C'est vrai que j'appréhende que le pouvoir soit entre les mains d'un soldat, d'un homme d'arme, vu ce que le mastodonte de l'Alima a causé comme dégât tout le long de l'histoire politique de notre pays. Cependant, ayant entendu le Général Jean Marie Michel Mokoko, sans discréditer les autres candidats et ce qu'ils auront à nous proposer, quelque chose a été touché au plus profond de moi. IL FAUT PEUT-ETRE UN SOLDAT POUR CORRIGER LES ERREURS D'UN AUTRE SOLDAT. Qui sait ? Il y a quelque chose de grand dans cet homme, il y a comme une sorte de bénédiction dans ce fils du Congo - ce qui ne veut pas dire que les autres n'ont pas aussi l'onction mais, je vous l'avoue, chers compatriotes, en écoutant cet homme calmement, posément décliner son programme, j'ai eu une petite larme aux yeux. C'est vrai que j'ai toujours su qu'il y avait un homme de très grande lumière près de Sassou qui attendait son heure. Son silence pendant toutes ces années lui a certainement permis de survivre pour attendre la bonne heure où il pourrait inviter son peuple aux noces du destin.
En écoutant le Général Jean Marie Michel Mokoko, j'ai eu le pressentiment d'avoir en face de moi un homme inspiré par une onction de sagesse, un être qui avait tout pour incarner la stature parfaite d'un homme d'Etat. Considérer son mandat comme une "TRANSITION", vu l'immensité du nettoyage structurel à entreprendre est la meilleure attitude. Aussi, vu la parfaite harmonie de vue de cet homme avec ma vision de la politique de notre pays, comment ne pas formuler le voeu que le peuple lui donne sa chance ?
Le destin politique d'un pays n'est jamais écrit d'avance. TOUT HOMME POLITIQUE QUI ARRIVE AU SOMMET DE L'ETAT FAIT COURIR UN RISQUE A SON PAYS. Néanmoins, il serait souhaitable de prendre le risque de confier le destin du pays à cet homme afin qu'il prépare le chemin des autres après lui. On pourrait simplement, si le peuple en avait le pouvoir, confier tout bonnement au Général Jean Marie Michel Mokoko de conduire une transition de cinq ans.
Je ne présume pas de la qualité des autres candidats mais cet homme, ce Général, ce Mokoko, pourrait être l'homme providentiel du Congo, comme un MANDELA à la congolaise. Une sorte d'homme du moment qui pourrait ouvrir une nouvelle ère politique dans notre pays. Quand il évoque l'idée des Etats Généraux de la Nation pour que le peuple lui-même participe à l'élaboration de la feuille de route, oui, je sens en moi, qu'il est peut-être celui dont la destinée est de corriger les erreurs d'un autre Lieutenant qui s'est bombardé Général. Cependant, je suis un homme équilibré. J'attends de voir ce que les autres proposeront. Je ne me trompe pas souvent. Je peux dire que le Destin du Congo aurait beaucoup à gagner si celui qu'on appelle "le Général du Peuple" tenait parole. Il y a en lui une force intérieure, une assurance, une droiture qui présagent qu'il a toutes les vertus, tous les attributs pour RASSEMBLER, RASSURER afin d'APAISER notre peuple.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU