COMMENTAIRE : Voici un commentaire d'un de mes plus fidèles lecteurs, Mwangou, qui confirme que toute la classe politique, à toutes les époques, est coupable d'avoir tiré le pays vers le bas, vers la division ou vers la décadence en l'appauvrissant et en y instaurant des antivaleurs comme normes à la place des valeurs. Tant que les crocodiles et les éléphants seront dans nos "fleuves et nos forêts politiques", le Congo ne sera jamais en paix.
En commentant l'article que l'on trouve à l'adresse suivante, http://www.demainlenouveaucongobrazzaville.org/2015/05/video-les-consultations-pour-la-mort-de-la-nation-et-de-l-etat-ont-commence.html il a écrit un texte qui mérite d'être lu par tous, dans la mesure où il fait montre d'une analyse de notre politique qui apporte de l'eau à mon moulin. TOUTE LA CLASSE POLITIQUE DEPUIS YOULOU JUSQU'A SASSOU EN PASSANT PAR MASSAMBAT-DEBAT, MARIEN NGOUABI, YHOMBI ET LISSOUBA, EST COUPABLE D'AVOIR TIRE LE PAYS VERS LE BAS. ILS DOIVENT DONC TOUS RENDRE DES COMPTES. Vous me direz que certains sont morts ; à ceux-là, nous demanderons aux historiens d'établir leurs responsabilités. Massambat-Débat que je considère comme le meilleur président du Congo - pour le moment - a péché par sa JMNR, entre autres choses. Oui, Pascal Lissouba a aussi sa part de responsabilité, lui et son entourage qui l'a entraîné dans sa violence. Vous comprenez pourquoi j'estime que toute cette classe politique, plutôt cette classe "pourritique", doit quitter l'arène de la gestion des affaires de la cité si leur culpabilité est établie : il faut qu'ils soient tous jugés et rétranchés de l'espace politique national pour que le Congo connaisse enfin la paix et le développement. LES COUPABLES DOIVENT PERDRE LEURS DROITS CIVIQUES ET NE PLUS JAMAIS EXERCER UNE ACTIVITE POLITIQUE OU PUBLIQUE. A voir pérorer d'anciens ministres et d'anciens responsables politiques, qui portent aujourd'hui la veste d'"opposants", m'horripile car ils ont été les incendieurs à un moment ou à un autre de notre histoire politique nationale, et voilà qu'ils jouent aux pompiers - alors qu'ils appartiennent à la même race politique que Denis Sassou Nguesso, la race des "POURRITIQUES" et des "POLITICHIENS". Si nous ne leur demandons pas des comptes, comment pouvons-nous espérer nous débarrasser de cette classe politique corrompue liée par les liens de la franc-maçonnerie, de la sorcellerie, de l'ethnie, de la famille, etc. ? En effet, ils squattent la haute sphère politique pour certains depuis près de cinquante ans !
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Bjour LDM! on ne comprend pas grand chose de ce texte et/ou consultation. Mais si on essaie de suivre, je pense que "CE N'EST PAS SASSOU NGUESSO QUI A TUE LA NATION ET/OU L'ETAT...IL A ENFONCE LE CLOU; LA DÉRIVE POUR UNE MORT DE LA NATION ET DE L'ETAT A ÉTÉ ENTAMÉE PENDANT LA TRANSITION JUSTE APRES LA CNS 1991, ET ACCÉLÉRÉE PAR LA POLITIQUE DU PREMIER PRESIDENT ÉLU P. LISSOUBA". Sassou Nguesso le tribaliste, a été réconforté dans sa foi, par ce qu'on observera entre 1992 - 1997. Bien des intellectuels qui sont devenus si saints, doivent aussi en assumer la responsabilité : On se souviendra que mêmes les actes de la CNS, ont été magistralement refoulés par le Professeur Président ; on se souviendra que c'est pour les avoir ignorés que la politique s'est dévoyée, qu'Ondongo ministre des finances, répond au Parlement aux questions dans le sillage de la méthode UPADS Moungounga Nguila, que si Lissouba parlait pour exposer le NIBOLEK, Sassou Nguesso parle peu, mais a donné effectivement la priorité du développement à sa région (je ne discute pas de la qualité!)...L'ethnisation du pouvoir a été le socle de la politique sous LISSOUBA...et les intellectuels de l'upads ont éclairé les intellectuels du PCT... Bon ! Il y a peut-être excès...
Si en 1972-73, Ngouabi fait tonner les canons dans le Pool, en 1986, Sassou Nguesso fait tonner les mêmes canons dans la Cuvette, sa région et curieusement, après la CNS, c'est bien Lissouba qui fait tonner les canons dans la ville, semble t-il avec des prétentions sur le reste du pays, ce qui donnera des idées à Sassou Nguesso de reprendre ce flambeau des canons qui tonnent dans la ville et dans les régions qu'ils considèrent comme lui étant naturellement hostiles. ET NOUS ÉTIONS TOUS EN ADMIRATION PAR NOTRE NEUTRALITÉ...