nos cœurs. La musique participe à l’opium du peuple en créant une espèce d'émotion fugace qu'on se doit de reproduire en réécoutant ce qui nous semble agréable à l'oreille et finalement à l'âme. Moi, j'aime la musique tendre qui porte un message qui va chercher au-delà de l'amour de la femme. En fait, la musique aurait pu servir à éduquer facilement le monde car ce qui passe par la musique se retient plus facilement. On aurait pu créé la musico-éducation pour permettre à la mémoire d'assimiler plus vite dans le plaisir mais ça viendra peut-être un jour si ça n'existe pas encore. Ils ont pourtant inventé la musico-thérapie !<br /> Il y a deux formes de cultures au sein d'un peuple civilisé : celle qui vient d'en-haut et celle qui vient d'en-bas. Dans les sociétés aryennes, on évitait que les deux se rencontrent au travers du mariage qui était castifié. En Europe, il y a eu la culture bourgeoise et la culture populaire teintée de religiosité. Au Congo, Denis Sassou Nguesso est le père d'une culture de l'insouciance, du rejet de la différence, du mépris de la vie. Culture de l'indifférence = Mikolo nionso, feti na feti. Or, la fête ne peut-être une activité quotidienne ; le roi-Soleil a ruiné son Etat avec cette politique. La culture du rejet de la différence = le tribalisme et elle aurait pu exister même si Sassou appartenait à un autre peuple que les Ngala ou les Mbochis. La fête un moment de défoulement compensatoire à l'effet traumatique du travail. Aussi, on ne peut pas faire la fête et travailler en même temps - à moins d'avoir fait de la fête son métier. La culture du mépris de la vie = règne par la violence, par la mort donnée arbitrairement pour faire peur et continuer à régir un pays par la férule de la crainte et de la terreur. <br /> Au nord, il y a un personnage de notre histoire que j'aime beaucoup : Ndombi Mbouloundzou qui s'opposa à Savorgnan de Brazza sur l'Alima, un affluent du fleuve Congo. Makoko aurait dû réagir de même mais il a préféré se laisser tromper par un homme qui n'avait même pas le mandat de la France, un homme qui avait été financé par le roi des Belges, transfuge italien ayant préféré servir la France. Avant le Makoko, le roi Afonso avait commis la même erreur en rejetant la religion de ses ancêtres pour épouser la religion chrétienne. Combien de gens s'interrogent sur le fait que les Juifs ne croient pas en Jésus ? N'est-ce pas à leur peuple que "Dieu" aurait promis un Messie ? La Torah parle-t-elle de plusieurs venues ou d'une seule ? Comment "LE FILS DE DIEU" a-t-il échoué à convaincre son propre peuple - alors qu'il affirmait n'être venu que pour les brebis perdues d'Israël ? Il faut aussi écouter ce qu'ils disent de Jésus avant de les condamner : Ils ne nient pas l'existence de Jésus. Dans le Talmud, c'est un homme dont le père est un romain, un certain Julius Ben Pandira ou Panthera, sa mère serait de la famille du roi Hérode l'Iduméen. Pourquoi en 1415, l'Eglise catholique détruisit tous les livres qui parlaient de Jésus ? Pourquoi l'église catholique a-t-elle brûlé le livre Mar Yesu ou le livre d'Elxaï ? Les Juifs affirment que lorsque le Messie viendra, il sera un homme qui fera entrer la terre dans une ère de paix dans laquelle le lion et l'agneau vivront sans que le premier dévore le second. Cela se trouve dans le livre d'Esaïe. Comment se fait-il que des parents de Jésus, on ne connaisse que des prénoms : Marie et Joseph ? Pourquoi cette anomalie ? Juste pour dire que depuis la venue de Jésus qui a dit "Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée", la terre va mal - avec toute cette violence. Encore un verset du cru que tu trouveras dans la Bible, un livre qui a subi 14800 modifications par rapport au manuscrit trouvé dans le Sinaï dont l'original se trouve à Londres. Combien de gens s'interrogent sur le fait que lorsque Jésus ouvre un des sept sceaux dans le livre de l'Apocalypse, il en sort une catastrophe qui frappe la terre ? N'a-t-il pas prêché l'amour ? Bref, je ne vais pas m'étendre. Juste pour te dire que quelqu'un doit venir sortir l'Afrique des ténèbres culturelles et spirituelles dans lesquelles nous sommes plongés depuis 1483. <br /> Marcus Garvey a écrit des choses passionnantes, lui qui estimait que l'Afrique devait se ressaisir au lieu d'accepter la position de dernière de la classe dans laquelle l'a condamnée l'Occident chrétien qui a tué au nom de Jésus, assujetti au nom de Jésus, guerroyé au nom de Jésus, pillé au nom de Jésus, etc. Il a raison quand il dit qu'un homme ne doit pas avoir peur de son semblable car cela est une offense à Dieu. C'est pire quand c'est tout un peuple qui a peur.<br /> Pour revenir à ton commentaire, oui, la mort emporte souvent les belles âmes tandis que les mauvaises restent - certainement pour continuer à répandre le MAL sur terre. Denis Sassou Nguesso risque de vivre longtemps pour le plus grand malheur de notre peuple. <br /> Je crois que le rapport entre une langue trop facile à parler et l'honnêteté est difficile à établir quand je relis ton commentaire. La facilité de la langue peut juste expliquer pourquoi elle réussi à s'arroger le statut de langue nationale mais pour l'honnêteté, c'est la sphère de la vertu et une langue est une métadonnée qui n'a rien à voir avec cela : il faut plutôt aller chercher dans la culture. Il y a des cultures violentes et des cultures non-violentes. Les Wisigoths qui saccagèrent et détruisirent Rome n'avaient pas une langue facile à parler. On ne peut pas tirer une conclusion de l'aisance d'une langue. <br /> Quant à Péya, ce n'est pas le stéréotype du Ngala originel. Opangault était aussi un Ngala mais bien différent de Péya et de Sassou. Notre histoire est formelle : au nord, les peuples ont eu du mal à se constituer en royaumes car les chefferies se combattaient souvent moins enclines à céder le pouvoir (n'assistons-nous pas à la même choses aujourd'hui?). Les Afourous (les Likoubas d'aujourd'hui) combattaient les Tékés ; ce qui explique certainement pourquoi le Makoko fit alliance avec Savorgnan de Brazza quand il apprit que cet homme avait résisté à Mbouloundzou juste avec une poignée d'hommes. Je préfère la violence de Mbouloundzou qui se méfie d'un étranger à l'amabilité de Makoko qui a vendu son pays en faisant confiance à un menteur d'étranger. <br /> Au sud, nous avions des royaumes, des peuples plus doux et nous en payons les conséquences aujourd'hui face à la culture violente du nord qui massacre nos compatriotes dans le Pool et dans tout le pays comme ce jeune lycéen assassiné à Madingou. Notre kimuntu a ouvert la porte à l'acculturation, à l'abandon de notre culture, de notre religion, de notre identité, à l'esclavage des fils du royaume, allant jusqu'à le détruire. Si Mbouloundzou était à la place d'Afonso, cela n'aurait pas pu se produire. il y a une réflexion à mener là-dessus. Les peuples qui sont un peu plus authentiques que les autres sont plus dominateurs. L'exemple de la reine Nzinga du royaume de Matamba, une femme de caractère qui résista aux Portugais, est plus parlant. Nos compatriotes du nord sont identitairement plus authentiques que ceux du sud car les Occidentaux ne sont arrivés au nord qu'à la fin du XIXè siècle - tandis que le sud a souffert de leur présence depuis le XVè siècle ; voilà pourquoi ils dominent notre pays : ils sont plus grégaires, plus solidaires, plus violents et plus barbares, accordant peu de crédit à la vie de ceux qu'ils considèrent comme leurs ennemis et, cela, même quand il s'agit de leurs propres frères. De nous, les sudistes, ils disent : "BA SAMBELAKA, BA KOLIMBISSA"...<br /> En matière de pouvoir, l'histoire nous enseigne que la droiture importe peu. Il te suffit de lire un livre d'histoire pour t'en convaincre. Nous n'apportons pas la bonne réponse face à la fougue de nos compatriotes du nord à conserver à tout prix le pouvoir dans leur camp et si rien ne change, ils le garderont pendant très longtemps. Pouvoir et moralité font très mauvais ménage, un ménage qui ne dure guère. Par contre, immoralité et pouvoir forment un excellent couple. Regarde les Français qui nous tiennent en servitude par le franc cfa et par d'autres moyens comme la franc-maçonnerie. Quant aux Etats-Unis, ce n'est pas par la paix qu'ils dominent le monde mais par la violence et des armes et du dollar. Cher aîné, je ne crains que face au barbare, il n'y ait qu'une seule option : DEVENIR SOI-MEME UN BARBARE. Au moins le temps de détruire la menace. Autrement, le barbare dominera sur le moins barbare. Ne vous fiez pas au fait que les Occidentaux se proclament "Civilisés". Ce sont les plus barbares des êtres humains. Ce que nous contemplons aujourd'hui comme civilisation est né de la barbarie : dans leur belles maisons, il y a le sang d'un esclave qui en a payé le prix. Seul un barbare peut vouloir réduire en esclavage un autre homme, lui voler sa terre, ses richesses, etc. De mon point de vue, si un miracle ne se produit pas, l'Afrique est condamnée. La première science que nous devons réhabiliter en Afrique est l'histoire...<br /> <br /> LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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