Convoqué par la DGST depuis quelques jours, le candidat à l'élection présidentielle Général Jean Marie Michel Mokoko a choisi de se présenter de lui-même auprès du procureur général de la cour suprême, monsieur Akiéra - un nom qui indique la tribalisation de l'injustice à tous les niveaux dans notre pays. Il a ensuite été entendu par la Direction Générale de la Sécurité du Territoire, la tristement célèbre DGST, avant d'être racommpagné par la gendarmerie à son domicile. Oko Ngakala peut reperdre le demi-centimètre que son arrogance lui avait allongé après son passage à téléfoufou pour retrouver son mètre-vingt. Court sur pattes et court sur idées, notre injusticier par procuration doit trouver autre chose pour écarter le Général Jean Marie Michel Mokoko dont la candidature à l'élection présidentielle du 20 mars 2016 donne des sueurs froides au lieutenant Denis Sassou Nguesso.
Nous ne devons plus entendre parler que d'élection, de projets, de campagne, d'équipes, de remaniement de la CENI pour la rendre vraiment indépendante, de listes électorales, etc. Les élucubrations du genre : "X prépare un coup d'Etat en étant candidat à l'élection présidentielle du 20 mars" doivent s'arrêter.
Non, Guy Brice Parfait Kolélas ne prépare pas un coup d'Etat en étant candidat à l'élection présidentielle du 20 mars 2016. Suffit déjà que son frère lui mette des bâtons dans les pieds pour essayer de le faire tomber. Non, le Général Jean Marie Michel Mokoko n'a pas l'intention de conquérir le pouvoir par les armes mais par les urnes - puisqu'il est candidat à l'élection présidentielle comme André Okombi Salissa et les autres. Que chacun fourbisse ses arguments de campagne et vivement le 4 mars 2016, une triste date qui nous rappelle le petit Hiroshima de 2012 - comme si elle avait été choisie exprès - pour convaincre le peuple au travers d'une campagne que nous voulons loyale, juste et sans accrocs.
Il ne s'agit pas de soutenir pour soutenir mais il faut que les candidats nous donnent de bonnes raisons de les soutenir. En attendant les programmes et projets de société des uns et des autres, nous défendrons tout compatriote qui sera injustement attaqué dans le dessein d'invalider sa candidature. Nous regrettons que Paulin Makaya n'ait pas pu participer à cette élection présidentielle, lui, qui avait commencé à écumer le pays avant tout le monde. Nous ne cesserons jamais de dénoncer son arrestation arbitraire sous un fallacieux prétexte.
Il semble que dix candidats aient pu réussir à s'inscrire à l'élection présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville. Nous n'avons pas la liste de la totalité des candidats mais les principaux sont connus. Battre Sassou à son propre jeu ne sera pas une mince affaire d'autant que, maître du jeu, il ne veut pas le rendre jeu propre mais qui sait ce qui peut se passer dans la tête d'un électeur - même lorsqu'on lui a donné un petit billet de 1000 francs cfa pour boire la bière le soir ?
Nous sommes à l'heure d'internet. Il est possible de recevoir les résultats du dépouillement dans un temps record. A moins que l'armée ne vienne comme à son habitude emporter les urnes pour imposer la voix des armes à la place de la voix du peuple...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU