En ce moment même, j'entends le chef d'Etat-Major Général de l'armée Jean Blanchard Okoi qui s'exprime et qui demande à l'armée de sécuriser le scrutin référendaire, prouvant ainsi que la milice ethnisée du pouvoir a pris le parti de défendre le tyran au lieu de défendre le peuple. L'armée doit être apolitique. Elle doit défendre la Constitution et ce qui est en cause ici ce n'est pas le droit du chef d'Etat d'organiser un référendum mais la nature du référendum qui ne respecte pas l'article constitutionnel relatif à l'évolution des institutions. Vous comprenez pourquoi Denis Sassou Nguesso a ethnisé l'armée pour mieux la séparer du peuple et la rendre totalement servile au dictateur et tyran des bords de l'Alima.
CES GENS ONT CESSE D'ETRE DES SOLDATS : CE SONT DES MERCENAIRES PAYES AVEC L'ARGENT DU PEUPLE. NOUS DEVONS DEMAIN REFORMER L'ARMEE POUR EVITER QUE CE QUI NOUS TIENT LIEU DE FORCE PUBLIQUE NE SOIT QU'UN RAMASSIS DE TERRORISTES MERCENAIRES ETHNISES A LA SOLDE D'UN SEUL HOMME.
Contrairement à ce que dit Jean-Blanchard Okoï, le peuple a le droit d'entrer en désobéissance civile face à une tentative de coup d'Etat référendaire. Nous avons le droit pour nous et Jean-Blanchard Okoï sera responsable aux yeux du peuple pour avoir pris le choix du dictateur contre le peuple, preuve qu'il agit comme un automate, un serviteur qui n'est pas libre de ses décisions.
A Pointe-Noire, un certain policier Zulu Bad a tiré sur la foule qui en riposte a brûlé son véhicule. Il y aurait eu trois blessés. Les populations savent où vivent de tels mercenaires en tenue de police. Elles ne doivent plus se laisser faire mais réagir en légitime défense.
Nous avons récupéré sur les réseaux sociaux une vidéo qui témoigne d'un tir de gaz lacrymogène pour empêcher la foule d'atteindre le rond-point Lumumba. Le droit à manifester est constitutionnellement reconnu à notre peuple. Ceci est une grave erreur qui démontre en suffisance que nous n'avons pas une force publique républicaine. Nous demandons au peuple de prendre les postes de police ce 20 octobre 2015 car ceux qui y travaillent sont des mercenaires et non des policiers. Respecter la loi républicaine suppose une armée républicaine. Or, nous n'en avons pas une !
Vous avez la preuve en vidéo que Zulu Bad dont le véhicule de service est en feu n'a pas réussi à arrêter la furie de notre peuple à se libérer de la dictature. Le peuple congolais est déterminé à écrire l'histoire à sa manière. S'il le faut, avec ses larmes et son sang.
Je vous le dis encore et encore : UN PEUPLE UNI ET DETERMINE NE SAURAIT ETRE VAINCU. NOTRE LIBERTE N'A PAS DE PRIX. LE COMBAT ACTUEL DETERMINERA L'AVENIR DEMAIN. ENSEMBLE, AUCUNE MER ROUGE NE SAURAIT NOUS ARRETER. Restez avec nous pour suivre l'événement. Actualisez votre navigateur pour voir les nouvelles vidéos...
LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB, MBUTA MUNTU
Quelques photos dont celle de la voiture calcinée de Zulu Bad qui prouve en suffisance que le peuple a entendu nos injonctions et ne se laissera plus faire. QUE TOUS LES MERCENAIRES QUI OBEISSENT AVEUGLEMENT AU LEVIATHAN DE L'ALIMA SACHENT QUE LE PEUPLE NE SE LAISSERA PAS FAIRE. Des jeunes sont actuellement sur la trace du fameux Zulu Bad. Il finira par être arrêté. Que la détermination soit avec notre peuple !
CE MEETING QUE LE PREFET DU KOUILOU N'A PAS REUSSI A INTERDIRE A BIEN LIEU EN CE MOMENT MEME ! Demain, nous verrons Dolisie suivre l'exemple de Pointe-Noire. Le 20 octobre 2015, le peuple lancera son feu d'artifice - y compris à Oyo !
A nos deux ou trois martyrs morts en ce jour du 17 octobre 2015, à Pointe-Noire, le Congo ne vous oubliera jamais. Zulu Bad répondra de ses crimes tôt ou tard.
Veuillez trouver aussi les photos de quelques blessés sous les balles de Zulu Bad, un criminel qui serait actuellement protégé par les bérets rouges...
Le méga meeting de Pointe-Noire vient de se terminer à cause d'une panne d'électricité provoquée par le régime des crocodiles du PCT. Nous prenons rendez-vous pour demain à Dolisie. SEULE LA LUTTE LIBERE. NOUS AVONS ENGAGE LA LUTTE. NOUS VAINCRONS !
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU